Achille Le Fourdrey
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Achille Le Fourdrey, né à Cherbourg le 2 avril 1803, mort à Brest (Finistère) le 15 décembre 1854, est une personnalité protestante de la Manche.
Fils de Guillaume Le Fourdrey, juge de paix, il est élevé dans un catholicisme « sans doute assez tiède » [1]. Sa rencontre avec le protestantisme a lieu à l'âge de 14 ans par l'intermédiaire d'Amice Olivier, un pasteur méthodiste venu d'Aurigny établir à Cherbourg une petite communauté protestante [1]. Après avoir étudié l'écriture sainte, il se convertit au protestantisme et commence à évangéliser dans les environs de Cherbourg [2]. Il quitte bientôt Cherbourg pour Caen (Calvados), où il devient avocat [2]. Il s'établit ensuite à Londres (Angleterre), où il étudie la théologie sous la direction de John Pye-Smith, avant d'être consacré au Saint-Ministère [2].
Il se marie en 1826, sans doute à [[Guernesey, avec Suzanne Élisabeth Dumaresq (1804-1881), née dans l'île, qui lui donne deux enfants : Adrienne, Augusta Blanche et Érnestine [1].
En 1832, la Société évangélique de France le dépêche à Brest, où il organise la communauté locale et bien au-delà, jusqu'à Lorient (Morbihan) [2]. En 1852, il obtient de l'État la création d'un Consistoire de Bretagne, établi à Brest [1]. Pour Jean-Yves Caluer, il ne fait aucun doute que le rôle d'Achille Le Fourdrey a été » fondamental » dans l'établissement du protestantisme en Bretagne occidentale puisqu'il créa également des foyers à Quimper, Morlaix et Landerneau (Finistère) [1].
Il meurt à Brest, à 51 ans.