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Ancien militant des industries chimiques de Sotteville-les-Rouen, résistant clandestin, il parcourt différents départements normands en vue de coordonner la | Ancien militant des industries chimiques de Sotteville-les-Rouen, résistant clandestin, il parcourt différents départements normands en vue de coordonner la résistance communiste. Ainsi, vers la fin de [[1941]], il rencontre [[André Defrance]] dans la Manche chargé alors d’organiser les [[Francs-tireurs et partisans français|FTPF]] à partir des groupes armés de l’OS (Organisation Spéciale). | ||
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La mention | La mention « Mort pour la France » lui est attribuée par le ministère des Anciens combattants en [[1947]]. | ||
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* Archives d'[[André Defrance]] | * Archives d'[[André Defrance]] | ||
* [[André Debon]],[[Louis Pinson]]'' La Résistance | * [[André Debon]], [[Louis Pinson]]'' La Résistance dans le bocage normand'', Paris, Éditions Tirésias, 1994 | ||
* | * « Mémoire des hommes » site internet [https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/fusilles_mont_valerien/index.php ''(lire en ligne)''] | ||
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* [[Résistance dans la Manche]] | |||
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* « Canton Louis Auguste », ''Le Maitron'', site internet [https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article18594 ''(lire en ligne)''] | |||
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Dernière version du 16 avril 2024 à 11:57
Louis Auguste Canton dit « Henri », né en Seine-Inférieure (aujourd’hui Seine-Maritime) le 30 juin 1907 et mort à Suresnes (aujourd'hui Hauts-de-Seine) le 21 septembre 1942, fusillé au Mont-Valérien par les nazis, est un résistant lié par son action au département de la Manche.
Ancien militant des industries chimiques de Sotteville-les-Rouen, résistant clandestin, il parcourt différents départements normands en vue de coordonner la résistance communiste. Ainsi, vers la fin de 1941, il rencontre André Defrance dans la Manche chargé alors d’organiser les FTPF à partir des groupes armés de l’OS (Organisation Spéciale).
Se déplaçant sans cesse, traqué par les Allemands et les policiers français devenus supplétifs de la Gestapo, il est hébergé par Pierre Vastel ou Marie Lesage à Équeurdreville, Achille Mesnil à Cherbourg, Jean Lamotte à Airel...
Louis Canton est arrêté le 18 février 1942 en gare de Cherbourg par la police française. Dans les mêmes circonstances, sont arrêtés Roger Bastion, les frères Mesnil, Marie Lesage, et Henri Messager.
Incarcéré à Romainville, Louis Canton est fusillé au Mont-Valérien (aujourd'hui Hauts-de-Seine) le 21 septembre 1942.
La mention « Mort pour la France » lui est attribuée par le ministère des Anciens combattants en 1947.
Sources
- Archives d'André Defrance
- André Debon, Louis Pinson La Résistance dans le bocage normand, Paris, Éditions Tirésias, 1994
- « Mémoire des hommes » site internet (lire en ligne)
Article connexe
Lien externe
- « Canton Louis Auguste », Le Maitron, site internet (lire en ligne)