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S'engageant dans la magistrature, il est nommé conseiller au Parlement de Grenoble à 19 ans.
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Nommé maire de Valence et conseiller général de la Drôme après le 18 brumaire, il devient [[préfet de la Manche]] en [[1801]].
Nommé maire de Valence et conseiller général de la Drôme après le 18 brumaire, il est nommé [[préfet de la Manche]] le [[19 avril]] [[1801]] et s'installe le [[9 août]] suivant.
 
Gabriel Houël ne tarit pas d'éloges sur lui : « Il réglait le département comme sa propre maison ; personne ne portait à un si haut degré le grand art de multiplier ses instans. Prodigue de l'or, il était fort avare du temps ; les circonstances difficiles ne pouvaient émouvoir son âme. » <ref>Gabriel Houël, ''Histoire de Saint-Lô''. </ref>.


En [[1804]], il quitte la Manche pour la préfecture de Seine-et-Oise.
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Exclu de la chambre des Pairs au retour des Bourbons, il y siège à nouveau à partir de [[1819]], sans s'y distinguer lors des débats, suivant les votes du parti constitutionnel. Après sa mort, [[Napoléon Daru]] prononce son éloge funèbre à la Chambre le 20 mars [[1823]].
Exclu de la chambre des Pairs au retour des Bourbons, il y siège à nouveau à partir de [[1819]], sans s'y distinguer lors des débats, suivant les votes du parti constitutionnel. Après sa mort, [[Napoléon Daru]] prononce son éloge funèbre à la Chambre le 20 mars [[1823]].
==Notes et références==
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Version du 12 mai 2015 à 11:23

Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet par Jean-Baptiste Regnault

Jean-Pierre Bachasson de Montalivet, né à Sarreguemines (Moselle) le 15 juillet 1766, mort à La Grange (Cher) le 22 janvier 1823, est un homme politique de la Manche.

Biographie

S'engageant dans la magistrature, il est nommé conseiller au Parlement de Grenoble à 19 ans.

Nommé maire de Valence et conseiller général de la Drôme après le 18 brumaire, il est nommé préfet de la Manche le 19 avril 1801 et s'installe le 9 août suivant.

Gabriel Houël ne tarit pas d'éloges sur lui : « Il réglait le département comme sa propre maison ; personne ne portait à un si haut degré le grand art de multiplier ses instans. Prodigue de l'or, il était fort avare du temps ; les circonstances difficiles ne pouvaient émouvoir son âme. » [1].

En 1804, il quitte la Manche pour la préfecture de Seine-et-Oise.

Il est fait ensuite conseiller d'État, commandant de la Légion d'honneur, directeur des ponts et chaussées (1805), et ministre de l'Intérieur en 1809.

Il accompagne Marie-Louise à Blois en 1814 puis quitte la vie publique, jusqu'à être rappelé durant les Cent-jours, comme intendant général de la couronne et Pair de France.

Exclu de la chambre des Pairs au retour des Bourbons, il y siège à nouveau à partir de 1819, sans s'y distinguer lors des débats, suivant les votes du parti constitutionnel. Après sa mort, Napoléon Daru prononce son éloge funèbre à la Chambre le 20 mars 1823.

Notes et références

  1. Gabriel Houël, Histoire de Saint-Lô.