« Jacques Clément-Desmaisons » : différence entre les versions
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[[Fichier:Siège de Granville mort de Desmaison.jpg|thumb| | [[Fichier:Siège de Granville mort de Desmaison.jpg|thumb|La mort du maire Clément Desmaisons, tableau de [[Maurice Orange]].]] | ||
'''Jacques Clément-Desmaisons''', | '''Jacques''' François '''Clément-Desmaisons''', {{date naissance et décès-R|28|3|1746|14|11|1793|Granville}} <ref name=EC1> [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085769DnLbnf/f050149925 - Acte de baptême].</ref>, est une personnalité politique de la [[Manche]], négociant de profession <ref name=AC> André Clément (bibliothécaire municipal), « Jacques-François Clément-Desmaisons (1746-1793) », ''Bulletin municipal de Granville'', n° 20,1978, p. 25. </ref>. | ||
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[[Catégorie: | [[Catégorie:Chouannerie dans la Manche]] | ||
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[[Catégorie:Décès à 47 ans]] |
Dernière version du 23 juillet 2023 à 00:51
Jacques François Clément-Desmaisons, né à Granville le 28 mars 1746 et mort dans la même commune le 14 novembre 1793 (24 brumaire an II) [1], est une personnalité politique de la Manche, négociant de profession [2].
Il est le fils de Michel Clément-Desmaisons, bourgeois et maire de Granville, et de Françoise Couraye, son épouse [2].
Une écharpe ensanglantée
Jacques Clément-Desmaisons est le grand héros républicain du siège de Granville par les Vendéens.
Quand ces derniers se présentent sous les murs de la ville, son père est premier magistrat et lui-même officier municipal [3].
Le 14 novembre 1793, tandis que la bataille fait rage, il enfile son écharpe tricolore et monte sur les remparts pour encourager les canonniers [3]. Sa silhouette trop visible n’échappe pas à un tireur vendéen, qui lui tire une balle en pleine tête [3]. Transporté mourant à son domicile, rempart du Midi, il ne tarde pas à succomber [2].
Le représentant en mission Jean-Baptiste Lecarpentier envoie son écharpe ensanglantée à la Convention [3]. On ignore ce qu’est devenue cette glorieuse relique [3].
Hommage
Une rue de Granville perpétue son souvenir.