« Maurice Chevrel » : différence entre les versions
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Il commence ses études au [[Collège d'Avranches|collège local]] avant de les poursuivre à Paris au lycée Condorcet, il obtient l'agrégation ès lettres <ref name=DNM1>David Nicolas-Méry, ''Avranches, capitale du pays du Mont-Saint-Michel'', éd. Orep, 2011, p. 76. </ref>. Il est d'abord professeur au lycée Condorcet, avant d'entamer une carrière d'inspecteur d'académie à Gap, Moulins, Clermont-Ferrand et Caen. En [[1894]], il est nommé inspecteur général de l'université à Caen | Il commence ses études au [[Collège d'Avranches|collège local]] avant de les poursuivre à Paris au lycée Condorcet, il obtient l'agrégation ès lettres <ref name=DNM1>David Nicolas-Méry, ''Avranches, capitale du pays du Mont-Saint-Michel'', éd. Orep, 2011, p. 76. </ref>. Il est d'abord professeur au lycée Condorcet, avant d'entamer une carrière d'inspecteur d'académie à Gap (Hautes-Alpes), Moulins (Allier), Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et Caen (Calvados). En [[1894]], il est nommé inspecteur général de l'université à Caen <ref name=DNM1/>, poste qu'il occupe jusqu'en [[1918]] <ref name=avranchin>« Mort de M. Chevrel », ''[[L'Avranchin]]'', 25 août 1923 [https://www.normannia.info/ark%3A/86186/8m39v#?c=0&m=0&s=0&cv=1 ''(lire en ligne)''].</ref>. | ||
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==Distinctions== | ==Distinctions== | ||
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Version du 29 octobre 2023 à 19:13
Maurice Chevrel, né à Avranches le 6 mars 1849 et mort dans la même commune le 24 août 1923, est une personnalité politique de la Manche, inspecteur général de l'université de profession.
Biographie
Il est le fils de François Chevrel, boulanger et Angélique Énault.
Il commence ses études au collège local avant de les poursuivre à Paris au lycée Condorcet, il obtient l'agrégation ès lettres [1]. Il est d'abord professeur au lycée Condorcet, avant d'entamer une carrière d'inspecteur d'académie à Gap (Hautes-Alpes), Moulins (Allier), Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et Caen (Calvados). En 1894, il est nommé inspecteur général de l'université à Caen [1], poste qu'il occupe jusqu'en 1918 [2].
Marié à la fille d'Henri Tribouillard, directeur de L'Avranchin, il avait toujours rêvé de revenir à Avranches [2].
En mars de 1902, après le décès du maire Henri Dupont d'Aisy, il est élu conseiller municipal lors d'élections municipales partielles [2][3].
Il est élu maire d'Avranches en novembre 1902, après la démission de Léon Oberlin [4]. Il reste en poste jusqu'à sa mort, en 1923 [4]. Alphonse Briand lui succède à la tête de la mairie.
On lui doit notamment plusieurs écoles, la création du réseau d'adduction d'eau, le haras, l'hôtel de la Caisse d'épargne et l'hôtel des Postes [1]. En 1907, il fait installer le tramway électrique à Avranches, dont l’exploitation se révèle fort coûteuse [5]. Ce tramway est abandonné en 1915 [5].
Il est élu conseiller général du canton d'Avranches en 1907 [4]. Il reste en poste jusqu'à sa mort [4].
Maurice Chevrel est aussi vice-président du Conseil général de la Manche [5].
Il meurt le 24 août 1923 à l'âge de 74 ans, après une « longue et douloureuse maladie » ; ses obsèques sont célébrées le 28 août en l'église Notre-Dame-des-Champs [2].
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur, le 27 octobre 1898 [6]
- Officier de la Légion d'honneur, le 6 décembre 1910 [6]
Hommages
En 1929, son nom est donné à la rue du Boulevard à Avranches [1].
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 David Nicolas-Méry, Avranches, capitale du pays du Mont-Saint-Michel, éd. Orep, 2011, p. 76.
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 « Mort de M. Chevrel », L'Avranchin, 25 août 1923 (lire en ligne).
- ↑ « L'élection municipale à Avranches », L'Avranchin, 23 mars 1902.
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.
- ↑ 5,0 5,1 et 5,2 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3, Éditions Eurocibles.
- ↑ 6,0 et 6,1 Base Leonore, Archives françaises[1], consulté le 29 octobre 2016.