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Francis Scott Fitzgerald et Cherbourg

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F. Scott Fitzgerald en 1921.

Francis Scott Fitzgerald et Cherbourg

L'écrivain américain Francis Scott Fitzgerald (1896-1940) est passé à Cherbourg à une date qui n'est pas connue avec certitude, sans doute en 1925. Il débarquait d'un paquebot venu des États-Unis. Il mentionne la ville dans une courte note de ses Carnets, dans la rubrique « Descriptions de choses et atmosphères » [1].

- « Ils étaient là. Le brise-lames de Cherbourg, un serpent de pierre blanche, scintillait sur la mer à l'aube ; derrière lui, les toits rouges et les clochers et puis les jolies petites collines parsemées, dans un ordre réconfortant, de fermes qui ressemblaient à des jouets. "Vous aimez cet ordonnancement français ?“ semblaient-ils dire. "C'est censé être tout à fait charmant, mais si vous n'êtes pas d'accord, déplacez-les à votre gré - mettez la route ici, ce clocher là-bas. Cela a déjà été fait, et c'est toujours adorable au bout du compte."
C'était un dimanche matin, et Cherbourg était en grand col blanc et haut chapeau à dentelles. Des attelages tirés par des ânes et des voitures minuscules se déplaçaient au son incessant des cloches. » [2]||

Francis Scott Fitzgerald mentionne encore Cherbourg dans ses Carnets. À la rubrique « Scènes et situations », parmi ses « Voyages les plus agréables », il cite son trajet Cherbourg-Paris en cinquième position [3].

Notes et références

  1. Francis Scott Fitzegrald, The Notebooks, éd. Harcourt Brace Jovanovich, 1978.
  2. Francis Scott Fitzgerald, Carnets, éd. Fayard, 2002, p. 77.
  3. Francis Scott Fitzgerald, Carnets, éd. Fayard, 2002, p. 301.

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