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Le '''château de Commines''' est un monument de la [[Manche]], situé à [[Saint-Lô]].
Le '''château de Commines''' est un monument de la [[Manche]] situé à [[Saint-Lô]].


Construite à la fin du XIX{{e}} siècle par Arthur de Commines de Marcilly, cette maison bourgeoise s'élève sur la [[Route de Carentan (Saint-Lô)|route de Carentan]]<ref name=dico>[[Philippe Bertin]] et Jean-Paul Viart, ''DicoCité illustré de Saint-Lô'', R&Co, 2013</ref>.
==Histoire==
À la fin du XIX{{e}} siècle, Arthur de Commines de Marcilly construit cette maison bourgeoise aujourd'hui au 530, [[Route de Carentan (Saint-Lô)|route de Carentan]] <ref name=dico>[[Philippe Bertin]] et Jean-Paul Viart, ''DicoCité illustré de Saint-Lô'', R&Co, 2013. </ref>.


Son fils, Henri, en est chassé en [[1941]] par l'armée allemande, qui y installe le quartier général du 84{{e}} Corps et [[Erich Marcks]]. En [[1942]], un bunker est construit dans le parc pour abriter l'état major<ref name=dico/>.  
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[[Catégorie:Château de la Manche|Saint-, Commines]]
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[[Catégorie:Château de la Manche|Saint-Lo, Commines]]
[[Catégorie:Monument de Saint-Lô]]
[[Catégorie:Monument de Saint-Lô]]

Dernière version du 6 décembre 2022 à 19:29

Le château de Commines est un monument de la Manche situé à Saint-Lô.

Histoire

À la fin du XIXe siècle, Arthur de Commines de Marcilly construit cette maison bourgeoise aujourd'hui au 530, route de Carentan [1].

Son fils, Henri, en est chassé en 1941 par l'armée allemande, qui y installe le quartier général du 84e Corps d'armée et Erich Marcks. En 1942, un bunker est construit dans le parc pour abriter l'état major [1].

Les bombardements de 1944 l'épargnent [1].

En 1944.

Alors que le bunker devient abri anti-atomique pour le préfet de la Manche, avec un poste de commandement en cas d'incident nucléaire [2], l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre s'y installe jusqu'à sa vente, en 1963 au conseil général, qui y loge le Service départemental d'incendie et de secours de la Manche (SDIS). La ville s'en porte acquéreur pour en faire une maison des associations [1].

En décembre 1999, le château, vétuste, est vendu par la municipalité pour ne pas assumer les travaux. Il est transformé en résidence avec 14 logements [1].

Situation

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Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Philippe Bertin et Jean-Paul Viart, DicoCité illustré de Saint-Lô, R&Co, 2013.
  2. Alain Fergent, « Promenades insolites : Le bunker, château… fort », La Manche libre, 19 novembre 2010.

Lien externe