Henri Liébard
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Henri Liébard, né à Saint-Pair-sur-Mer en 1909, mort en 1986, est un résistant et homme politique de la Manche.
Henri Liébard est une des hautes figures de la vie publique saint-loise à laquelle il imprime sa marque durant une trentaine d’années[1].
Ingénieur des Ponts-et-Chaussées à Saint-Lô où il est arrivé en 1930[1], il participe au mouvement de résistance « Noyautage des administrations publiques » [2].
Il est le second maire de la reconstruction du chef-lieu de la Manche après Georges Lavalley. Sa tâche principale est de poursuivre l’œuvre gigantesque entamée par son prédécesseur pour relever Saint-Lô de ses ruines[1].
En 1953, il est élu maire de Saint-Lô, réélu jusqu'en 1971.
Sous ses mandats, la ville s’agrandit avec la fusion des communes de Saint-Thomas et de Sainte-Croix. Le deuxième maire saint-lois de l’après-guerre est un homme très modeste. Il a commencé à travailler comme simple terrassier avant de monter les échelons de sa profession en potassant des concours matin et soir. « Voilà pourquoi je ne suis pas un notable », a-t-il déclaré dans une interview à La Manche Libre en 1979[1].
De 1959 à 1985, il est conseiller général de la Manche pour le canton de Saint-Lô, puis du canton de Saint-Lô-Ouest après le démembrement de 1982.
Il est très fier d’être un des rares salariés à siéger au Conseil général à une période où les professions libérales dominaient la vie publique[1].
Il est également conseiller régional de Basse-Normandie entre 1979 et 1985.
Notes
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3, Éditions Eurocibles,, ISBN 2914541171
- ↑ Année 1940, beaucoudray.free.fr