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==Le beau sourire de la « Volante de Coutances »==
==Le beau sourire de la « Volante de Coutances »==
Fille du docteur [[Stephen Chauvet]], Jacqueline Gallouin-Chauvet appartient à une vieille famille du coutançais à qui son père a transmis son culte de la Normandie et du terroir.
Fille du docteur [[Stephen Chauvet]], Jacqueline Gallouin-Chauvet appartient à une vieille famille du coutançais à qui son père a transmis son culte de la Normandie et du terroir<ref name = dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.</ref>.


Avec Louis Lebel-Géhenne puis avec M. Nativel, Jacqueline Gallouin est l’un des « piliers » de « ''La Volante de Coutances'' » qu’elle crée le [[4 juin]] [[1933]], jour des célèbres fêtes du Millénaire à Coutances. Depuis cette date, l’alliance très fidèle de cette dame et du folklore Coutançais ne cesse de rayonner, dans les manifestations et les représentations, en France et à l’étranger, auxquelles le groupe apporte sa contribution.
Avec Louis Lebel-Géhenne puis avec M. Nativel, Jacqueline Gallouin est l’un des « piliers » de « ''La Volante de Coutances'' » qu’elle crée le [[4 juin]] [[1933]], jour des célèbres fêtes du Millénaire à Coutances<ref name = dico/>. Depuis cette date, l’alliance très fidèle de cette dame et du folklore Coutançais ne cesse de rayonner, dans les manifestations et les représentations, en France et à l’étranger, auxquelles le groupe apporte sa contribution.


« ''La Volante de Coutances'' » voyage avec son immuable image de la bourgeoisie rurale coutançaise de la première moitié du XIX{{e}} siècle, tandis que Jacqueline Gallouin-Chauvet entretient avec passion et compétence l’héritage d’un patrimoine culturel particulièrement riche.
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==Source==
{{Notes et références}}
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.


==Lien interne==
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Version du 19 novembre 2019 à 20:16

Jacqueline Gallouin-Chauvet, née Chauvet à Coutances en 1914 et morte à Coutances le 11 octobre 1982, est une personnalité de la Manche.

Le beau sourire de la « Volante de Coutances »

Fille du docteur Stephen Chauvet, Jacqueline Gallouin-Chauvet appartient à une vieille famille du coutançais à qui son père a transmis son culte de la Normandie et du terroir[1].

Avec Louis Lebel-Géhenne puis avec M. Nativel, Jacqueline Gallouin est l’un des « piliers » de « La Volante de Coutances » qu’elle crée le 4 juin 1933, jour des célèbres fêtes du Millénaire à Coutances[1]. Depuis cette date, l’alliance très fidèle de cette dame et du folklore Coutançais ne cesse de rayonner, dans les manifestations et les représentations, en France et à l’étranger, auxquelles le groupe apporte sa contribution.

« La Volante de Coutances » voyage avec son immuable image de la bourgeoisie rurale coutançaise de la première moitié du XIXe siècle, tandis que Jacqueline Gallouin-Chauvet entretient avec passion et compétence l’héritage d’un patrimoine culturel particulièrement riche[1].

Au plan national, elle siège comme membre fondateur au Conseil de la confédération des groupes folkloriques de France[1]. Elle se montre particulièrement experte dans le domaine du costume régional, et l’on a souvent recours à son savoir.

Son manoir du Val-Villodon, à Nicorps, contenait de précieuses collections, et selon la volonté de son père, qui les avait constituées, elle a offert au musée de Coutances les terres cuites anciennes[1].

Fidèle aux rencontres placées sous le signe de la Normandie traditionnelle, et particulièrement à la fête folklorique de Varenguebec, Jacqueline Gallouin-Chauvet, a laissé le souvenir d’une femme au grand cœur[1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.

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