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==Le sous-préfet des saumons==
==Le sous-préfet des saumons==
Fils de la bonne bourgeoisie par son père, Jean Isaac Le Hurey, même si sa mère, Anne Charlotte de Lamarzelle est d'origine noble, il est docteur en médecine <ref name=lannoy>François de Lannoy, « Après la Révolution : les débuts de l'Administration préfectorale dans la Manche », ''Annales de Normandie'', vol 39, numéro 39-4, 1989.</ref>.
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Ce personnage a fait l’objet d’une étude par un passionné d’histoire locale, le docteur Michel Dugué, d’Angers, originaire de l’Avranchin. « De son passage en cette fonction de sous-préfet, le fait le plus marquant sont les démêlés qu’il eut avec les maîtres pêcheurs de la [[Baie du Mont-Saint-Michel|baie]] auxquels il voulut imposer de respecter l’article 10 du titre 31 de l’ordonnance de [[1669]] interdisant les filets de fond permettant de barrer les rivières de la baie. Cela ne plaira pas, mais il obtint gain de cause et cette pêche demeura interdite. Ce qui fit que, quelques années plus tard, les saumons surpeuplaient ces rivières au point d’être trop souvent au menu des domestiques et valets de ferme qui protestèrent, refusant par contrat d’en manger plus d’une fois par semaine ! » <ref name=hamel/>
Ce personnage a fait l’objet d’une étude par un passionné d’histoire locale, le docteur Michel Dugué, d’Angers, originaire de l’Avranchin.
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Dernière version du 24 février 2024 à 10:57

Isaac Julien Le Hurey, né à Saint-James le 12 mai 1757 [1] et mort à Avranches le 14 octobre 1821 [2], est une personnalité politique de la Manche.

Le sous-préfet des saumons

Isaac Le Huret est issu de la bonne bourgeoisie par son père, Jean Isaac Le Hurey, même si sa mère, Anne Charlotte de Lamarzelle, est d'origine noble. Isaac est docteur en médecine [3].

Acquéreur de biens nationaux à la Révolution [3], il est avocat [4] et juge de paix [5] à Saint-James, dont il est maire.

Isaac Julien Le Hurey est membre du district d'Avranches de 1757 à 1821 [5].

En 1789, il est élu délégué du Tiers-État à Coutances [4], et siège comme administrateur du département de la Manche de l'an IV (1795) à l'an VIII (1799) [5].

Il est surtout connu comme le premier sous-préfet d’Avranches. Nommé à ce poste en 1800, il en démissionne pour raison de santé un an avant sa mort. Entre-temps, en 1815, il est anobli par Louis XVIII et fait chevalier dans l’ordre royal de la Légion d’honneur [4].

Ce personnage a fait l’objet d’une étude par un passionné d’histoire locale, le docteur Michel Dugué, d’Angers, originaire de l’Avranchin.

« De son passage en cette fonction de sous-préfet, le fait le plus marquant sont les démêlés qu’il eut avec les maîtres pêcheurs de la baie auxquels il voulut imposer de respecter l’article 10 du titre 31 de l’ordonnance de 1669 interdisant les filets de fond permettant de barrer les rivières de la baie. Cela ne plaira pas, mais il obtint gain de cause et cette pêche demeura interdite. Ce qui fit que, quelques années plus tard, les saumons surpeuplaient ces rivières au point d’être trop souvent au menu des domestiques et valets de ferme qui protestèrent, refusant par contrat d’en manger plus d’une fois par semaine ! » [4]

Son fils, Hippolyte Julien Le Hurey, lui succède à la sous-préfecture d'Avranches.

Distinction

Il est chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur.

Notes et références

  1. - Acte de baptême - Page 170/312 .
  2. - Acte de décès n° 194 - Page 481/636.
  3. 3,0 et 3,1 François de Lannoy, « Après la Révolution : les débuts de l'Administration préfectorale dans la Manche », Annales de Normandie, vol 39, numéro 39-4, 1989.
  4. 4,0 4,1 4,2 et 4,3 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3, Éditions Eurocibles, Marigny, ISBN 2914541171.
  5. 5,0 5,1 et 5,2 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.

Article connexe