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Afin d'abriter les dirigeables qui doivent contrer les sous-marins allemands durant la Première Guerre mondiale, un premier hangar est bâti en bois à Écausseville en 1917. Un second, en béton, est construit entre 12 novembre 1917 au 18 août 1919 pour le compléter. Selon le procédé de Hennebique, 2 540 tuiles en béton produites sur place reposent sur un comble parabolique de 12 mètres de rayon articulé à la base du rayon et au sommet, et une charpente de 25 fermes en béton armé, formant un bâtiment de 150 mètres sur 24, avec une hauteur de 28 mètres. Le ciment provient de l'usine du Ham, les châssis vitrés de Saint-Gobain (Aisne). La grande porte à deux battants, nécessitant six hommes pour l'actionner depuis la tourelle de manœuvre, est posée en 1920 au nord-ouest du bâtiment.
N'abritant des dirigeables qu'une seule fois, les hangars sont désaffectés en 1927, celui en bois est rasé en 1931. L'autre sert de stockage à la Marine, aux Allemands et aux Américains.
Dernier bâtiment de ce type en France, le hangar est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 7 janvier 2003. Propriété de la communauté de communes depuis 2008, il est valorisé par l'association des Amis du hangar.