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'''Jean Raymond-Laurent''', né à Nîmes (Gard) {{date naissance|27|7|1890}}, mort à Paris (XVI{{e}}) {{date décès|26|3|1969}}, est un homme politique de la [[Manche]], professeur de profession.
'''Jean Raymond-Laurent''', né à Nîmes (Gard) {{date naissance|27|7|1890}}, mort à Paris (XVI{{e}}) {{date décès|26|3|1969}}, est un homme politique de la [[Manche]], professeur de profession.


Il est élu député de la Loire en [[1938]]. Son mandat court jusqu'en [[1942]] <ref> Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936 et après.</ref>.
Il fait ses études à Amiens (Somme) et milite au sein du Sillon de Marc Sangnier.


Le [[10 juillet]] [[1940]], il vote les pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain <ref>« Assemblée nationale : séance du 10 juillet 1940 », ''Journal officiel'', 11 juillet 1940 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6449165r/f1.item ''(lire en ligne)''].</ref>.
Il part ensuite aux États-Unis et en Amérique latine.
 
À son retour en France, il s'engage dans les Républicains démocrates, dont il devient secrétaire en [[1912]].
 
Mobilisé en [[1914]], il combat dans l'infanterie pendant la [[Première Guerre mondiale]]. Il est blessé à Bois-le-Prêtre (Meurthe-et-Moselle).
 
Après la guerre, il est l'un des fondateurs de l'Union nationale des combattants (UNC) et continue de militer au sein des Républicains démocrates.
 
En [[1924]], il est l'un des cofondateurs du Parti démocrate populaire (PDF), promu aussitôt secrétaire général. Il milite en même temps dans la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).
 
En juin [[1938]], lors d'une élection législative partielle, il est élu au second tour député de la Loire, dans la circonscription de Saint-Étienne, succédant à Antoine Pinay. Il siège chez les Démocrates populaires (DP). En [[1939]], après un voyage en Espagne, il soutient le combat des républicains espagnols contre le régime de Franco. Son mandat court jusqu'en [[1942]] <ref> Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936 et après.</ref>.
 
Bien qu'opposé aux accords de Munich, il vote le [[10 juillet]] [[1940]] les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain <ref>« Assemblée nationale : séance du 10 juillet 1940 », ''Journal officiel'', 11 juillet 1940 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6449165r/f1.item ''(lire en ligne)''].</ref>.
 
D'abord favorable au régime de Vichy - il reçoit la Francisque - il s'engage rapidement dans la Résistance à Paris, fonde ''Temps nouveau'' avec Emmanuel Mounier et joue un rôle important dans la presse clandestine.
 
À la Libération, il participe à la création du Mouvement républicain populaire (MRP).


Il est élu député de la Manche le [[21 octobre]] [[1945]], et réélu en [[1946]], en [[1951]] et en [[1956]]. Opposé au scrutin d'arrondissement, il ne se présente pas aux [[Élections législatives de 1958 dans la Manche|législatives de 1958]].
Il est élu député de la Manche le [[21 octobre]] [[1945]], et réélu en [[1946]], en [[1951]] et en [[1956]]. Opposé au scrutin d'arrondissement, il ne se présente pas aux [[Élections législatives de 1958 dans la Manche|législatives de 1958]].


Il a été secrétaire d'État aux Forces armées du [[29 octobre]] [[1949]] au [[2 juillet]] [[1950]] dans le deuxième gouvernement de Georges Bidault (MRP), puis à la Marine du [[2 juillet]] au [[12 juillet]] [[1950]] dans le gouvernement de Henri Queuille.
Il a été secrétaire d'État aux Forces armées d'octobre [[1949]] à juillet [[1950]].
 
==Fonctions gouvernementales==
* Secrétaire d'État aux Forces armées dans le gouvernement Georges Bidault 1, du 28 octobre 1949 au 7 février 1950
* Secrétaire d'État aux Forces armées dans le gouvernement Georges Bidault 2, du 7 février 1950 au 24 juin 1950
* Secrétaire d'État aux Forces armées (marine) dans le gouvernement Henri Queuille, du 2 au 4 juillet 1950


==Distinctions==
==Distinctions==

Version du 22 octobre 2022 à 06:43

Jean Raymond-Laurent.

Jean Raymond-Laurent, né à Nîmes (Gard) le 27 juillet 1890, mort à Paris (XVIe) le 26 mars 1969, est un homme politique de la Manche, professeur de profession.

Il fait ses études à Amiens (Somme) et milite au sein du Sillon de Marc Sangnier.

Il part ensuite aux États-Unis et en Amérique latine.

À son retour en France, il s'engage dans les Républicains démocrates, dont il devient secrétaire en 1912.

Mobilisé en 1914, il combat dans l'infanterie pendant la Première Guerre mondiale. Il est blessé à Bois-le-Prêtre (Meurthe-et-Moselle).

Après la guerre, il est l'un des fondateurs de l'Union nationale des combattants (UNC) et continue de militer au sein des Républicains démocrates.

En 1924, il est l'un des cofondateurs du Parti démocrate populaire (PDF), promu aussitôt secrétaire général. Il milite en même temps dans la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).

En juin 1938, lors d'une élection législative partielle, il est élu au second tour député de la Loire, dans la circonscription de Saint-Étienne, succédant à Antoine Pinay. Il siège chez les Démocrates populaires (DP). En 1939, après un voyage en Espagne, il soutient le combat des républicains espagnols contre le régime de Franco. Son mandat court jusqu'en 1942 [1].

Bien qu'opposé aux accords de Munich, il vote le 10 juillet 1940 les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain [2].

D'abord favorable au régime de Vichy - il reçoit la Francisque - il s'engage rapidement dans la Résistance à Paris, fonde Temps nouveau avec Emmanuel Mounier et joue un rôle important dans la presse clandestine.

À la Libération, il participe à la création du Mouvement républicain populaire (MRP).

Il est élu député de la Manche le 21 octobre 1945, et réélu en 1946, en 1951 et en 1956. Opposé au scrutin d'arrondissement, il ne se présente pas aux législatives de 1958.

Il a été secrétaire d'État aux Forces armées d'octobre 1949 à juillet 1950.

Fonctions gouvernementales

  • Secrétaire d'État aux Forces armées dans le gouvernement Georges Bidault 1, du 28 octobre 1949 au 7 février 1950
  • Secrétaire d'État aux Forces armées dans le gouvernement Georges Bidault 2, du 7 février 1950 au 24 juin 1950
  • Secrétaire d'État aux Forces armées (marine) dans le gouvernement Henri Queuille, du 2 au 4 juillet 1950

Distinctions

  • Officier de la Légion d'honneur
  • Croix de guerre 1914-1918
  • Croix du combattant volontaire de la Résistance

Notes et références

  1. Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936 et après.
  2. « Assemblée nationale : séance du 10 juillet 1940 », Journal officiel, 11 juillet 1940 (lire en ligne).

Lien interne

Lien externe

  • Sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale

Article connexe