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La '''congrégation des Augustines hospitalières de Coutances''' est une ancienne congrégation religieuse féminine de [[Coutances]].
La '''congrégation des Augustines hospitalières de Coutances''' est une ancienne congrégation religieuse féminine de [[Coutances]].
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Le couvent des religieuses augustines hospitalières de [[Coutances]] est fondé en juillet [[1644]] par [[Marie-Madeleine de la Hunaudière]], première supérieure, pour aider le service des malades ; service assuré depuis 1217 par les frères augustins établis dans l’[[Centre hospitalier de Coutances|Hôtel-Dieu]], fondé par l’évêque [[Hugues de Morville]] en [[1209]], et destiné à héberger les voyageurs et les pèlerins, mais aussi à assister les pauvres. La création de ce couvent s'inscrit également dans la réponse des catholiques à l'influence croissante des [[Protestantisme dans la Manche|protestants]], par la fondation, à cette époque, de monastères, de couvents et d'abbayes.
Le couvent des religieuses augustines hospitalières de [[Coutances]] est fondé en juillet [[1644]] par [[Marie-Madeleine de la Hunaudière]], première supérieure, pour aider le service des malades ; service assuré depuis 1217 par les frères augustins établis dans l’[[Centre hospitalier de Coutances|Hôtel-Dieu]], fondé par l’évêque [[Hugues de Morville]] en [[1209]], et destiné à héberger les voyageurs et les pèlerins, mais aussi à assister les pauvres. La création de ce couvent s'inscrit également dans la réponse des catholiques à l'influence croissante des [[Protestantisme dans la Manche|protestants]], par la fondation, à cette époque, de monastères, de couvents et d'abbayes.
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En [[1836]], pendant la [[Coutances#Coutances sous la Monarchie de Juillet|monarchie de Juillet]], l'hospice des sœurs Augustines héberge 175 indigents et recueille près de 200 enfants trouvés, un nouveau né sur quatre étant abandonné. Le pensionnat, maison d'éducation et d'instruction, accueille entre 15 et 20 jeunes filles.<ref>[[Jean Quellien]], « Coutances en 1836 », ''Annales de Normandie'', 36{{e}} année, n° 3, 1986, p. 253-278 ([http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/annor_0003-4134_1986_num_36_3_1744 ''lire en ligne'']).</ref>
En [[1836]], pendant la [[Coutances#Coutances sous la Monarchie de Juillet|monarchie de Juillet]], l'hospice des sœurs Augustines héberge 175 indigents et recueille près de 200 enfants trouvés, un nouveau né sur quatre étant abandonné. Le pensionnat, maison d'éducation et d'instruction, accueille entre 15 et 20 jeunes filles.<ref>[[Jean Quellien]], « Coutances en 1836 », ''Annales de Normandie'', 36{{e}} année, n° 3, 1986, p. 253-278 ([http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/annor_0003-4134_1986_num_36_3_1744 ''lire en ligne'']).</ref>
En [[1966]], la congrégation des Augustines de Coutances est absorbée par les Augustines du Précieux Sang, congrégation enseignante et hospitalière fondée en 1226 à Arras (Pas-de-Calais), qui fusionne à son tour, en [[1976]], avec les Augustines de l'Hôtel-Dieu de Paris, pour former la congrégation des Augustines de Notre-Dame de Paris.<ref>Bibliothèque nationale de France, ''Notice des Augustines du Précieux Sang'' [consulté le 10 février 2018] ([http://data.bnf.fr/11999535/augustines_du_precieux_sang/ ''lire en ligne'']).</ref>


== Personnalités liées à la congrégation ==
== Personnalités liées à la congrégation ==

Version du 10 février 2018 à 19:44

La congrégation des Augustines hospitalières de Coutances est une ancienne congrégation religieuse féminine de Coutances.

Le couvent des religieuses augustines hospitalières de Coutances est fondé en juillet 1644 par Marie-Madeleine de la Hunaudière, première supérieure, pour aider le service des malades ; service assuré depuis 1217 par les frères augustins établis dans l’Hôtel-Dieu, fondé par l’évêque Hugues de Morville en 1209, et destiné à héberger les voyageurs et les pèlerins, mais aussi à assister les pauvres. La création de ce couvent s'inscrit également dans la réponse des catholiques à l'influence croissante des protestants, par la fondation, à cette époque, de monastères, de couvents et d'abbayes.

Dès sa création, la congrégation se voit confier la direction de l’hôpital de Bayeux (Calvados) et du monastère des religieuses de la Miséricorde de Jésus.

En 1836, pendant la monarchie de Juillet, l'hospice des sœurs Augustines héberge 175 indigents et recueille près de 200 enfants trouvés, un nouveau né sur quatre étant abandonné. Le pensionnat, maison d'éducation et d'instruction, accueille entre 15 et 20 jeunes filles.[1]

En 1966, la congrégation des Augustines de Coutances est absorbée par les Augustines du Précieux Sang, congrégation enseignante et hospitalière fondée en 1226 à Arras (Pas-de-Calais), qui fusionne à son tour, en 1976, avec les Augustines de l'Hôtel-Dieu de Paris, pour former la congrégation des Augustines de Notre-Dame de Paris.[2]

Personnalités liées à la congrégation

Bibliographie

  • Paul Le Cacheux, Essai historique sur l'Hôtel-Dieu de Coutances, l'hôpital général et les Augustines hospitalières depuis l'origine jusqu'à la Révolution, avec cartulaire général, Paris, A. Picard et fils, 1895-1899
  • Joseph Toussaint, L'Hôtel-Dieu de Coutances, les Augustines et l'hôpital général, huit siècles d'histoire régionale (Études et documents d'histoire de Basse-Normandie), Coutances, Éditions OCEP, 1967

Notes et références

  1. Jean Quellien, « Coutances en 1836 », Annales de Normandie, 36e année, n° 3, 1986, p. 253-278 (lire en ligne).
  2. Bibliothèque nationale de France, Notice des Augustines du Précieux Sang [consulté le 10 février 2018] (lire en ligne).