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'''Jérôme-Frédéric Bignon''', né à Paris le [[11 janvier]] [[1747]], mort dans cette même ville le [[1er avril|1{{er}} avril]] [[1784]]<ref>en 1782 selon ''601 communes et lieux de vie de la Manche''</ref>, est un noble de la [[Manche]], avocat de profession.
'''Jérôme-Frédéric Bignon''', né à Paris {{date naissance|11|1|1747}}, mort dans cette même ville {{date décès|1|4|1784}} <ref>En 1782 selon ''601 communes et lieux de vie de la Manche''.</ref>, est un noble de la [[Manche]], avocat de profession.


==Biographie==
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Il est le fils de [[Armand-Jérôme Bignon]] ([[1711]]-[[1772]]), seigneur de [[La Meauffe]], et de Marie Angélique Hüe de Vertmanoir ([[1721]]-[[1778]]).
Il est le fils de [[Armand-Jérôme Bignon]] ([[1711]]-[[1772]]), seigneur de [[La Meauffe]], et de Marie Angélique Hüe de Vertmanoir ([[1721]]-[[1778]]).


Il est nommé conseiller au parlement de Paris en [[1763]] <ref name=BN1>« Les directeurs de la Bibliothèque nationale », site internet de la Bibliothèque nationale de France, 2004. [http://www.bnf.fr/documents/administrateurs.pdf ''(lire en ligne)'']</ref>. Le 1{{er}} avril [[1770]], il succède à son père comme bibliothécaire du roi <ref name=BN1/>. Il occupe cette fonction pendant quatorze ans, jusqu'à sa mort <ref name=BN1/>. C'est sous son administration qu'est achevée, à la Bibliothèque nationale, la construction du salon où sont présentés les deux globes de Coronelli.
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Il se marie le [[8 septembre]] [[1764]] à Paris avec Marie Bernardine Hennot du Rozel <ref>''Dictionnaire de la noblesse'', tome 2, 1771, p. 501. </ref>. Ils ont trois enfants : Armande Marie ([[1765]]-[[1809]]), Angélique Marie ([[1767]]-[[1805]]) et Armand Jérôme ([[1769]]-[[1847]]).
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Version du 21 janvier 2019 à 13:03

Jérôme-Frédéric Bignon, né à Paris le 11 janvier 1747, mort dans cette même ville le 1er avril 1784 [1], est un noble de la Manche, avocat de profession.

Biographie

Blason des Bignon du Rozel.

Il est le fils de Armand-Jérôme Bignon (1711-1772), seigneur de La Meauffe, et de Marie Angélique Hüe de Vertmanoir (1721-1778).

Il est nommé conseiller au parlement de Paris en 1763 [2]. Le 1er avril 1770, il succède à son père comme bibliothécaire du roi [2]. Il occupe cette fonction pendant quatorze ans, jusqu'à sa mort [2]. C'est sous son administration qu'est achevée, à la Bibliothèque nationale, la construction du salon où sont présentés les deux globes de Coronelli.

Il se marie le 8 septembre 1764 à Paris avec Marie Bernardine Hennot du Rozel [3]. Ils ont trois enfants : Armande Marie (1765-1809), Angélique Marie (1767-1805) et Armand Jérôme (1769-1847).

Il achète le manoir de Cléville après avoir reçu le château du Rozel à son mariage[4]. Il fait couvrir l'ensemble des tours et le colombier de couronnements de créneaux et merlons, et d'un belvédère [5]. Il dote également le château de bâtiments de service [5]. Les aménagements ont préservé l'ancien système de défense des tours ainsi que l'ancien logis avec sa chambre de tir [5]. La cohérence se lit dans le plan et dans l'implantation des bâtiments, sans oublier l'aspect paysager avec le jardin clos et ses deux pavillons [5].

En 1776, il achète le château du Plessis-Piquet au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine).

Il est reçu à l'Académie des belles lettres en 1781.

Notes et préférences

  1. En 1782 selon 601 communes et lieux de vie de la Manche.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 « Les directeurs de la Bibliothèque nationale », site internet de la Bibliothèque nationale de France, 2004. (lire en ligne).
  3. Dictionnaire de la noblesse, tome 2, 1771, p. 501.
  4. René Gautier et 54 correspondants, 601 communes et lieux de vie de la Manche, éd. Eurocibles, 2014, p. 352
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 Notice des Monuments historiques.

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