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Un camp d'instruction fortifié est installé à [[Cherbourg]] <ref name=Hebert/>. Capable d'accueillir 250 000 hommes ''(sic)'', il n'est finalement pas utilisé <ref name=Hebert/>.
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Une compagnie d'infanterie comptant 81 recrues est constituée pour appartenir au bataillon cantonal de [[Beaumont-Hague]] <ref name=Anquetil>Pierre Anquetil, ''La Hague fouille dans son passé'', éd. La Dépêche, Cherbourg, 1974, p. 60. </ref>. Formée de gardes sédentaires faisant partie de la défense du territoire, elle est commandée par le lieutenant commandant Alphonse Heubert <ref name=Anquetil/>. Elle n'a pas à combattre <ref name=Anquetil/>.

Version du 17 décembre 2013 à 17:59

La guerre franco-allemande, parfois appelée « guerre franco-prussienne », oppose le Second Empire français au royaume de Prusse et ses alliés du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871.

La défaite entraîne la chute de l'Empire français et la perte de l'Alsace-Lorraine [1].

Dans la Manche

Dès la déclaration de guerre, le port de Cherbourg est chargé d'appliquer le blocus des côtes allemandes en mer du Nord et en Baltique [2].

En novembre 1870, dans la région de Dreux (Eure), de nombreux Cherbourgeois incorporés dans le 3e bataillon de fusiliers marins participent au combat contre les Prussiens [2].

Un camp d'instruction fortifié est installé à Cherbourg [2]. Capable d'accueillir 250 000 hommes (sic), il n'est finalement pas utilisé [2].

Le feld-maréchal prussien Blucher, à la tête de 60 000 hommes, reçoit la mission d'envahir la Normandie [3]. Quinze mille de ces soldats sont chargés de s'emparer du département [3]. Le général Proteau fait élever des fortifications autour de Cherbourg [3]. Les Prussiens se présentent le 10 août 1815 [3]. Une négociation s'engage : une convention est signée qui fixe les limitent que les troupes françaises et prussiennes ne doivent pas franchir [3]. Finalement, l'armée prussienne rebrousse chemin dans la nuit du 23 au 24 septembre, après quarante jours de face-à-face. « Il n'y eut pas un coup de canon tiré et pas un homme tué : jamais blocus ne fut plus paisible » [3].

Une compagnie d'infanterie comptant 81 recrues est constituée pour appartenir au bataillon cantonal de Beaumont-Hague [4]. Formée de gardes sédentaires faisant partie de la défense du territoire, elle est commandée par le lieutenant commandant Alphonse Heubert [4]. Elle n'a pas à combattre [4].

Voir aussi

Notes et références

  1. Les territoires annexés comprennent le Bas-Rhin, les cinq sixièmes du Haut-Rhin, les trois quarts du département de la Moselle, un quart de celui de la Meurthe (divisions administratives de l'époque) et quelques communes situées dans l'est du département des Vosges. L'Alsace et la Lorraine demeureront allemandes jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Michel Hébert et Philippe Coligneaux, Cherbourg, coll. Mémoire en images, éd. Alan Sutton, 1996, p. 7.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 Voisin La Hougue, Histoire de la ville de Cherbourg (continuée de 1728 à 1835 par Vérusmor), Boulanger, 1835, pp. 328-329.
  4. 4,0 4,1 et 4,2 Pierre Anquetil, La Hague fouille dans son passé, éd. La Dépêche, Cherbourg, 1974, p. 60.