Francis Scott Fitzgerald et Cherbourg
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Francis Scott Fitzgerald et Cherbourg
L'écrivain américain Francis Scott Fitzgerald (1896-1940) est passé à Cherbourg à une date qui n'est pas connue avec certitude, sans doute en 1925. Il débarquait d'un paquebot venu des États-Unis. Il mentionne la ville dans une courte note de ses Carnets, dans la rubrique « Descriptions de choses et atmosphères » [1].
- - « Ils étaient là. Le brise-lames de Cherbourg, un serpent de pierre blanche, scintillait sur la mer à l'aube ; derrière lui, les toits rouges et les clochers et puis les jolies petites collines parsemées, dans un ordre réconfortant, de fermes qui ressemblaient à des jouets. "Vous aimez cet ordonnancement français ?“ semblaient-ils dire. "C'est censé être tout à fait charmant, mais si vous n'êtes pas d'accord, déplacez-les à votre gré - mettez la route ici, ce clocher là-bas. Cela a déjà été fait, et c'est toujours adorable au bout du compte."
- C'était un dimanche matin, et Cherbourg était en grand col blanc et haut chapeau à dentelles. Des attelages tirés par des ânes et des voitures minuscules se déplaçaient au son incessant des cloches. » [2]||
Francis Scott Fitzgerald mentionne encore Cherbourg dans ses Carnets. À la rubrique « Scènes et situations », parmi ses « Voyages les plus agréables », il cite son trajet Cherbourg-Paris en cinquième position [3].