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Le '''prieuré Saint-Jacques''' de [[Saint-James]] est un édifice catholique de la [[Manche]]. | Le '''prieuré Saint-Jacques''' de [[Saint-James]] est un édifice catholique de la [[Manche]]. | ||
En [[1027]], les ducs normands, Robert le Magnifique (père de [[Guillaume le Conquérant]]) et Richard III (son oncle), fondent le premier prieuré et son [[Église Saint-Jacques (Saint-James)|église dédiée à Saint-Jacques]]. Il est alors donné aux bénédictins de l'abbaye royale de Fleury-sur-Loire, aujourd'hui dans le département de la Nièvre | ==Histoire== | ||
En [[1027]], les ducs normands, Robert le Magnifique (père de [[Guillaume le Conquérant]]) et Richard III (son oncle), fondent le premier prieuré et son [[Église Saint-Jacques (Saint-James)|église dédiée à Saint-Jacques]]. Il est alors donné aux bénédictins de l'abbaye royale de Fleury-sur-Loire, aujourd'hui dans le département de la Nièvre <ref name=OF>« Les sœurs quittent le prieuré Saint-Jacques », ''Ouest-France'', site internet, 15 avril 2016 [https://www.ouest-france.fr/normandie/avranches-50300/les-soeurs-quittent-le-prieure-saint-jacques-4168038 ''(lire en ligne)'']</ref> | |||
À cette époque, le prieuré s'élève près de l'église et son cloître est au sud (à la fin du 17{{e}} siècle, il en existe encore des vestiges) | À cette époque, le prieuré s'élève près de l'église et son cloître est au sud (à la fin du 17{{e}} siècle, il en existe encore des vestiges) <ref name = Menard10> [[Victor Ménard]], ''Histoire de la ville et du château de Saint-James de Beuvron'', impr. de A. Perrin, Avranches, 1897, p.10 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k143436h/f24.item ''(lire en ligne)'']</ref>. | ||
Lors de la Révolution, le prieuré est fermé et tombe en ruines | Lors de la [[Révolution française dans la Manche|Révolution]], le prieuré est fermé et tombe en ruines <ref name = gazette>« Départ des Sœurs de la congrégation de Jésus-Crucifié », ''La Gazette de la Manche'', 20 avril 2016</ref>. | ||
En 1804, une petite communauté de religieuses trinitaires s'établit à Saint-James. Elles sont d'abord installées dans la maison du Clos-Tardif, qu'elles doivent quitter en 1807 pour loger en ville. Mme Louiche, propriétaire de l'ancien prieuré leur vend le [[5 mai]] [[1808]]<ref>Victor Ménard, ''opus cité'', p. 372 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k143436h/f386. ''(lire en ligne)'']</ref>. Le prieuré revient ainsi à ses premières fonctions. Totalement cloîtrées, elles consacrent leur temps à la contemplation et à l'enseignement à des élèves pensionnaires<ref name=gazette/>. Elles doivent abandonner l'enseignement en 1904<ref name=gazette/>. | En [[1804]], une petite communauté de religieuses trinitaires s'établit à Saint-James. Elles sont d'abord installées dans la maison du Clos-Tardif, qu'elles doivent quitter en [[1807]] pour loger en ville. Mme Louiche, propriétaire de l'ancien prieuré leur vend le [[5 mai]] [[1808]] <ref>Victor Ménard, ''opus cité'', p. 372 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k143436h/f386. ''(lire en ligne)'']</ref>. Le prieuré revient ainsi à ses premières fonctions. Totalement cloîtrées, elles consacrent leur temps à la contemplation et à l'enseignement à des élèves pensionnaires<ref name=gazette/>. Elles doivent abandonner l'enseignement en [[1904]]<ref name=gazette/>. | ||
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Le prieuré Saint-Jacques de Saint-James est un édifice catholique de la Manche.
Histoire
En 1027, les ducs normands, Robert le Magnifique (père de Guillaume le Conquérant) et Richard III (son oncle), fondent le premier prieuré et son église dédiée à Saint-Jacques. Il est alors donné aux bénédictins de l'abbaye royale de Fleury-sur-Loire, aujourd'hui dans le département de la Nièvre [1]
À cette époque, le prieuré s'élève près de l'église et son cloître est au sud (à la fin du 17e siècle, il en existe encore des vestiges) [2].
Lors de la Révolution, le prieuré est fermé et tombe en ruines [3].
En 1804, une petite communauté de religieuses trinitaires s'établit à Saint-James. Elles sont d'abord installées dans la maison du Clos-Tardif, qu'elles doivent quitter en 1807 pour loger en ville. Mme Louiche, propriétaire de l'ancien prieuré leur vend le 5 mai 1808 [4]. Le prieuré revient ainsi à ses premières fonctions. Totalement cloîtrées, elles consacrent leur temps à la contemplation et à l'enseignement à des élèves pensionnaires[3]. Elles doivent abandonner l'enseignement en 1904[3].
Après les religieuses de Saint-Thomas-de-Villeneuve et les sœurs de la Miséricorde de Sées, les sœurs la congrégation religieuse des Bénédictines de Jésus-Crucifié s'y installent le 25 juillet 1960, jour de la Saint-Jacques. Après que d'importants travaux ont été réalisés sur les bâtiments, Mgr Jean Guyot, évêque de Coutances et Avranches inaugure solennellement le prieuré [1].
En avril 2016, la quinzaine de sœurs bénédictines rejoint Brou-sur-Chantereine (Seine-et-Marne) ; le prieuré est à vendre [5].
Situation
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 « Les sœurs quittent le prieuré Saint-Jacques », Ouest-France, site internet, 15 avril 2016 (lire en ligne)
- ↑ Victor Ménard, Histoire de la ville et du château de Saint-James de Beuvron, impr. de A. Perrin, Avranches, 1897, p.10 (lire en ligne)
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 « Départ des Sœurs de la congrégation de Jésus-Crucifié », La Gazette de la Manche, 20 avril 2016
- ↑ Victor Ménard, opus cité, p. 372 (lire en ligne)
- ↑ « Manche : à Saint-James, le Prieuré Saint-Jacques est à vendre », La Manche Libre, site internet, 7 juillet 2016 (lire en ligne)