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(+ concerts dans la Manche en 2017)
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==Biographie==
==Biographie==
Fils de musiciens - son père est professeur de violon, sa mère professeur de piano <ref name=DDJ>Paul Benkimoun et Christian Gauffre, ''Dictionnaire du jazz'', coll. Bouquins, éd. Robert Laffont, 1994, pp. 945-946. </ref>- Jean-Luc Ponty entre à 16 ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, dont il ressort à 18 ans avec un premier prix de violon <ref name=DDJ/>. Il fréquente les clubs de jazz de la capitale et se prend de passion pour cette musique, même s'il rejoint l'orchestre classique des Concerts Lamoureux.
Il est fils de musiciens : son père est professeur de violon, sa mère professeur de piano à Avranches <ref name=DDJ>Paul Benkimoun et Christian Gauffre, ''Dictionnaire du jazz'', coll. Bouquins, éd. Robert Laffont, 1994, pp. 945-946. </ref>.


Mais le jazz est le plus fort : il écoute en boucle John Coltrane et Miles Davis et ne manque aucun concert à Paris. En [[1961]], il intègre la formation de Jef Gilson <ref name=DDJ/>. Il enregistre un premier disque et se révèle au public en [[1964]] lors du Festival de jazz d'Antibes-Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes).
Il commence à jouer du violon à 5 ans, puis apprend la clarinette pour répondre aux besoins de l'harmonie municipale d'Avranches, dirigée par son père <ref name=OF1>Xavier Oriot, « Le retour du violoniste prodige sur ses terres », ''Ouest-France'', 15 mai 2017.</ref>.
 
Une fois son BEPC en poche, décroché au collège Émile-Littré <ref name=OF1/>, Jean-Luc Ponty entre à 16 ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, dont il ressort à 18 ans avec un premier prix de violon <ref name=DDJ/>. Il fréquente les clubs de jazz de la capitale et se prend de passion pour cette musique, même s'il rejoint l'orchestre classique des Concerts Lamoureux.
 
Mais le jazz est le plus fort : il écoute en boucle John Coltrane et Miles Davis et ne manque aucun concert à Paris. En [[1961]], il intègre la formation de Jef Gilson <ref name=DDJ/>. Il enregistre un premier disque en [[1963]] chez Philips et se révèle au public en [[1964]] lors du Festival de jazz d'Antibes-Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes).


Son talent original lui vaut une popularité croissante et l'admiration de ses pairs et de la critique.  En [[1967]], à l'invitation de John Lewis, du Modern Jazz Quartet, il participe au festival de jazz de Monterey, aux États-Unis <ref name=DDJ/>. Une nouvelle audience, internationale, cette fois, s'ouvre à lui. Les magazines spécialisés le sacrent « meilleur violoniste de jazz mondial ».
Son talent original lui vaut une popularité croissante et l'admiration de ses pairs et de la critique.  En [[1967]], à l'invitation de John Lewis, du Modern Jazz Quartet, il participe au festival de jazz de Monterey, aux États-Unis <ref name=DDJ/>. Une nouvelle audience, internationale, cette fois, s'ouvre à lui. Les magazines spécialisés le sacrent « meilleur violoniste de jazz mondial ».


Jean-Luc Ponty part aux États-Unis en [[1969]] et travaille avec Frank Zappa et son groupe Experience, ce qui le conduit à s'intéresser à l'amplification de son instrument et à l'utilisation de l'électronique <ref name=DDJ/>. En [[1973]], il s'installe aux États-Unis et trouve sa place au sein des Mothers of Invention de Frank Zappa <ref name=DDJ/>. En [[1974]], il intègre le Mahavishnu Orchestra du guitariste John McLaughlin <ref name=DDJ/>. Il s'impose, dès lors, comme l'un des chefs de file du mouvement « jazz-rock » <ref name=DDJ/>.
Jean-Luc Ponty part aux États-Unis en [[1969]] et travaille avec Frank Zappa et son groupe Experience, ce qui le conduit à s'intéresser à l'amplification de son instrument et à l'utilisation de l'électronique <ref name=DDJ/>. En [[1973]], il s'installe aux États-Unis et trouve sa place au sein des Mothers of Invention de Frank Zappa <ref name=DDJ/>. Il enregistre trois disques avec eux. En [[1974]], il intègre le Mahavishnu Orchestra du guitariste John McLaughlin <ref name=DDJ/>. Il s'impose, dès lors, comme l'un des chefs de file du mouvement « jazz-rock » <ref name=DDJ/>.


En [[1975]], Jean-Luc Ponty signe chez Atlantic Records pour lesquels il enregistre douze albums. Il rejoint Columbia Records en [[1986]], avant de revenir chez Atlantic en [[1993]].
En [[1975]], Jean-Luc Ponty signe chez Atlantic Records pour lesquels il enregistre douze albums. Il rejoint Columbia Records en [[1986]], avant de revenir chez Atlantic en [[1993]].


En septembre [[2001]], il donne un concert mémorable à Avranches, sa ville natale.
En septembre [[2001]], il donne un concert mémorable à Avranches, sa ville natale, devant 1 300 spectateurs. Il reçoit à cette occasion la médaille de la ville. On l'y entend de nouveau le [[27 septembre]] [[2008]], à La Chaussonière.


En [[2017]],  il se produit  le [[20 mai]] au festival [[Jazz sous les pommiers]] à [[Coutances]] au sein du ''Ponty-Lagrene-Eastwood trio'', ainsi que le  [[4 août]] pour [[Jazz en baie]] à [[Granville]].<ref>« Le retour du violoniste prodige sur ses terres », ''Ouest-France'', 15 mai 2017</ref>
En [[2017]],  il se produit  le [[20 mai]] au festival [[Jazz sous les pommiers]] à [[Coutances]] au sein du ''Ponty-Lagrene-Eastwood trio'', ainsi que le  [[4 août]] pour [[Jazz en baie]] à [[Granville]] <ref name=OF1/>.


==Discographie==
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* ''The Acatama Experience'', Koch Records, 2007
* ''Jazz Long Playing'', 1964
* ''Jean-Luc Ponty : live'', Wounded Bird Records, 2004
* ''Violin Summit'', 1966
* ''Live at Semper Opera'', Le Chant du Monde, 2002
* ''Trio HLP'', 1966
* ''Life Enigma'', Koch Records, 2001
* ''Sunday Walk'', 1967
* ''Mystical Adventures'', Atlantic, 1997
* ''Electric Connection'', 1969
* ''Live at Chene Park'', Atlantic, 1996
* ''King Kong'' (Jean-Luc Ponty plays the music of Frank Zappa), 1969
* ''No Absolute Time'', Atlantic, 1992
* ''More than meets the Ear'', 1969
* ''Tchokola'', Sony, 1991
* ''Live at Dontes'' (Live), 1969
* ''Storytelling'', Columbia, 1989
* ''Live at Montreux 72'', 1972
* ''The Gift of Time'', Columbia, 1987
* ''Jean-Luc Ponty and Stéphane Grappelli'', 1973
* ''Fables'', Wounded Bird Records, 1985
* ''Upon the Wings of Music'', Collectables, 1975
* ''Open Mind'', Sba, 1984
* ''Aurora'', Wounded Bird Records, 1975
* ''Individual Choice'', Wounded Bird Records, 1983
* ''Imaginary Voyage'', Atlantic, 1976
* ''Enigmatic Ocean'', Atlantic, 1977
* ''Cosmic Messenger'', Atlantic, 1978
* ''Civilized Evil'', Atlantic, 1981
* ''Civilized Evil'', Atlantic, 1981
* ''Jean-Luc Ponty : Live'', 1979
* ''Jean-Luc Ponty : Live'', 1979
* ''A Taste for Passion'', Atlantic, 1979


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* ''Cosmic Messenger'', Atlantic, 1978
* ''A Taste for Passion'', Atlantic, 1979
* ''Enigmatic Ocean'', Atlantic, 1977
* ''Individual Choice'', Wounded Bird Records, 1983
* ''Imaginary Voyage'', Atlantic, 1976
* ''Open Mind'', Sba, 1984
* ''Aurora'', Wounded Bird Records, 1975
* ''Fables'', Wounded Bird Records, 1985
* ''Upon the Wings of Music'', Collectables, 1975
* ''The Gift of Time'', Columbia, 1987
* ''Jean-Luc Ponty and Stéphane Grappelli'', 1973
* ''Storytelling'', Columbia, 1989
* ''Live at Montreux 72'', 1972
* ''Tchokola'', Sony, 1991
* ''Live at Dontes'' (Live), 1969
* ''No Absolute Time'', Atlantic, 1992
* ''Electric Connection'', 1969
* ''Live at Chene Park'', Atlantic, 1996
* ''King Kong'' (Jean-Luc Ponty plays the music of Frank Zappa), 1969
* ''Mystical Adventures'', Atlantic, 1997
* ''More than meets the Ear'', 1969
* ''Life Enigma'', Koch Records, 2001
* ''Canteloupe Island'', 1969
* ''Live at Semper Opera'', Le Chant du Monde, 2002
* ''Sunday Walk'', 1967
* ''Jean-Luc Ponty : live'', Wounded Bird Records, 2004
* ''Trio HLP'', 1966
* ''The Acatama Experience'', Koch Records, 2007
* ''Violin Summit'', 1966
* ''Electric Fusion'', coffret 4 cd, 2011
* ''Jazz Long Playing'', 1964
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Jean-Luc Ponty a également enregistré de nombreux disques en collaboration, avec notamment Stuff Smith, Stéphane Grappelli, Georges Gruntz, George Duke, Joachim Kühn, Elton John, Al Di Meola, Stanley Clarke...


==Notes et références==
==Notes et références==

Version du 16 mai 2017 à 18:28

Jean-Luc Ponty.

Jean-Luc Ponty, né à Avranches le 29 septembre 1942, est un violoniste et compositeur de jazz de la Manche.

Il bénéficie d'une réputation internationale, notamment pour avoir accompagné des musiciens prestigieux, spécialement Frank Zappa.

Biographie

Il est fils de musiciens : son père est professeur de violon, sa mère professeur de piano à Avranches [1].

Il commence à jouer du violon à 5 ans, puis apprend la clarinette pour répondre aux besoins de l'harmonie municipale d'Avranches, dirigée par son père [2].

Une fois son BEPC en poche, décroché au collège Émile-Littré [2], Jean-Luc Ponty entre à 16 ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, dont il ressort à 18 ans avec un premier prix de violon [1]. Il fréquente les clubs de jazz de la capitale et se prend de passion pour cette musique, même s'il rejoint l'orchestre classique des Concerts Lamoureux.

Mais le jazz est le plus fort : il écoute en boucle John Coltrane et Miles Davis et ne manque aucun concert à Paris. En 1961, il intègre la formation de Jef Gilson [1]. Il enregistre un premier disque en 1963 chez Philips et se révèle au public en 1964 lors du Festival de jazz d'Antibes-Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes).

Son talent original lui vaut une popularité croissante et l'admiration de ses pairs et de la critique. En 1967, à l'invitation de John Lewis, du Modern Jazz Quartet, il participe au festival de jazz de Monterey, aux États-Unis [1]. Une nouvelle audience, internationale, cette fois, s'ouvre à lui. Les magazines spécialisés le sacrent « meilleur violoniste de jazz mondial ».

Jean-Luc Ponty part aux États-Unis en 1969 et travaille avec Frank Zappa et son groupe Experience, ce qui le conduit à s'intéresser à l'amplification de son instrument et à l'utilisation de l'électronique [1]. En 1973, il s'installe aux États-Unis et trouve sa place au sein des Mothers of Invention de Frank Zappa [1]. Il enregistre trois disques avec eux. En 1974, il intègre le Mahavishnu Orchestra du guitariste John McLaughlin [1]. Il s'impose, dès lors, comme l'un des chefs de file du mouvement « jazz-rock » [1].

En 1975, Jean-Luc Ponty signe chez Atlantic Records pour lesquels il enregistre douze albums. Il rejoint Columbia Records en 1986, avant de revenir chez Atlantic en 1993.

En septembre 2001, il donne un concert mémorable à Avranches, sa ville natale, devant 1 300 spectateurs. Il reçoit à cette occasion la médaille de la ville. On l'y entend de nouveau le 27 septembre 2008, à La Chaussonière.

En 2017, il se produit le 20 mai au festival Jazz sous les pommiers à Coutances au sein du Ponty-Lagrene-Eastwood trio, ainsi que le 4 août pour Jazz en baie à Granville [2].

Discographie

  • Jazz Long Playing, 1964
  • Violin Summit, 1966
  • Trio HLP, 1966
  • Sunday Walk, 1967
  • Electric Connection, 1969
  • King Kong (Jean-Luc Ponty plays the music of Frank Zappa), 1969
  • More than meets the Ear, 1969
  • Live at Dontes (Live), 1969
  • Live at Montreux 72, 1972
  • Jean-Luc Ponty and Stéphane Grappelli, 1973
  • Upon the Wings of Music, Collectables, 1975
  • Aurora, Wounded Bird Records, 1975
  • Imaginary Voyage, Atlantic, 1976
  • Enigmatic Ocean, Atlantic, 1977
  • Cosmic Messenger, Atlantic, 1978
  • Civilized Evil, Atlantic, 1981
  • Jean-Luc Ponty : Live, 1979
  • A Taste for Passion, Atlantic, 1979
  • Individual Choice, Wounded Bird Records, 1983
  • Open Mind, Sba, 1984
  • Fables, Wounded Bird Records, 1985
  • The Gift of Time, Columbia, 1987
  • Storytelling, Columbia, 1989
  • Tchokola, Sony, 1991
  • No Absolute Time, Atlantic, 1992
  • Live at Chene Park, Atlantic, 1996
  • Mystical Adventures, Atlantic, 1997
  • Life Enigma, Koch Records, 2001
  • Live at Semper Opera, Le Chant du Monde, 2002
  • Jean-Luc Ponty : live, Wounded Bird Records, 2004
  • The Acatama Experience, Koch Records, 2007
  • Electric Fusion, coffret 4 cd, 2011

Jean-Luc Ponty a également enregistré de nombreux disques en collaboration, avec notamment Stuff Smith, Stéphane Grappelli, Georges Gruntz, George Duke, Joachim Kühn, Elton John, Al Di Meola, Stanley Clarke...

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 et 1,7 Paul Benkimoun et Christian Gauffre, Dictionnaire du jazz, coll. Bouquins, éd. Robert Laffont, 1994, pp. 945-946.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Xavier Oriot, « Le retour du violoniste prodige sur ses terres », Ouest-France, 15 mai 2017.

Liens externes