Actions

« Hervé Mangon » : différence entre les versions

De Wikimanche

Ligne 49 : Ligne 49 :
*Études sur le drainage au point de vue pratique et administratif. - 1853 - [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3075165r (lire en ligne)]
*Études sur le drainage au point de vue pratique et administratif. - 1853 - [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3075165r (lire en ligne)]
*Description de l'anémomètre enregistreur (manuscrit) - 1861 - [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10905434 (lire en ligne)]
*Description de l'anémomètre enregistreur (manuscrit) - 1861 - [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10905434 (lire en ligne)]
*Cours de chimie appliquée à l'essai et à la préparation des matériaux employés dans les constructions et à l'analyse des produits agricoles - 1866 - [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10905041 (lire en ligne)]
*Cours de chimie appliquée à l'essai et à la préparation des matériaux employés dans les constructions et à l'analyse des produits agricoles (manuscrit) - 1866 - [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10905041 (lire en ligne)]
*Notice sur les travaux de m. Hervé Mangon - 1863


Autres auteurs
Autres auteurs
* « Hervé Mangon », ''[[Val'Auna]]'', n° 31, 2017
* « Hervé Mangon », ''[[Val'Auna]]'', n° 31, 2017



Version du 19 août 2021 à 15:32

Hervé Mangon.

Charles François Hervé Mangon, né à Paris le 31 juillet 1821 et mort dans la même commune le 15 mai 1888 [1] [2], est un homme politique de la Manche, ingénieur de profession.

Biographie

Pierre-Hervé Mangon a de solides racines et attaches cotentinaises. Fils de Charles, médecin natif de Tamerville, et d'Adèle Sophie Angélique Enouf[2], il aurait été lui-même propriétaire du manoir de Brécourt, à Sainte-Marie-du-Mont, où il serait venu souvent [3] .

Il se marie avec avec Marie Noélie Cécile Dumas le 3 mai 1855 à Paris[4].

Il décède à son domicile du n°3 de la rue Saint-Dominique dans le 7eme arrondissement à Paris.

États de services

  • 1er novembre 1840 : il entre à l'École polytechnique [1].
  • 20 novembre 1842 : il intègre l'école royale des ponts et chaussées .
  • 16 août 1845 : il est attaché dans le département de l'Aisne au service du chemin de fer de Paris à Strasbourg.
  • 16 octobre 1845 : il est chargé du service ordinaire de l'arrondissement de Chalon-sur-Saône.
  • 1er août 1846 : il est attaché au service de la partie du chemin de fer du centre comprise entre le Bec d'Allier et Clermont, à la Résidence de Gannat dans l'Allier.
  • 16 août 1848 : il est chargé d'études relatives à l'assainissement de la partie de la Sologne comprise dans le département du Loiret.
  • 1er novembre 1848 : répétiteur des cours de constructions à l'école des Ponts et Chaussées
  • 1er août 1853 : professeur adjoint au cours d'hydraulique agricole
  • Août 1864 : nommé professeur de chimie appliquée et directeur du laboratoire, ainsi que professeur de travaux agricoles et de génie rural au conservatoire des arts et métiers.
  • 19 mai 1865 : nommé commissaire général adjoint à l'exposition universelle de 1867
  • 26 août 1865 : il passe ingénieur en chef de deuxième classe [5].
  • Janvier 1872 : élu membre de l'Institut (Académie des sciences).
  • 12 janvier 1874 : nommé ingénieur en chef de première classe.
  • 1876 : professeur de génie rural à l'institut national agronomique.
  • 1878 : vice-président du jury du 8eme groupe à l'exposition universelle de 1878
  • 16 octobre 1878 : il est nommé inspecteur de l'école des Ponts et Chaussées.

Comme on le voit ses domaines d'interventions sont multiples. Il construit des voies ferrées, et assèche les marais de Sologne. Il aurait assaini la Dombes, aménagé le cours de la Durance et mis au point un système de ballons pour fuir le Paris assiégé de 1870. Il aurait été président du Bureau central de météorologie [3] .

Carrière politique

Candidat à l'Assemblée nationale pour la circonscription de Valognes en 1877 contre Jean Polydore Le Marois, Le Temps écrit :

« Les titres que nous avons énumérés plus haut suffiront-ils à M. Lemarrois pour combattre la candidature de M. Hervé Mangon, membre de l'Institut, un de nos plus savants professeurs de l'Ecole supérieure d'agriculture ? Cela est douteux. La candidature de M. Hervé Mangon a rencontré aussitôt de vives sympathies ; M. Sébire et tous les libéraux le soutiennent avec ardeur. Il faut que le gouvernement ait été bien inquiet pour révoquer dernièrement un maire, coupable de ce seul fait de s'être promené avec M. Mangon. Les cultivateurs, nous dit-on, sont séduits par le langage franc et simple du savant candidat, et ils apprécient l'avantage qu'aurait un pays agricole à voir ses intérêts défendus par un homme si compétent. Quelque rude que soit la lutte, on espère qu'elle se terminera par une victoire libérale dans l'arrondissement de Valognes [6]. »

Il est cette fois battu, mais vaincra contre le même Le Marrois le 21 août 1881. Il siège jusqu'à la fin de son mandat, le 9 novembre 1885, au sein de l'Union républicaine.

Il est ministre de l'Agriculture du 6 avril 1885 au 10 novembre 1885 dans le cabinet de Henri Brisson.

Distinctions

  • Chevalier de la légion d'honneur (18 octobre 1840) ; Officier (30 juin 1867) ; Commandeur (octobre 1878).

Bibliographie

Écrits d'Hervé Mangon :

  • Études sur les irrigations de la Campine et les travaux analogues de la Sologne et d'autres parties de la France - 1850 - (lire en ligne)
  • Instructions pratiques sur le drainage, réunies par ordre du ministre de l'Agriculture, du commerce et des travaux publics (3e édition) (lire en ligne)
  • Machines et instruments d'agriculture / par M. Hervé - Mangon : exposition universelle de 1862 - 1863 - (lire en ligne)
  • Expériences sur l'emploi des eaux dans les irrigations sous différents climats : et sur la proportion des limons charriés par les cours d'eau (2e éd.) - 1869 - (lire en ligne)
  • Travaux, instruments et machines agricoles. Atlas - 1875 - (lire en ligne)
  • Études sur le drainage au point de vue pratique et administratif. - 1853 - (lire en ligne)
  • Description de l'anémomètre enregistreur (manuscrit) - 1861 - (lire en ligne)
  • Cours de chimie appliquée à l'essai et à la préparation des matériaux employés dans les constructions et à l'analyse des produits agricoles (manuscrit) - 1866 - (lire en ligne)
  • Notice sur les travaux de m. Hervé Mangon - 1863

Autres auteurs

  • « Hervé Mangon », Val'Auna, n° 31, 2017

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Date de naissance et états de services dans la Base Léonore, archives nationales, (lire en ligne). L'acte de naissance antérieur à 1870 à Paris est perdu.
  2. 2,0 et 2,1 Acte de décès avec ascendance : Archives de Paris, registre de 1888, vue 30, acte n°934 (lire en ligne)
  3. 3,0 et 3,1 Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, éd. Eurocibles, Marigny, 2001. Semble confirmé par certains documents des archives départementales : (lire en ligne)
  4. Mariage : archives de Paris, état civil reconstitué, V3E/M 675, vue 29/51 (lire en ligne)
  5. A. Robert et G. Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889.
  6. Le Temps, 27 septembre 1877.

Bibliographie

  • « Hervé Mangon », Val'Auna, n° 31, 2017

Notes et références


Articles connexes

Liens externes