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(Catégorie:Maire de Saint-Lô)
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'''François Le Jolis de Villiers''', Alexandre Léonor, né à [[Villiers-Fossard]] en [[1760]], décédé en [[1845]], est un homme politique de la [[Manche]].
'''François Le Jolis de Villiers''', Alexandre Léonor, né à [[Villiers-Fossard]] le 13 juillet  [[1760]], décédé le 21 mai [[1845]], est un homme politique de la [[Manche]].


Il est élu député de la Manche en septembre [[1817]]. Il est réélu le 20 octobre [[1818]] et en novembre [[1820]]. Il siège jusqu'en [[1824]].
Il est élu député de la Manche en septembre [[1817]]. Il est réélu le 20 octobre [[1818]] et en novembre [[1820]]. Il siège jusqu'en [[1824]].
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Il est maire de Villiers-Fossard, puis de [[Saint-Lô]] de [[1800]] à [[1803]].
Il est maire de Villiers-Fossard, puis de [[Saint-Lô]] de [[1800]] à [[1803]].
==Biographie==
Il est mis, enfant, au collège de la Flèche. Il en sort à 16 ans, pour entrer en qualité de cadet, dans le régiment de Vermandois (Infanterie). L'ancien colonel ce ce régiment, le marquis de Timbrune, alors gouverneur de l'école militaire a distingué le jeune de Villiers ; il lui aplanit les premiers pas dans la carrière. Son protégé est reçu, après un an de service, officier dans le même régiment, avec lequel il va officier dans le même régiment, avec lequel il va en Corse. Il ne le quittera  qu'apès son mariage en [[1787]].
Comme on est en temps de paix, de Villiers occupe ses loisirs à des études variées. Le matin, il étudie la physique et la chimie ; le soir, la peinture et la musique.
Pendant son séjour en Corse, de Villiers a une sorte de pressentiment de l'élévation prochaine de la famille de Bonaparte. Il lui fait de fréquentes visites. Il évite les parvenus. Il désire vivre obscur.
À son retour de Corse, Le Jolis passe un semestre dans sa famille. Engagé plusieurs fois à passer quelques heures à l'abbaye de [[Savigny-le Vieux]], il résiste aux sollicitations du Prieur. Une dernière invitation est si pressante qu'il accepte d'y répondre. Quel n'est pas son étonnement de trouver une table splendide, des gentilhommes du voisinage en partie de plaisir, des festins suivis de bals où des femmes entretenyes par l'austère Vitalis. Le Jolis y passe huit jours. Il pense que des réformes sont urgentes.





Version du 30 novembre 2008 à 18:34

François Le Jolis de Villiers, Alexandre Léonor, né à Villiers-Fossard le 13 juillet 1760, décédé le 21 mai 1845, est un homme politique de la Manche.

Il est élu député de la Manche en septembre 1817. Il est réélu le 20 octobre 1818 et en novembre 1820. Il siège jusqu'en 1824.

Il est élu conseiller général de la Manche en 1791, puis en 1807 jusqu'en 1812 et en 1829 jusqu'en 1833. Il préside le conseil général de la Manche de 1808 à 1810.

Il est maire de Villiers-Fossard, puis de Saint-Lô de 1800 à 1803.

Biographie

Il est mis, enfant, au collège de la Flèche. Il en sort à 16 ans, pour entrer en qualité de cadet, dans le régiment de Vermandois (Infanterie). L'ancien colonel ce ce régiment, le marquis de Timbrune, alors gouverneur de l'école militaire a distingué le jeune de Villiers ; il lui aplanit les premiers pas dans la carrière. Son protégé est reçu, après un an de service, officier dans le même régiment, avec lequel il va officier dans le même régiment, avec lequel il va en Corse. Il ne le quittera qu'apès son mariage en 1787.

Comme on est en temps de paix, de Villiers occupe ses loisirs à des études variées. Le matin, il étudie la physique et la chimie ; le soir, la peinture et la musique.

Pendant son séjour en Corse, de Villiers a une sorte de pressentiment de l'élévation prochaine de la famille de Bonaparte. Il lui fait de fréquentes visites. Il évite les parvenus. Il désire vivre obscur.

À son retour de Corse, Le Jolis passe un semestre dans sa famille. Engagé plusieurs fois à passer quelques heures à l'abbaye de Savigny-le Vieux, il résiste aux sollicitations du Prieur. Une dernière invitation est si pressante qu'il accepte d'y répondre. Quel n'est pas son étonnement de trouver une table splendide, des gentilhommes du voisinage en partie de plaisir, des festins suivis de bals où des femmes entretenyes par l'austère Vitalis. Le Jolis y passe huit jours. Il pense que des réformes sont urgentes.