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==Un peintre animalier et paysagiste==
==Un peintre animalier et paysagiste==
[[Fichier:Cyprien levavasseur affiche.jpg|thumb|Affiche de 1906]]
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Fils de l'artiste-peintre saint-lois Pierre Le Vavasseur et de Marguerite Boursin, Cyprien Le Vavasseur fait ses études au collège d'Avranches <ref name=Osmond>[[Alphonse Osmond]], ''En flânant dans les rues d'une petite ville'', impr. Oberthur, Rennes, 1948, pp. 89-90. </ref>.  
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Né à Avranches comme son frère [[Maxime Le Vavasseur|Maxime]] qui fut le plus jeune amiral de France, il se distingue très jeune par ses talents de peintre animalier et paysagiste <ref>Jean-François Hamel, René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome  3, éd. Eurocibles, Marigny, ISBN 2914541171. </ref>. Il se consacre alors à la peinture, sous la direction de son père, réputé pour ses scènes de la vie rurale <ref name="st">« Les artistes de Saint-Jean-le-Thomas », ''saintjeanlethomas.net'', consultée le 11 août 2016 [http://www.saintjeanlethomas.net/Les-artistes-de-Saint-Jean-le-Thomas_a62.html ''(lire en ligne)''].</ref>, avant de devenir l'élève de J. Lefèvre et Damoye <ref name=Osmond/>. Il suit les cours de l'école des Beaux-Arts de Paris et participe au Salon des artistes français <ref name=st/>.
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Version du 2 novembre 2018 à 11:55

Cyprien Louis Pierre Edmond Le Vavasseur, né à Avranches le 23 septembre 1866, mort à Avranches le 31 décembre 1924, est un artiste peintre de la Manche.

Un peintre animalier et paysagiste

Affiche de 1906

Fils de l'artiste-peintre saint-lois Pierre Le Vavasseur et de Marguerite Boursin, Cyprien Le Vavasseur fait ses études au collège d'Avranches[1].

Né à Avranches comme son frère Maxime qui fut le plus jeune amiral de France, il se distingue très jeune par ses talents de peintre animalier et paysagiste [2]. Il se consacre alors à la peinture, sous la direction de son père, réputé pour ses scènes de la vie rurale [3], avant de devenir l'élève de J. Lefèvre et Damoye [1]. Il suit les cours de l'école des Beaux-Arts de Paris et participe au Salon des artistes français [3].

Il épouse Marie-Louise Tronchon, originaire de Saint-Jean-le-Thomas [3].

Il est aussi l'auteur de nombreux tableaux représentant les foires et les marchés de l'Avranchin. Travailleur acharné, il laisse une production énorme. « C'est un des peintres qui a le plus enrichi notre folklore d'œuvres précieuses, il n'est pas un coin de nos fermes, de nos villages, de nos sites intéressants, de nos grèves, qui n'ait été de la part de ce bon et loyal artiste l'objet d'un tableau charmant » [1].

Il meurt à 58 ans, à son domicile avranchinais, place Carnot [1].

La majeure partie de son œuvre, principalement dédiée aux scènes de la vie rurale locale disparaît lors des bombardements de la Libération en 1944. Il en est de même de sa résidence avranchinaise[3].

En 2003, l'association Saint-Jean des Arts organise une rétrospective des œuvres de l'artiste, à Saint-Jean-le-Thomas, espace Jacques-Auriac [3].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Alphonse Osmond, En flânant dans les rues d'une petite ville, impr. Oberthur, Rennes, 1948, pp. 89-90.
  2. Jean-François Hamel, René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3, éd. Eurocibles, Marigny, ISBN 2914541171.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 « Les artistes de Saint-Jean-le-Thomas », saintjeanlethomas.net, consultée le 11 août 2016 (lire en ligne).