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==Biographie==
== Biographie ==
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Il se marie le [[22 septembre]] [[1890]] à [[Cherbourg]] avec Marie Victorine Le Blanc ([[1868]]-[[1962]]) qui lui donne deux enfants<ref>''geneanet.net'', consulté le 26 juillet 2017.</ref>.
Il se marie le [[22 septembre]] [[1890]] à [[Cherbourg]] avec Marie Victorine Le Blanc ([[1868]]-[[1962]]) qui lui donne deux enfants<ref>''geneanet.net'', consulté le 26 juillet 2017.</ref>.
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Il fait toute sa carrière dans la Royale. Contre-amiral en [[1913]], il commande durant deux ans la Division d’instruction de l’Océan. En [[1915]], sa division est incorporée à la 2{{e}} escadre légère et est ensuite chargée d’organiser la surveillance et la lutte anti-sous-marine à l’entrée de la [[Manche (mer)|Manche]]. Il est promu vice-amiral en [[1916]].
Il fait toute sa carrière dans la Royale. Contre-amiral en [[1913]], il commande durant deux ans la Division d’instruction de l’Océan. En [[1915]], sa division est incorporée à la 2{{e}} escadre légère et est ensuite chargée d’organiser la surveillance et la lutte anti-sous-marine à l’entrée de la [[Manche (mer)|Manche]]. Il est promu vice-amiral en [[1916]].


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Après la [[Première Guerre mondiale|guerre]], il est président du Souvenir français <ref name=Hamel>Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.</ref>.  


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Il est élu membre titulaire de la [[Société nationale académique de Cherbourg]] le {{date|1|février|1932}} <ref name=Societe/>.
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Il l'auteur de travaux de référence sur le magnétisme terrestre<ref name=of/>.
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==Distinction==
== Distinction ==
Il est grand officier de la Légion d’honneur.
* Légion d'honneur :  « Grand officier » ({{date-|19/6/1921}}) ; « Commandeur » ({{date-|11/10/1915}}) ; « Officier » ({{date-|3/2/1903}}) ; « Chevalier » ({{date-|29/12/1887}}) <ref name=LH1>{{Source Leonore| Cote=LH//1524/4 | Permalien=https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/218336 }}</ref><ref name=LH2>{{Source Leonore| Cote=19800035/23/2906 | Permalien=https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/218339 }}</ref>


==Hommage==
== Hommage ==
Une [[Rue du Vice-amiral-Le Cannelier (Cherbourg-Octeville)|rue de Cherbourg]] perpétue son souvenir.
Une [[Rue du Vice-amiral-Le Cannelier (Cherbourg-Octeville)|rue de Cherbourg]] perpétue son souvenir.


==Bibliographie==
== Bibliographie ==
*Jean-Pierre Marin, ''François-Octave Le Cannellier, amiral normand (1855-1933)'', livre premier, « La Révélation », 442 p., livre deuxième, « L'accomplissement », 500 p., éd. L'Harmattan, Paris, 2016
* Jean-Pierre Marin, ''François-Octave Le Cannellier, amiral normand (1855-1933)'', livre premier, « La Révélation », 442 p., livre deuxième, « L'accomplissement », éd. L'Harmattan, Paris, 2016, 500 p.


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==Article connexe==
== Article connexe ==
*[[Le Cannelier]]
* [[Le Cannelier]]


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François Octave Le Cannellier, né à Barneville le 14 décembre 1855 [1] et mort à Cherbourg le 5 décembre 1933 [2], est une personnalité militaire et scientifique de la Manche.

Biographie

François-Octave Le Cannellier est le second fils d'Alphonse Le Cannellier (1826-1890), médecin à Barneville, âgé de vingt-neuf ans, et d'Augustine Vaultier (1831-1890), son épouse, ménagère, âgée de vingt-trois ans, domiciliés à l'Ancien Presbytère de Barneville.

Il fait ses études au lycée de Cherbourg [3], puis entre en 1872 à l'École navale à Brest (Finistère) [3].

Il se marie le 22 septembre 1890 à Cherbourg avec Marie Victorine Le Blanc (1868-1962) qui lui donne deux enfants[4].

Il est de la première grande expédition autour du Cap Horn et de la Terre de Feu (1882-1883)[5]. Il devient par la suite proche de l'explorateur Jean Charcot[5].

Il fait toute sa carrière dans la Royale. Contre-amiral en 1913, il commande durant deux ans la Division d’instruction de l’Océan. En 1915, sa division est incorporée à la 2e escadre légère et est ensuite chargée d’organiser la surveillance et la lutte anti-sous-marine à l’entrée de la Manche. Il est promu vice-amiral en 1916.

Après la guerre, il est président du Souvenir français [6].

Il est élu membre titulaire de la Société nationale académique de Cherbourg le 1er février 1932 [3].

Il est vice-président de l'Œuvre antituberculeuse de Cherbourg [7].

Il l'auteur de travaux de référence sur le magnétisme terrestre[5].

Distinction

  • Légion d'honneur : « Grand officier » () ; « Commandeur » () ; « Officier » () ; « Chevalier » () [8][2]

Hommage

Une rue de Cherbourg perpétue son souvenir.

Bibliographie

  • Jean-Pierre Marin, François-Octave Le Cannellier, amiral normand (1855-1933), livre premier, « La Révélation », 442 p., livre deuxième, « L'accomplissement », éd. L'Harmattan, Paris, 2016, 500 p.

Notes et références

  1. ↑ Naissance : « Acte n° 53 » — Archives de la Manche ­— (NMD) Barneville 1853-1862 (3E 31/8) — Vue : 105/401 —
  2. ↑ 2,0 et 2,1 Archives nationales, base de données Léonore, dossier Légion d’honneur (19800035/23/2906) (consulter en ligne)
  3. ↑ 3,0 3,1 et 3,2 Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XXIII, 1942, p. 18-19.
  4. ↑ geneanet.net, consulté le 26 juillet 2017.
  5. ↑ 5,0 5,1 et 5,2 Pascal Simon, « Histoire militaire. Le Cannellier, l’amiral normand redécouvert », Ouest-France, site internet, 17 juillet 2017 (lire en ligne).
  6. ↑ Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.
  7. ↑ Raymond Lefèvre, Histoire anecdotique de Cherbourg à l'intention de nos écoliers, éd. Cherbourg-Éclair, 1941, rééditée en 1973 par La Dépêche.
  8. ↑ Archives nationales, base de données Léonore, dossier Légion d’honneur (LH//1524/4) (consulter en ligne)

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