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La '''digue de Cherbourg''' est une construction maritime qui ferme la [[rade de Cherbourg]].
La '''digue de Cherbourg''' est une construction maritime qui ferme la [[rade de Cherbourg]].


Elle s'étend sur 7 km, de la pointe de [[Querqueville]], jusqu'à l'[[île Pelée]] et [[Collignon]]. Elle se compose de trois parties : à l'ouest, la [[digue de Querqueville]], la digue du centre (ou ''digue du large'') et la digue de l'est, séparées par deux passes.
Elle s'étend sur 7 km, de la pointe de [[Querqueville]], jusqu'à l'[[île Pelée]] et Collignon. Elle se compose de trois parties : à l'ouest, la [[digue de Querqueville]], la digue du centre (ou ''digue du large'') et la digue de l'est, séparées par deux passes. Sa construction, commencée au 18{{e}} siècle à l'initiative de [[Louis XVI et la Manche|Louis XVI]], elle est achevée en [[1858]] par [[Napoléon III et la Manche|Napoléon III]].


[[Fichier:Cherbourg-Digue-ouest-grande-rade.jpg|thumb|right||La digue de l'ouest.]]
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* la passe de l'est, large de 700 m, utilisée par les bateaux à faible tirant d'eau (car-ferries, navires de commerce et de pêche...).
* la passe de l'est, large de 700 m, utilisée par les bateaux à faible tirant d'eau (car-ferries, navires de commerce et de pêche...).


Des forts sont construits sur la digue, ou à proximité.
Des forts sont construits sur la digue, ou à proximité : le fort de l'ouest, le fort du centre, le fort de l'est, le fort de l'île Pelée, et, tout à l'ouest, le [[fort de Chavagnac]], construit en retrait de la digue de Querqueville.
 
==Bibliographie==
; ''Livres''
* « Exemple de rade aménagée », ''Notions de travaux maritimes'', École spéciale des travaux publics, Paris, 1912
 
; ''Articles''
* Noël, « Discussion historique sur la digue de Cherbourg », ''Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg'', vol. VII, 1856
* Hervé Pillevain, « Les fortifications de Cherbourg du XVII{{e}} au XIX{{e}} siècle », ''Monuments historiques'', n° 159, octobre-novembre 1988
 
==Articles connexes==
* [[Port militaire de Cherbourg]]
* [[Louis de La Couldre de La Bretonnière]]
* [[Louis-Alexandre de Cessart]]
 
==Lien externe==
* [http://www.youtube.com/watch?v=a-puTFBicT0&feature=youtu.be Documentaire des Films André Guéret sur ''You Tube'']


==Notes et références==
==Notes et références==

Version du 8 février 2012 à 12:06

Au premier plan, le fort de l'est.

La digue de Cherbourg est une construction maritime qui ferme la rade de Cherbourg.

Elle s'étend sur 7 km, de la pointe de Querqueville, jusqu'à l'île Pelée et Collignon. Elle se compose de trois parties : à l'ouest, la digue de Querqueville, la digue du centre (ou digue du large) et la digue de l'est, séparées par deux passes. Sa construction, commencée au 18e siècle à l'initiative de Louis XVI, elle est achevée en 1858 par Napoléon III.

La digue de l'ouest.
  • la digue de l'ouest part de la terre, à Querqueville. Construite entre 1889 et 1896, elle mesure 1 200 m de long. Elle est équipée d'un poste pétrolier.
  • la digue du centre, terminée en 1853, mesure 3 750 m de long. Elle dispose d'un fort à chacune de ses extrémités : le fort de l'ouest et le fort de l'est, ainsi qu'un troisième fort en son milieu. Cette « muraille de granit d'une largeur de 200 mètres à sa base et d'une hauteur de 27 mètres, maintient un ample parapet de 11 mètres au-dessus des plus hautes mers, et donne sur 1 500 hectares un plan d'eau calme par les plus grandes tempêtes[1] ».
  • la digue de l'est, terminée en 1897, part de la plage de Collignon à Tourlaville et aboutit à l'île Pelée après avoir fait un coude.

On accède à la rade par deux passes :

  • la passe de l'ouest, large de 1 100 m, est utilisée par les bateaux d'un tirant d'eau pouvant aller jusqu'à 12 m.
  • la passe de l'est, large de 700 m, utilisée par les bateaux à faible tirant d'eau (car-ferries, navires de commerce et de pêche...).

Des forts sont construits sur la digue, ou à proximité : le fort de l'ouest, le fort du centre, le fort de l'est, le fort de l'île Pelée, et, tout à l'ouest, le fort de Chavagnac, construit en retrait de la digue de Querqueville.

Bibliographie

Livres
  • « Exemple de rade aménagée », Notions de travaux maritimes, École spéciale des travaux publics, Paris, 1912
Articles
  • Noël, « Discussion historique sur la digue de Cherbourg », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. VII, 1856
  • Hervé Pillevain, « Les fortifications de Cherbourg du XVIIe au XIXe siècle », Monuments historiques, n° 159, octobre-novembre 1988

Articles connexes

Lien externe

Notes et références

  1. a. i., Cherbourg et ses environs, la Hague, le Val de Saire, Michel Lemonnier éditeur, Saint-Germain-en-Laye, 1964.