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'''Lucien Siouville''', né le 16 décembre [[1908]] à [[Saint-Lô]] et décédé à Auschwitz le 30 octobre [[1942]] est un résistant de la [[Manche]].
'''Lucien Siouville''', Léon, né à [[Saint-Lô]] le 16 décembre [[1908]] et décédé à Auschwitz le 30 octobre [[1942]] est un résistant de la [[Manche]].


[[Image:Lucien_siouville.jpg|thumb|right|''Lucien Siouville (1908-1942).'']]
==Biographie==
Avant la [[Seconde Guerre mondiale]], il habite [[Cherbourg]] et travaille à l’[[arsenal de Cherbourg|arsenal]] comme chaudronnier.  Il est élu délégué ouvrier du syndicat C.G.T. Militant communiste connu, il est révoqué de son travail en [[1939]], en raison de ses opinions politiques.  
Avant la [[Seconde Guerre mondiale]], il habite [[Cherbourg]] et travaille à l’[[arsenal de Cherbourg|arsenal]] comme chaudronnier.  Il est élu délégué ouvrier du syndicat C.G.T. Militant communiste connu, il est révoqué de son travail en [[1939]], en raison de ses opinions politiques.  



Version du 9 juin 2010 à 00:02

Lucien Siouville, Léon, né à Saint-Lô le 16 décembre 1908 et décédé à Auschwitz le 30 octobre 1942 est un résistant de la Manche.

Lucien Siouville (1908-1942).

Biographie

Avant la Seconde Guerre mondiale, il habite Cherbourg et travaille à l’arsenal comme chaudronnier. Il est élu délégué ouvrier du syndicat C.G.T. Militant communiste connu, il est révoqué de son travail en 1939, en raison de ses opinions politiques.

Après la défaite de 1940, il s’évade du camp de prisonniers de Fourchambault (Nièvre) et reprend rapidement sa place dans la lutte contre l’hitlérisme, d’abord au sein du Parti communiste clandestin en février 1941, puis comme membre du Front national à partir du mois de juillet. Il se réfugie au Moulin de Gonneville, près de Bricquebec, lieu d’hébergement et de réunion de partisans ; c’est aussi le P.C. de son beau-frère, André Defrance. De là, Lucien Siouville assure des liaisons avec les comités du F.N. de l’agglomération cherbourgeoise. Ce domicile provisoire ayant été «donné» à la Gestapo qui recherchait activement ses occupants à Équeurdreville et à Cherbourg, Lucien Siouville est arrêté par une soixantaine d’Allemands venus de Cherbourg en cars, dans la nuit du 27 au 28 octobre 1941. Son épouse, Renée, sœur de Defrance, sera arrêtée deux jours après.

Lucien Siouville est conduit à la prison maritime de Cherbourg, puis au camp de Royallieu près de Compiègne (Oise). Déporté au camp d’Auschwitz le 6 juillet 1942 (matricule 46 106), il meurt le 30 octobre 1942.