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'''Gustave''' Victor '''Lair''', {{date naissance|30|3|1894|Le Mesnil-Gilbert}} <ref name=mdh>[https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/militaires_decedes_seconde_guerre_mondiale/detail_fiche.php?ref=1756973 « Fiche de Gustave Victor LAIR »], ''Mémoire des hommes'', site internet, Service historique de la Défense, Caen, cote AC 21 P 66976.</ref> et mort à Vire (Calvados) {{date décès|28|8|1945}} <ref name=mdh/>, à son retour du camp de concentration de Dachau (Allemagne), est un déporté de la [[Manche]].
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Gustave Lair part en déportation avec le convoi de 2 143 hommes qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le [[18 juin]] [[1944]] à destination du camp de concentration de Dachau. À bord des wagons se trouvent également les Manchois : [[Henri Bertrand|Bertrand]], [[Camille Blaisot|Blaisot]], [[Léon Delafosse|Delafosse]], [[Edmond Jourdan|Jourdan]], [[Jacques Lemoine|Lemoine]], [[Marcel Magot|Magot]], [[Roger Michel|Michel]], [[Yves Picaud| Picaud]] et [[Léon Thomas|Thomas]].
Durant l'[[Occupation allemande de la Manche (1940-1944)|occupation allemande]], il est un résistant et agent de renseignement du réseau CND-Castille<ref>René Gautier et 54 correspondants, ''[[601 communes et lieux de vie de la Manche]]'', 2014, p. 331.</ref>.
Gustave Lair part en déportation avec le convoi de 2 143 hommes qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le [[18 juin]] [[1944]] à destination du camp de concentration de Dachau. À bord des wagons se trouvent également les Manchois : [[Henri Bertrand (1907)|Bertrand]], [[Camille Blaisot|Blaisot]], [[Léon Delafosse|Delafosse]], [[Edmond Jourdan|Jourdan]], [[Jacques Lemoine|Lemoine]], [[Marcel Magot|Magot]], [[Roger Michel|Michel]], [[Yves Picaud| Picaud]] et [[Léon Thomas|Thomas]].


À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 74363. À Dachau, Gustave Lair intégrera le kommando Allach, situé près de Dachau, qui fait travailler les détenus à différents projets et productions : d'abord pour une manufacture de porcelaine, ensuite pour la firme BMW et enfin pour différents chantiers de l'organisation Todt. 
À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 74363. À Dachau, Gustave Lair intégrera le kommando Allach, situé près de Dachau, qui fait travailler les détenus à différents projets et productions : d'abord pour une manufacture de porcelaine, ensuite pour la firme BMW et enfin pour différents chantiers de l'organisation Todt. 
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* [[Résistance dans la Manche]]
* [[Résistance dans la Manche]]


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Dernière version du 2 octobre 2022 à 23:15

Gustave Victor Lair, né au Mesnil-Gilbert le 30 mars 1894 [1] et mort à Vire (Calvados) le 28 août 1945 [1], à son retour du camp de concentration de Dachau (Allemagne), est un résistant et déporté de la Manche.

Durant l'occupation allemande, il est un résistant et agent de renseignement du réseau CND-Castille[2]. Gustave Lair part en déportation avec le convoi de 2 143 hommes qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le 18 juin 1944 à destination du camp de concentration de Dachau. À bord des wagons se trouvent également les Manchois : Bertrand, Blaisot, Delafosse, Jourdan, Lemoine, Magot, Michel, Picaud et Thomas.

À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 74363. À Dachau, Gustave Lair intégrera le kommando Allach, situé près de Dachau, qui fait travailler les détenus à différents projets et productions : d'abord pour une manufacture de porcelaine, ensuite pour la firme BMW et enfin pour différents chantiers de l'organisation Todt. 

Gustave Lair recouvre la liberté mais décède après son retour.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Fiche de Gustave Victor LAIR », Mémoire des hommes, site internet, Service historique de la Défense, Caen, cote AC 21 P 66976.
  2. René Gautier et 54 correspondants, 601 communes et lieux de vie de la Manche, 2014, p. 331.

Source

Articles connexes