« Rue du Grand-Tertre (Avranches) » : différence entre les versions
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Imposante propriété datant du 17{{e}} siècle. Il appartient successivement aux Boëssel du Buisson, de Pracontal, {{Dr}} Joseph Laurent, Jules Le Bon de la Boutraye, ancien consul général mort en [[1852]]<ref>« Réminiscences avranchinaises », ''Mémoires de la Société d'archéologie... d'Avranches, Mortain, et Granville'', janvier 1902, p. 114 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6488916t/f122.item. ''(lire en ligne)'']</ref>. | |||
Il héberge des religieuses<ref name=AM>Anthony Moisson, « Le manoir de la rue du Grand-Tertre bientôt restauré », ''Ouest-France'', 22 mai 2018 [https://www.ouest-france.fr/normandie/avranches-50300/avranches-l-ancienne-maison-close-bientot-rehabilitee-5773415 ''(lire en ligne)'']</ref> jusqu'en [[1907]] où le propriétaire en fait une maison close, appelée « The Trianon gay house ». La loi Marthe-Richard du 13 avril 1946 impose la fermeture des « maisons de tolérance », si bien qu'après délibération municipale, l'établissement est fermé en [[1946]] et redevient une simple habitation<ref name = APD>Sylvette Gauchet, Michel Coupard, Jack Lecoq, ''Avranches, promenades et découvertes'', éd. Alizé. CdJ, 2008, p.82</ref>. | Il héberge des religieuses<ref name=AM>Anthony Moisson, « Le manoir de la rue du Grand-Tertre bientôt restauré », ''Ouest-France'', 22 mai 2018 [https://www.ouest-france.fr/normandie/avranches-50300/avranches-l-ancienne-maison-close-bientot-rehabilitee-5773415 ''(lire en ligne)'']</ref> jusqu'en [[1907]] où le propriétaire en fait une maison close, appelée « The Trianon gay house ». La loi Marthe-Richard du 13 avril 1946 impose la fermeture des « maisons de tolérance », si bien qu'après délibération municipale, l'établissement est fermé en [[1946]] et redevient une simple habitation<ref name = APD>Sylvette Gauchet, Michel Coupard, Jack Lecoq, ''Avranches, promenades et découvertes'', éd. Alizé. CdJ, 2008, p.82</ref>. | ||
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==Commerces et activités== | |||
* N° 15 : Florian Laville, osthéopathe <ref>''Pages jaunes'', site internet, 2024.</ref> | |||
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Dernière version du 28 mars 2024 à 20:04
La rue du Grand-Tertre est une voie d'Avranches.
C'était autrefois une des entrées principales de la ville puisqu'elle permettait d'accéder à la porte de Ponts.
Situation
Rue étroite, escarpée et sinueuse, elle prolonge la rue de Lille, à partir du carrefour avec la rue de Geôle et le boulevard des Abrincates. Elle descend à la rue de la Liberté. Elle est rejointe par la rue Pendante et la rue Crève-Cœur.
Bâtiment remarquable
- Le manoir de la Roche-Plate
Imposante propriété datant du 17e siècle. Il appartient successivement aux Boëssel du Buisson, de Pracontal, Dr Joseph Laurent, Jules Le Bon de la Boutraye, ancien consul général mort en 1852[1].
Il héberge des religieuses[2] jusqu'en 1907 où le propriétaire en fait une maison close, appelée « The Trianon gay house ». La loi Marthe-Richard du 13 avril 1946 impose la fermeture des « maisons de tolérance », si bien qu'après délibération municipale, l'établissement est fermé en 1946 et redevient une simple habitation[3].
Me Fernand Le Prieur l'achète en 1957 et y exerce son métier d'avocat[2]. Situé près du carrefour avec la rue Crève-Cœur, le manoir est entouré de remparts où, depuis les années 1980, sont accrochées les lettres AVRANCHES à la manière d'Hollywood[2].
Commerces et activités
- N° 15 : Florian Laville, osthéopathe [4]
Notes et références
- ↑ « Réminiscences avranchinaises », Mémoires de la Société d'archéologie... d'Avranches, Mortain, et Granville, janvier 1902, p. 114 (lire en ligne)
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Anthony Moisson, « Le manoir de la rue du Grand-Tertre bientôt restauré », Ouest-France, 22 mai 2018 (lire en ligne)
- ↑ Sylvette Gauchet, Michel Coupard, Jack Lecoq, Avranches, promenades et découvertes, éd. Alizé. CdJ, 2008, p.82
- ↑ Pages jaunes, site internet, 2024.