« Louis Clamorgan » : différence entre les versions
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==Biographie== | ==Biographie== | ||
Il est le fils de Paul Émile Clamorgan ([[1796]]-[[16 avril]] [[1876]]), percepteur et membre du conseil municipal, et de Louise Amélie Chevrel demeurant [[Rue de l'Officialité (Valognes)|rue de l'Officialité]] <ref name =EC1/>. | Il est le fils de Paul Émile Clamorgan ([[1796]]-[[16 avril]] [[1876]]), percepteur et membre du conseil municipal, et de Louise Amélie Chevrel, demeurant [[Rue de l'Officialité (Valognes)|rue de l'Officialité]] <ref name =EC1/>. | ||
Paul Émile Clamorgan est élevé par son oncle [[Louis-Pierre-Charles Clamorgam]] ([[1770]]-[[1839]]), sous-préfet qui le prépare au droit ; il se fait agent électoral d'[[Alexis de Tocqueville]] et, après des démêlés avec la justice, quitte Valognes en [[1851]] | Paul Émile Clamorgan est élevé par son oncle [[Louis-Pierre-Charles Clamorgam]] ([[1770]]-[[1839]]), sous-préfet qui le prépare au droit ; il se fait agent électoral d'[[Alexis de Tocqueville]] et, après des démêlés avec la justice, quitte Valognes en [[1851]] pour devenir receveur particulier des finances à Rocroi (Ardennes), puis à [[Mortain]] <ref> [[Jean Canu]], ''Les mille ans d'une Famille Normande. Les Clamorgan. 1066-1980'', p. 55 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011479818206VbOtDp/eb0f96cc7d ''(lire en ligne)'']. </ref> . | ||
C'est ainsi que Louis Clarmorgan se retrouve élève du petit séminaire à l'[[abbaye Blanche de Mortain]] d'octobre [[1858]] à juillet [[1864]]<ref>''Association des anciens élèves de l'institut Notre-Dame'', site internet, consulté le 12 octobre 2019 [http://abouvet.org/IND/histo12.html ''(lire en ligne)'']</ref>. | C'est ainsi que Louis Clarmorgan se retrouve élève du petit séminaire à l'[[abbaye Blanche de Mortain]] d'octobre [[1858]] à juillet [[1864]] <ref>''Association des anciens élèves de l'institut Notre-Dame'', site internet, consulté le 12 octobre 2019 [http://abouvet.org/IND/histo12.html ''(lire en ligne)''].</ref>. | ||
En [[1864]], il entre à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr dont il sort l'année suivante avec le grade de sous-lieutenant pour intégrer le 81{{e}} régiment d'infanterie de ligne <ref name = leonore> Dossier LH/541/18 de la base Leonore p.22 [http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH042/PG/FRDAFAN83_OL0541018v022.htm ''(lire en ligne)'']</ref>. | En [[1864]], il entre à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, dont il sort l'année suivante avec le grade de sous-lieutenant pour intégrer le 81{{e}} régiment d'infanterie de ligne <ref name = leonore> Dossier LH/541/18 de la base Leonore p.22 [http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH042/PG/FRDAFAN83_OL0541018v022.htm ''(lire en ligne)''].</ref>. | ||
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Nommé chef de bataillon en [[1884]], il est admis à l'école supérieure de guerre et entre à l'armée coloniale, au [[1er Régiment d'infanterie coloniale|1er régiment d'infanterie de marine]] en [[1886]] à [[Cherbourg]] <ref name = Canu> Jean Canu, ''Les mille ans d'une Famille Normande. Les Clamorgan. 1066-1980'', p. 56-57 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011479818206VbOtDp/66e2d81701 ''(lire en ligne)'']</ref>. Il passe un an à Brest, et reçoit en [[1892]] un commandement au Tonkin où il emmène sa famille pendant deux ans avant de revenir à Brest pour sa mère <ref name = Canu/>. | Nommé chef de bataillon en [[1884]], il est admis à l'école supérieure de guerre et entre à l'armée coloniale, au [[1er Régiment d'infanterie coloniale|1er régiment d'infanterie de marine]] en [[1886]] à [[Cherbourg]] <ref name = Canu> Jean Canu, ''Les mille ans d'une Famille Normande. Les Clamorgan. 1066-1980'', p. 56-57 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011479818206VbOtDp/66e2d81701 ''(lire en ligne)''].</ref>. Il passe un an à Brest, et reçoit en [[1892]] un commandement au Tonkin où il emmène sa famille pendant deux ans avant de revenir à Brest pour sa mère <ref name = Canu/>. | ||
Il est promu colonel en [[1896]] à la disposition du général commandant en chef les troupes d'Indochine, et général de brigade en [[1900]], chef d'état-major de l'armée du Tonkin <ref name = leonore/>. Il a participé à sept campagnes dont une en Cochinchine en [[1887]]-[[1888]] et quatre en guerre au Tonkin<ref name = leonore/>. | Il est promu colonel en [[1896]] à la disposition du général commandant en chef les troupes d'Indochine, et général de brigade en [[1900]], chef d'état-major de l'armée du Tonkin <ref name = leonore/>. Il a participé à sept campagnes dont une en Cochinchine en [[1887]]-[[1888]] et quatre en guerre au Tonkin<ref name = leonore/>. | ||
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Dernière version du 21 janvier 2024 à 22:41
Louis Pierre Charles Clamorgan, né à Valognes le 22 septembre 1845 [1] et mort à Hanoï (Vietnam) le 3 septembre 1904, est une personnalité militaire de la Manche.
Biographie
Il est le fils de Paul Émile Clamorgan (1796-16 avril 1876), percepteur et membre du conseil municipal, et de Louise Amélie Chevrel, demeurant rue de l'Officialité [1].
Paul Émile Clamorgan est élevé par son oncle Louis-Pierre-Charles Clamorgam (1770-1839), sous-préfet qui le prépare au droit ; il se fait agent électoral d'Alexis de Tocqueville et, après des démêlés avec la justice, quitte Valognes en 1851 pour devenir receveur particulier des finances à Rocroi (Ardennes), puis à Mortain [2] .
C'est ainsi que Louis Clarmorgan se retrouve élève du petit séminaire à l'abbaye Blanche de Mortain d'octobre 1858 à juillet 1864 [3].
En 1864, il entre à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, dont il sort l'année suivante avec le grade de sous-lieutenant pour intégrer le 81e régiment d'infanterie de ligne [4].
Pendant la guerre franco-allemande de 1870, il est cité à l'ordre du 20e corps d'armée pour s'être particulièrement distingué à la prise de Villersexel (Haute-Saône), notamment à l'attaque d'une barricade et du château défendus par les Prussiens dans la nuit du 9 au 10 janvier 1871 [4]. Il est capitaine dans le 47e régiment de marche le 24 août suivant [4] et gravit rapidement les échelons.
Nommé chef de bataillon en 1884, il est admis à l'école supérieure de guerre et entre à l'armée coloniale, au 1er régiment d'infanterie de marine en 1886 à Cherbourg [5]. Il passe un an à Brest, et reçoit en 1892 un commandement au Tonkin où il emmène sa famille pendant deux ans avant de revenir à Brest pour sa mère [5].
Il est promu colonel en 1896 à la disposition du général commandant en chef les troupes d'Indochine, et général de brigade en 1900, chef d'état-major de l'armée du Tonkin [4]. Il a participé à sept campagnes dont une en Cochinchine en 1887-1888 et quatre en guerre au Tonkin[4].
Il meurt victime du choléra en 1904 à l'âge de 59 ans. Sa dépouille n'est ramenée dans la tombe de la famille Clamorgan au cimetière de Valognes qu'en 1927 [5].
Madeleine Danielou (1880-1956), mère du cardinal Jean Daniélou, est la seconde des cinq enfants de Louis Clamorgan [5].
Distinctions
- Officier de la Légion d’honneur (1895)
- Chevalier de la Légion d’honneur (1871)
- Médaille commémorative du Tonkin (26 juillet 1887)
- Officier de l'ordre du Dragon de l'Annam (1888 et 1889) [6]
- Officier de l'ordre de la couronne du Siam (1888)
- Commandeur du Dragon de l'Annam
- Commandeur de l'ordre royal du Cambodge
- Commandeur de la Légion d’honneur(12 juillet 1904)
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 - Acte de naissance n° 116.
- ↑ Jean Canu, Les mille ans d'une Famille Normande. Les Clamorgan. 1066-1980, p. 55 (lire en ligne).
- ↑ Association des anciens élèves de l'institut Notre-Dame, site internet, consulté le 12 octobre 2019 (lire en ligne).
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 et 4,4 Dossier LH/541/18 de la base Leonore p.22 (lire en ligne).
- ↑ 5,0 5,1 5,2 et 5,3 Jean Canu, Les mille ans d'une Famille Normande. Les Clamorgan. 1066-1980, p. 56-57 (lire en ligne).
- ↑ Dossier LH/541/18 de la base Leonore, p. 23 (lire en ligne).