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==Biographie==
==Biographie==
Il poursuit ses études à Paris, d'abord à l'Institut d'études politiques (IEP) puis à l'École nationale d'administration (ENA).
Il est le fils de Jean-Louis Lamy, haut fonctionnaire international, et de Thérèse Maîtrejean <ref name=WW1>« Lamy, Francis », ''Who's who in France'', éd. Jacques Lafitte, 1994. </ref>.
 
Il poursuit ses études aux Écoles européennes de Varèse (Italie) et Bruxelles (Belgique), puis à Paris, d'abord à l'Institut d'études politiques (IEP), puis à l'École nationale d'administration (ENA) ([[1985]]) <ref name=WW1/>.


En [[1987]], il est auditeur au Conseil d'État, puis maître de requêtes en [[1990]].
En [[1987]], il est auditeur au Conseil d'État, puis maître de requêtes en [[1990]].


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Conseiller juridique au Conseil supérieur de l'audiovisuel de sa sortie de Matignon jusqu'en [[1998]] il est en parallèle médiateur du cinéma de [[1996]] à [[2006]] et professeur associé des universités sur la même période ainsi que commissaire du gouvernement près les formations de jugement du Conseil d'État entre 1996 à 2004.
De [[1993]] à [[1995]], il est conseiller technique au cabinet d'Édouard Balladur, Premier ministre, dont il est parent <ref>« L'ancien directeur de cabinet d'Édouard Balladur en garde à vue », ''Le Monde'', site internet, 21 septembre 2011 [http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/21/l-ancien-directeur-de-cabinet-d-edouard-balladur-en-garde-a-vue_1575410_823448.html ''(lire en ligne)''].</ref>. Membre de l'équipe de campagne présidentielle du Premier ministre, il présente les comptes de campagne devant les rapporteurs du Conseil constitutionnel, justifiant d'un dépôt en banque de {{unité|7|millions}} de francs en espèces par la vente de t-shirts, de gadgets et de quêtes. Cette position lui vaut d'être interrogé en [[2012]] dans le cadre de l'[[attentat de Karachi (2002)|affaire Karachi]] pour laquelle les juges suspectent un éventuel détournement de commissions sur des contrats d’armement avec l’Arabie Saoudite (Sawari II) et le Pakistan (Agosta) au profit de la campagne d’Édouard Balladur <ref>« Karachi: Balladur et Bazire mis en cause par l'ex-trésorier de campagne », ''Libération'', 28 avril 2012.</ref>. Finalement, le [[11 octobre]] 1995, le Conseil constitutionnel approuve le compte de campagne d'Édouard Balladur et le [[4 mars]] 2021 la Cour de justice de la République relaxe Édouard Balladur dans l'affaire Karachi.
 
Conseiller juridique au Conseil supérieur de l'audiovisuel de sa sortie de Matignon jusqu'en [[1998]], il est en parallèle médiateur du cinéma de [[1996]] à [[2006]] et professeur associé des universités sur la même période, ainsi que commissaire du gouvernement près les formations de jugement du Conseil d'État entre 1996 à 2004.


Conseiller d'État depuis [[2005]], il est nommé préfet de la Haute-Saône le [[6 mars]] [[2006]].
Conseiller d'État depuis [[2005]], il est nommé préfet de la Haute-Saône le [[6 mars]] [[2006]].
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Le [[31 octobre]] [[2008]], il est nommé préfet des Alpes-Maritimes.
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Du [[6 avril]] 2011 au [[11 juillet]] [[2012]], il est préfet d'Auvergne et du Puy-de-Dôme avant de réintégrer le Conseil d'État.
Du [[6 avril]] 2011 au [[11 juillet]] [[2012]], il est préfet de la région Auvergne et du Puy-de-Dôme avant de réintégrer le Conseil d'État.
 
Il préside la commission de contrôle du référendum d'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie en 2018, 2020 et 2021.


==Distinctions==
==Distinctions==
Il est chevalier de la Légion d'honneur et chevalier de l'Ordre national du mérite.
Il est officier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre national du mérite et officier des Arts et lettres.


{{Notes et références}}
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==Lien externe==
==Article connexe==
* [http://www.alpes-maritimes.pref.gouv.fr/sections/l_etat_en_06/la_prefecture/presentation_des_mis/le_prefet/ Biographie sur le site de la préfecture des Alpes-Maritimes]
* [[Lamy]]


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[[Catégorie:Biographie]]
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[[Catégorie:Titulaire de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Personnalité politique de la Manche]]
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Dernière version du 9 avril 2023 à 11:43

Francis Lamy, né à Cherbourg le 18 mars 1960, est une personnalité politique de la Manche, haut fonctionnaire de son état.

Biographie

Il est le fils de Jean-Louis Lamy, haut fonctionnaire international, et de Thérèse Maîtrejean [1].

Il poursuit ses études aux Écoles européennes de Varèse (Italie) et Bruxelles (Belgique), puis à Paris, d'abord à l'Institut d'études politiques (IEP), puis à l'École nationale d'administration (ENA) (1985) [1].

En 1987, il est auditeur au Conseil d'État, puis maître de requêtes en 1990.

Le 8 avril 1988, il se marie avec Béatrice de Boysson, , qui lui donne un enfant [1].

De 1993 à 1995, il est conseiller technique au cabinet d'Édouard Balladur, Premier ministre, dont il est parent [2]. Membre de l'équipe de campagne présidentielle du Premier ministre, il présente les comptes de campagne devant les rapporteurs du Conseil constitutionnel, justifiant d'un dépôt en banque de 7 millions de francs en espèces par la vente de t-shirts, de gadgets et de quêtes. Cette position lui vaut d'être interrogé en 2012 dans le cadre de l'affaire Karachi pour laquelle les juges suspectent un éventuel détournement de commissions sur des contrats d’armement avec l’Arabie Saoudite (Sawari II) et le Pakistan (Agosta) au profit de la campagne d’Édouard Balladur [3]. Finalement, le 11 octobre 1995, le Conseil constitutionnel approuve le compte de campagne d'Édouard Balladur et le 4 mars 2021 la Cour de justice de la République relaxe Édouard Balladur dans l'affaire Karachi.

Conseiller juridique au Conseil supérieur de l'audiovisuel de sa sortie de Matignon jusqu'en 1998, il est en parallèle médiateur du cinéma de 1996 à 2006 et professeur associé des universités sur la même période, ainsi que commissaire du gouvernement près les formations de jugement du Conseil d'État entre 1996 à 2004.

Conseiller d'État depuis 2005, il est nommé préfet de la Haute-Saône le 6 mars 2006.

Le 31 octobre 2008, il est nommé préfet des Alpes-Maritimes.

Du 6 avril 2011 au 11 juillet 2012, il est préfet de la région Auvergne et du Puy-de-Dôme avant de réintégrer le Conseil d'État.

Il préside la commission de contrôle du référendum d'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie en 2018, 2020 et 2021.

Distinctions

Il est officier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre national du mérite et officier des Arts et lettres.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 « Lamy, Francis », Who's who in France, éd. Jacques Lafitte, 1994.
  2. « L'ancien directeur de cabinet d'Édouard Balladur en garde à vue », Le Monde, site internet, 21 septembre 2011 (lire en ligne).
  3. « Karachi: Balladur et Bazire mis en cause par l'ex-trésorier de campagne », Libération, 28 avril 2012.

Article connexe