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« Marie-Madeleine Postel » : différence entre les versions

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'''Marie-Madeleine Postel''', pour l'état civil Julie Postel, Françoise, Catherine, née à [[Barfleur]] le [[28 novembre]] [[1756]], morte à [[Saint-Sauveur-le-Vicomte]] le [[16 juillet]] [[1846]], est une sainte catholique de la [[Manche]].


==Biographie==
'''Marie-Madeleine Postel''', pour l'état civil '''Julie''' Françoise Catherine '''Postel''', {{date naissance-f|28|11|1756|Barfleur}} <ref name=EC1>AD50, NMD Barfleur, 1747 - 1771 (5 Mi 1360), page 61/182  Acte de baptême [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085767bE7jRa/6a9e01e77c ''(lire en ligne)''].</ref> et {{date décès-f|16|7|1846|Saint-Sauveur-le-Vicomte}} <ref name=EC2>AD50, NMD Saint-Sauveur-le-Vicomte, 1846 - 1848 (5 Mi 858), page 98/339  Acte de décès n° 34 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085773j3X0Z6/24ff433ff9  ''(lire en ligne)''].</ref>, est une sainte catholique de la [[Manche]], pionnière de l'éducation des filles dans la Manche.
 
Elle est parfois appelée « la sainte du Cotentin ».
 
== Biographie ==
[[Fichier:Postel-mariemadeleine1.jpg|thumb|right|Statue à l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte.]]
[[Fichier:Postel-mariemadeleine1.jpg|thumb|right|Statue à l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte.]]
Fille d'un cordier du village de la Bretonne à Barfleur, elle est envoyée chez les bénédictines de [[Valognes]], puis revient en [[1774]] dans sa ville natale ouvrir une école pour petites filles pauvres et orphelines <ref>« Sur les pas de Marie-Madeleine Postel », ''Ouest-France'', 16 février 2024. </ref>.


Fille d'un cordier du village de la Bretonne à Barfleur, elle est envoyée chez les bénédictines de [[Valognes]], puis revient en [[1776]] dans sa ville natale ouvrir une école pour enfants pauvres.
Durant la [[Révolution française dans la Manche|Révolution française]], elle aide les prêtres traqués à fuir en Angleterre et organise des messes clandestines.


Durant la Révolution française, elle aide les prêtres traqués à fuir en Angleterre et organise des messes clandestines.  
Le calme revenu, elle devient institutrice et ouvre un pensionnat de jeunes filles à [[Cherbourg]]. Elle cherche à créer une communauté en direction de la jeunesse pauvre. Le [[8 septembre]] [[1807]], elle prononce ses vœux dans la chapelle de l'ancien hospice et prend le nom de Marie-Madeleine. Elle fonde avec deux jeunes filles la Congrégation des pauvres filles de la Miséricorde, qui prendra ultérieurement le nom d'[[Congrégation des Sœurs de sainte Marie-Madeleine Postel|Institut des sœurs des écoles chrétiennes de la Miséricorde]]. La congrégation s'installe successivement à [[Octeville-l'Avenel]], [[Couvent de Tamerville|Tamerville]] et [[Valognes]] <ref>Edmond Compère, « Les fêtes de Saint-Sauveur-le-Vicomte en l'honneur de sainte Marie-Madeleine Postel », ''L'Ouest-Éclair'', 4 août 1925. </ref>, avant de trouver en [[1832]] sa demeure définitive dans la vieille [[abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte|abbaye bénédictine]] du XI{{e}} siècle de [[Saint-Sauveur-le-Vicomte]], que les sœurs font rebâtir grâce à un artisan local, [[François Halley]].


Le calme revenu, elle devient institutrice et ouvre un pensionnat de jeunes filles à [[Cherbourg]]. Elle cherche à créer une communauté en direction de la jeunesse pauvre. Le 8 septembre [[1807]], elle fonde avec trois jeunes filles  la Congrégation des sœurs des écoles chrétiennes de la Miséricorde. La congrégation s'installe successivement à [[Octeville-l'Avenel]], Valognes et [[Tamerville]], avant de trouver en [[1832]] sa demeure définitive dans la vieille [[abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte|abbaye bénédictine]] du XI{{e}} siècle de [[Saint-Sauveur-le-Vicomte]], que les sœurs font rebâtir.
Elle est à l'origine de l'[[Collège de l'Abbaye (Saint-Sauveur-le-Vicomte)|établissement scolaire]] installé dans les murs de l'abbaye, avec l'assentiment du recteur à partir de [[1840]] <ref>Historique, Site officiel du collège de l'Abbaye, consulté le 2 octobre 2016.</ref>.


Béatifiée en [[1908]], canonisée le [[24 mai]] [[1925]], on la fête le [[16 juillet]].
Elle décède en 1846, à 90 ans. Béatifiée en [[1908]], sa canonisation le [[24 mai]] [[1925]] est suivie  au mois d'août à Saint-Sauveur-le-Vicomte d'[[Fêtes de canonisation de Marie-Madeleine Postel à Saint-Sauveur-le-Vicomte (1925)|une grande fête qui rassemble plusieurs milliers de pèlerins]]. Une autre fête a lieu à [[Valognes]] les [[14 mai|14]] et [[15 mai]] [[1926]], en présence de Mgr [[Théophile Louvard]], évêque de Coutances et Avranches, et de Mgr [[Joseph Grente]], évêque du Mans <ref>« Fêtes en l'honneur de Sainte Marie-Madeleine Postel », ''Journal de Valognes'', 8 mai 1926. </ref>.


À sa mort, la bienheureuse sœur [[Placide Viel]] ([[1815]]-[[1877]]) lui succède en l'[[Église de Barfleur|église Saint-Nicolas]] de [[Barfleur]].
Elle est fêtée le [[16 juillet]].


== Hommages ==
== Hommages ==
[[Fichier:Barfleur-mmpostel-maison.jpg|thumb|left|250px|Maison natale.]]
 
[[Fichier:Barfleur-mmpostel-maison.jpg|thumb|left|250px|Sa maison natale à Barfleur.]]
 
On visite la maison où Marie-Madeleine Postel demeura pendant trente ans à Barfleur.
On visite la maison où Marie-Madeleine Postel demeura pendant trente ans à Barfleur.


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Elle est présente dans de nombreux statuaires des églises de la Manche, souvent avec les mots « Obéissance jusqu'à la mort » gravés sur une croix.
Elle est présente dans de nombreux statuaires des églises de la Manche, souvent avec les mots « Obéissance jusqu'à la mort » gravés sur une croix.


Son nom est donné à la [[paroisse Julie-Postel du Val-de-Saire (Barfleur)]] et la [[paroisse Sainte-Marie-Madeleine-Postel (Saint-Sauveur-le-Vicomte)]] dans le [[Doyenné du pays de Valognes-Val de Saire]].
Son nom est donné à la [[paroisse Julie-Postel du Val-de-Saire (Barfleur)]] et la [[paroisse Sainte-Marie-Madeleine-Postel (Saint-Sauveur-le-Vicomte)]] dans le [[doyenné du pays de Valognes-Val de Saire]].
 
Le vocable Sainte-Marie-Madeleine Postel est donné à une chapelle et à [[Église Sainte-Marie-Madeleine Postel (Cherbourg-Octeville)|une église de Cherbourg]] aujourd'hui désaffectées, et à l'église de Mondeville, près de Caen (Calvados).
 
En [[1958]] est sorti un documentaire en couleurs sur l'œuvre et la vie de la sainte. Le film a été réalisé par M. Frémaux, inspecteur d'enregistrement à Valognes, et a été projeté à Saint-Sauveur-le-Vicomte, Valognes, Cherbourg, Coutances ... <ref> ''Ouest-France'', 21 avril 1958. </ref>
 
==Mortalité de la congrégation à Tamerville==
La congrégation est supposée compter une quinzaine de sœurs en 1832. Or, sur la période 1812 à 1832, ce ne sont pas moins de 10 religieuses (plutôt jeunes) qui sont décédées à Tamerville<ref>[https://fr.rodovid.org/wk/Cat%C3%A9gorie:Congr%C3%A9gation_des_s%C5%93urs_des_%C3%89coles_chr%C3%A9tiennes_de_la_Mis%C3%A9ricorde Rodovid,] dépouillment des registres d'état civil de la commune de Tamerville.</ref>. Très probablement la conséquence logique des règles de vies draconiennes (et manifestement très mauvaises pour la santé) qu'elles se sont imposées. L'expression « Obéissance jusqu'à la mort » peut rendre dès lors assez perplexe.
 
== Bibliographie ==
: ''par ordre chronologique de parution''
 
* Victor Lamare, ''Vie édifiante de la très honorée supérieure Marie-Madeleine, née Julie Postel, fondatrice des sœurs des Écoles chrétiennes de la Miséricorde'', Coutances, 1852
* Eugène Viel, ''La Révérende mère Marie-Madeleine née Julie Postel, fondatrice et première supérieure générale de l'institut des Sœurs des écoles chrétiennes de la Miséricorde, ...'', éd. V. Goupy, Paris, 1875 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6459259n.r ''(lire en ligne)'']
* Victor Postel, ''Vie de la mère Marie Madeleine (Julie Postel ) : fondatrice et première supérieure des sœurs de la Miséricorde des Ecoles chrétiennes'', éd. de Desclée de Brouwer et Cie, Lille, 1881 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6512161b ''(lire en ligne)]''
* Auguste Lerosey, ''Histoire de l'abbaye bénédictine de Saint-Sauveur-le-Vicomte'', Paillard, Abbeville, 1894
* [[Arsène Legoux]], ''La Vénérable Marie-Madeleine Postel, fondatrice de l'Institut des sœurs de la Miséricorde, dites aussi des Écoles chrétiennes'' (2 vol.), Leroy, Vanves, 1906
* [[Arsène Legoux]], ''La Bienheureuse Marie-Madeleine Postel, fondatrice de l'Institut des sœurs de la Miséricorde, dites aussi des Écoles chrétiennes'', Desclée de Brouwer, Lille, 1908
* V. Caillard, ''Vie de la bienheureuse Marie-Madeleine Postel, fondatrice des Sœurs des écoles chrétiennes de la Miséricorde'',  Mame & fils, Tours, 1909
* [[Georges Grente]], ''La Bienheureuse Marie-Madeleine Postel (1756-1846)'', Lecoffre, Paris, 1917
* Désiré Postel, ''Bienheureuse Marie-Madeleine Postel (1756-1846)'', éd. E. Lelièvre, 1921
* S. Halley, ''Un collaborateur de la bienheureuse Marie-Madeleine Postel : François Halley, architecte et sculpteur (1816-1862)'', Impr. la Dépêche de Cherbourg et de la Manche, Cherbourg, 1922
* ''Une femme apôtre. Vie et vertus de sainte Julie-Françoise-Catherine Postel, appelée en religion Mère Marie-Madeleine, fondatrice et première supérieure générale de l'Institut des sœurs des écoles chrétiennes de la Miséricorde au diocèse de Coutances (1756-1846)'', Abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte (Manche), 1925
* Georges Grente, ''Sainte Marie-Madeleine Postel'', éd. Gabalda, 1925
* S. Halley, ''Une gloire du pays normand, Barfleur, Cherbourg, Tamerville, Saint-Sauveur-le-Vicomte : Vie populaire de Sainte-Marie-Madeleine Postel (1756-1846)'', Impr. la Dépêche de Cherbourg, Cherbourg, 1927
* Georges Grente, ''Une sainte normande, Marie-Madeleine Postel'', La Bonne Presse, Paris, 1946
* Jean Gautier, ''La Véritable vie héroïque de sainte Marie-Madeleine Postel'', Imprimerie Arnaud Bellée, Coutances, 1946
* Pierre de Crisenoy, ''Sainte-Marie-Madeleine Postel'', Éditions Notre-Dame, Coutances, 1953
* Guillaume Hunermann, ''La Fille du cordier de Barfleur'', Salvator, Mulhouse, 1957
* [[Pierre Leberruyer]], ''L'Abbaye de St-Sauveur-le-Vicomte (Manche) : des origines à nos jours'', Éditions Notre-Dame, Coutances, 1959
* Jean Blanchelande, ''L'Abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte'', Imprimerie Arnaud Bellée, Coutances, 1976
* Jean Puyo, ''Une bâtisseuse d'Église : sainte Marie-Madeleine Postel'', Éditions du Rameau, Paris, 1986
* Jean Puyo, ''La longue itinérance d'une bâtisseuse d'Église : Marie-Madeleine Postel 1756-1846'', Éditions du Rameau, Paris
 
==Représentations==
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Fichier:Sainte Marie Madeleine Postel.jpg|''Dans la chapelle Notre-Dame-sur-Vire''.
Fichier:Marie-Madeleine-Postel.jpg|''À la basilique Sainte-Trinité de Cherbourg''.
Fichier:Relique.jpg|''Reliquaire à Barfleur''.
Fichier:Tombeau postel.jpg|''Tombeau à l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte.''
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Le vocable Sainte-Marie-Madeleine Postel est donné à [[Église Sainte-Marie-Madeleine Postel (Cherbourg-Octeville)|une église de Cherbourg]] aujourd'hui désaffectée, et à l'église de Mondeville, près de Caen (Calvados).
{{Notes et références}}


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==Liens internes==
Fichier:Sainte Marie Madeleine Postel.jpg|Dans la chapelle Notre-Dame-sur-Vire.
* [[:Catégorie:Marie-Madeleine Postel (image)|Galerie d'images]]
Fichier:Marie-Madeleine-Postel.jpg|À la basilique Sainte-Trinité de Cherbourg.
* [[Postel]]
Fichier:Relique.jpg|Reliquaire à Barfleur.
File:Tombeau postel.jpg|Tombeau à l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte.
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==Lien interne==
==Lien externe==
[[:Catégorie:Marie-Madeleine Postel (image)|Galerie d'images]]
*{{Personne Rodovid|1027174}}


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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Saint de la Manche]]
[[Catégorie:Bienheureux de la Manche]]
[[Catégorie:Bienheureux de la Manche]]
[[Catégorie:Naissance à Barfleur]]
[[Catégorie:Décès à 89 ans]]

Dernière version du 19 février 2024 à 21:41

Portrait en l'église Notre-Dame d'Alleaume.

Marie-Madeleine Postel, pour l'état civil Julie Françoise Catherine Postel, née à Barfleur le 28 novembre 1756 [1] et morte à Saint-Sauveur-le-Vicomte le 16 juillet 1846 [2], est une sainte catholique de la Manche, pionnière de l'éducation des filles dans la Manche.

Elle est parfois appelée « la sainte du Cotentin ».

Biographie

Statue à l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte.

Fille d'un cordier du village de la Bretonne à Barfleur, elle est envoyée chez les bénédictines de Valognes, puis revient en 1774 dans sa ville natale ouvrir une école pour petites filles pauvres et orphelines [3].

Durant la Révolution française, elle aide les prêtres traqués à fuir en Angleterre et organise des messes clandestines.

Le calme revenu, elle devient institutrice et ouvre un pensionnat de jeunes filles à Cherbourg. Elle cherche à créer une communauté en direction de la jeunesse pauvre. Le 8 septembre 1807, elle prononce ses vœux dans la chapelle de l'ancien hospice et prend le nom de Marie-Madeleine. Elle fonde avec deux jeunes filles la Congrégation des pauvres filles de la Miséricorde, qui prendra ultérieurement le nom d'Institut des sœurs des écoles chrétiennes de la Miséricorde. La congrégation s'installe successivement à Octeville-l'Avenel, Tamerville et Valognes [4], avant de trouver en 1832 sa demeure définitive dans la vieille abbaye bénédictine du XIe siècle de Saint-Sauveur-le-Vicomte, que les sœurs font rebâtir grâce à un artisan local, François Halley.

Elle est à l'origine de l'établissement scolaire installé dans les murs de l'abbaye, avec l'assentiment du recteur à partir de 1840 [5].

Elle décède en 1846, à 90 ans. Béatifiée en 1908, sa canonisation le 24 mai 1925 est suivie au mois d'août à Saint-Sauveur-le-Vicomte d'une grande fête qui rassemble plusieurs milliers de pèlerins. Une autre fête a lieu à Valognes les 14 et 15 mai 1926, en présence de Mgr Théophile Louvard, évêque de Coutances et Avranches, et de Mgr Joseph Grente, évêque du Mans [6].

Elle est fêtée le 16 juillet.

Hommages

Sa maison natale à Barfleur.

On visite la maison où Marie-Madeleine Postel demeura pendant trente ans à Barfleur.

Dans la chapelle se trouve une série de vitraux qui dépeint les différentes étapes de sa vie. L'enclos Sainte-Marie-Madeleine, à Tamerville, est dédié à son souvenir.

Elle est présente dans de nombreux statuaires des églises de la Manche, souvent avec les mots « Obéissance jusqu'à la mort » gravés sur une croix.

Son nom est donné à la paroisse Julie-Postel du Val-de-Saire (Barfleur) et la paroisse Sainte-Marie-Madeleine-Postel (Saint-Sauveur-le-Vicomte) dans le doyenné du pays de Valognes-Val de Saire.

Le vocable Sainte-Marie-Madeleine Postel est donné à une chapelle et à une église de Cherbourg aujourd'hui désaffectées, et à l'église de Mondeville, près de Caen (Calvados).

En 1958 est sorti un documentaire en couleurs sur l'œuvre et la vie de la sainte. Le film a été réalisé par M. Frémaux, inspecteur d'enregistrement à Valognes, et a été projeté à Saint-Sauveur-le-Vicomte, Valognes, Cherbourg, Coutances ... [7]

Mortalité de la congrégation à Tamerville

La congrégation est supposée compter une quinzaine de sœurs en 1832. Or, sur la période 1812 à 1832, ce ne sont pas moins de 10 religieuses (plutôt jeunes) qui sont décédées à Tamerville[8]. Très probablement la conséquence logique des règles de vies draconiennes (et manifestement très mauvaises pour la santé) qu'elles se sont imposées. L'expression « Obéissance jusqu'à la mort » peut rendre dès lors assez perplexe.

Bibliographie

par ordre chronologique de parution
  • Victor Lamare, Vie édifiante de la très honorée supérieure Marie-Madeleine, née Julie Postel, fondatrice des sœurs des Écoles chrétiennes de la Miséricorde, Coutances, 1852
  • Eugène Viel, La Révérende mère Marie-Madeleine née Julie Postel, fondatrice et première supérieure générale de l'institut des Sœurs des écoles chrétiennes de la Miséricorde, ..., éd. V. Goupy, Paris, 1875 (lire en ligne)
  • Victor Postel, Vie de la mère Marie Madeleine (Julie Postel ) : fondatrice et première supérieure des sœurs de la Miséricorde des Ecoles chrétiennes, éd. de Desclée de Brouwer et Cie, Lille, 1881 (lire en ligne)
  • Auguste Lerosey, Histoire de l'abbaye bénédictine de Saint-Sauveur-le-Vicomte, Paillard, Abbeville, 1894
  • Arsène Legoux, La Vénérable Marie-Madeleine Postel, fondatrice de l'Institut des sœurs de la Miséricorde, dites aussi des Écoles chrétiennes (2 vol.), Leroy, Vanves, 1906
  • Arsène Legoux, La Bienheureuse Marie-Madeleine Postel, fondatrice de l'Institut des sœurs de la Miséricorde, dites aussi des Écoles chrétiennes, Desclée de Brouwer, Lille, 1908
  • V. Caillard, Vie de la bienheureuse Marie-Madeleine Postel, fondatrice des Sœurs des écoles chrétiennes de la Miséricorde, Mame & fils, Tours, 1909
  • Georges Grente, La Bienheureuse Marie-Madeleine Postel (1756-1846), Lecoffre, Paris, 1917
  • Désiré Postel, Bienheureuse Marie-Madeleine Postel (1756-1846), éd. E. Lelièvre, 1921
  • S. Halley, Un collaborateur de la bienheureuse Marie-Madeleine Postel : François Halley, architecte et sculpteur (1816-1862), Impr. la Dépêche de Cherbourg et de la Manche, Cherbourg, 1922
  • Une femme apôtre. Vie et vertus de sainte Julie-Françoise-Catherine Postel, appelée en religion Mère Marie-Madeleine, fondatrice et première supérieure générale de l'Institut des sœurs des écoles chrétiennes de la Miséricorde au diocèse de Coutances (1756-1846), Abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte (Manche), 1925
  • Georges Grente, Sainte Marie-Madeleine Postel, éd. Gabalda, 1925
  • S. Halley, Une gloire du pays normand, Barfleur, Cherbourg, Tamerville, Saint-Sauveur-le-Vicomte : Vie populaire de Sainte-Marie-Madeleine Postel (1756-1846), Impr. la Dépêche de Cherbourg, Cherbourg, 1927
  • Georges Grente, Une sainte normande, Marie-Madeleine Postel, La Bonne Presse, Paris, 1946
  • Jean Gautier, La Véritable vie héroïque de sainte Marie-Madeleine Postel, Imprimerie Arnaud Bellée, Coutances, 1946
  • Pierre de Crisenoy, Sainte-Marie-Madeleine Postel, Éditions Notre-Dame, Coutances, 1953
  • Guillaume Hunermann, La Fille du cordier de Barfleur, Salvator, Mulhouse, 1957
  • Pierre Leberruyer, L'Abbaye de St-Sauveur-le-Vicomte (Manche) : des origines à nos jours, Éditions Notre-Dame, Coutances, 1959
  • Jean Blanchelande, L'Abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte, Imprimerie Arnaud Bellée, Coutances, 1976
  • Jean Puyo, Une bâtisseuse d'Église : sainte Marie-Madeleine Postel, Éditions du Rameau, Paris, 1986
  • Jean Puyo, La longue itinérance d'une bâtisseuse d'Église : Marie-Madeleine Postel 1756-1846, Éditions du Rameau, Paris

Représentations

Notes et références

  1. AD50, NMD Barfleur, 1747 - 1771 (5 Mi 1360), page 61/182 Acte de baptême (lire en ligne).
  2. AD50, NMD Saint-Sauveur-le-Vicomte, 1846 - 1848 (5 Mi 858), page 98/339 Acte de décès n° 34 (lire en ligne).
  3. « Sur les pas de Marie-Madeleine Postel », Ouest-France, 16 février 2024.
  4. Edmond Compère, « Les fêtes de Saint-Sauveur-le-Vicomte en l'honneur de sainte Marie-Madeleine Postel », L'Ouest-Éclair, 4 août 1925.
  5. Historique, Site officiel du collège de l'Abbaye, consulté le 2 octobre 2016.
  6. « Fêtes en l'honneur de Sainte Marie-Madeleine Postel », Journal de Valognes, 8 mai 1926.
  7. Ouest-France, 21 avril 1958.
  8. Rodovid, dépouillment des registres d'état civil de la commune de Tamerville.

Liens internes

Lien externe