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Après ses études à Paris à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de [[1942]] à [[1947]], | == Biographie == | ||
[[Fichier:Donville nd-lourdes interieur.jpg|thumb|240px|Intérieur de l'église Notre-Dame-de-Lourdes, à Donville-les-Bains, Prioleau architecte]] | |||
Après ses études à Paris à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de [[1942]] à [[1947]], Jacques Prioleau travaille chez des architectes parisiens. Il se met à son compte en [[1948]] à [[Saint-Lô]], où commencent les chantiers de la [[Reconstruction dans la Manche|Reconstruction]]. Il y retrouve [[André Hilt]], son chef d'atelier des Beaux-Arts, et la famille de sa mère, originaire de [[Cherbourg]] <ref name= interview>« Interview de Jacques Prioleau, architecte. Messigny, le 5 mars 1998 », ''theses.univ-lyon2.fr'', site internet, consulté le 27 mars 2018 [http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2001.lebrun_p&part=48443 ''(lire en ligne)''].</ref>. | |||
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L'[[Église Saint-Jean-Baptiste (Agneaux)|église d'Agneaux]] est son premier chantier en [[1953]]. Des religieux, passant à proximité, le mettent en contact avec les animateurs de la revue dominicaine ''L'Art Sacré'' et des artistes de valeur comme le sculpteur Philippe Kaëpellin et le peintre Léon Zack <ref name= interview/>. | L'[[Église Saint-Jean-Baptiste (Agneaux)|église d'Agneaux]] est son premier chantier en [[1953]]. Des religieux, passant à proximité, le mettent en contact avec les animateurs de la revue dominicaine ''L'Art Sacré'' et des artistes de valeur comme le sculpteur Philippe Kaëpellin et le peintre Léon Zack <ref name= interview/>. | ||
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Il quitte la Normandie à la fin des années 1950 pour s'installer à Dijon (Côtes-d'Or) où vit sa belle famille <ref name= interview/>. Il construit une église au Puy-en-Velay (Haute-Loire), puis à Creil (Oise) et bien d'autres en Alsace et en Bourgogne <ref name= interview/>. | Il quitte la Normandie à la fin des années 1950 pour s'installer à Dijon (Côtes-d'Or) où vit sa belle famille <ref name= interview/>. Il construit une église au Puy-en-Velay (Haute-Loire), puis à Creil (Oise) et bien d'autres en Alsace et en Bourgogne <ref name= interview/>. | ||
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* « La peau des murs : la tapisserie dans l'œuvre de Jacques Prioleau », Chroniques d'art sacré, n° 76, hiver 2003, p. 14. | * « La peau des murs : la tapisserie dans l'œuvre de Jacques Prioleau », Chroniques d'art sacré, n° 76, hiver 2003, p. 14. | ||
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Jacques Paul Marie Prioleau, né à Mayence (Allemagne) le 12 février 1921 [1] et mort à Messigny-et-Vantoux (Côte-d'Or) le 2 août 2005 [2], est un architecte de la Manche.
Biographie
Après ses études à Paris à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de 1942 à 1947, Jacques Prioleau travaille chez des architectes parisiens. Il se met à son compte en 1948 à Saint-Lô, où commencent les chantiers de la Reconstruction. Il y retrouve André Hilt, son chef d'atelier des Beaux-Arts, et la famille de sa mère, originaire de Cherbourg [3].
Il est agréé MRU (Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme)[4].
L'église d'Agneaux est son premier chantier en 1953. Des religieux, passant à proximité, le mettent en contact avec les animateurs de la revue dominicaine L'Art Sacré et des artistes de valeur comme le sculpteur Philippe Kaëpellin et le peintre Léon Zack [3].
La Manche lui doit ensuite la reconstruction de l'église de la Chapelle-en-Juger, l'aménagement de l'abbaye bénédictine Notre-Dame de Protection à Valognes, l'aménagement de la chapelle de l'évêque de Coutances, la construction de l'église de Donville [3], ainsi que la reconstruction partielle de l'église de Couvains et l'îlot urbain en épi rue du Maréchal-Leclerc à Saint-Lô [5].
Il quitte la Normandie à la fin des années 1950 pour s'installer à Dijon (Côtes-d'Or) où vit sa belle famille [3]. Il construit une église au Puy-en-Velay (Haute-Loire), puis à Creil (Oise) et bien d'autres en Alsace et en Bourgogne [3].
En 1991, l'Académie d'Architecture, dont il est membre correspondant national, lui remet une médaille pour l'ensemble de son œuvre. De 1994 à 1997, il est président de la société Saint-Jean, fondée par Lacordaire [6].
Bibliographie
- Christine Blanchet-Vaque, Jacques Prioleau, l'architecte de la lumière, Grignan, éd. Complicités, 2003, 106 p.
- « La peau des murs : la tapisserie dans l'œuvre de Jacques Prioleau », Chroniques d'art sacré, n° 76, hiver 2003, p. 14.
Notes et références
- ↑ « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2005.
- ↑ « Acte de décès n° 18 - État-civil de Messigny-et-Vantoux (Côte-d'Or) - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2005.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 « Interview de Jacques Prioleau, architecte. Messigny, le 5 mars 1998 », theses.univ-lyon2.fr, site internet, consulté le 27 mars 2018 (lire en ligne).
- ↑ Agrément des architectes de la Reconstruction (lire en ligne)
- ↑ Inventaire du patrimoine de la Reconstruction dans la Manche, Conseil général de la Manche, Conservation des antiquités et objets d’art, 2011.
- ↑ « Jacques Prioleau », archi-wiki.org, site internet, consulté le 27 mars 2018 (lire en ligne).