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'''Françoise Lamotte''', | '''Françoise''' Suzanne Léone Marguerite '''Lamotte''', {{date naissance-f|12|8|1942|Saint-Lô}} <ref name=insee>« Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 1999.</ref> et morte à Redon (Ille-et-Vilaine) {{date décès|23|2|1999}} <ref> « Acte de décès n° 61 - État-civil de Redon - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 1999.</ref>, est une historienne de la [[Manche]]. | ||
== | == Biographie == | ||
Françoise Lamotte est une historienne locale pleine de talent et de promesses. Professeur au [[lycée Le Verrier]] de [[1981]] à [[1997]], elle enseigne ensuite à Caen et à l’IUFM de sa ville natale. | Françoise Lamotte est une historienne locale pleine de talent et de promesses. Professeur au [[lycée Le Verrier]] de [[1981]] à [[1997]], elle enseigne ensuite à Caen et à l’IUFM de sa ville natale <ref name=OF1>« Françoise Lamotte était enseignante », ''Ouest-France'', 26 février 1999. </ref>. | ||
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Françoise Suzanne Léone Marguerite Lamotte, née à Saint-Lô le 12 août 1942 [1] et morte à Redon (Ille-et-Vilaine) le 23 février 1999 [2], est une historienne de la Manche.
Biographie
Françoise Lamotte est une historienne locale pleine de talent et de promesses. Professeur au lycée Le Verrier de 1981 à 1997, elle enseigne ensuite à Caen et à l’IUFM de sa ville natale [3].
De 1980 à 1981, elle préside la Jeune chambre économique de Saint-Lô [3].
Passionnée de recherches historiques, elle est, de 1985 à 1994, secrétaire générale de la Société d'archéologie et d'histoire de la Manche et chargée du service éducatif aux Archives départementales de la Manche à Saint-Lô de 1981 à 1994[3].
En 1988, elle se signale à l’attention des amateurs d’histoire locale avec sa thèse de doctorat, soutenue en Sorbonne, sur L’élection d’Avranches ou l’Avranchin aux XVIIe et XVIIIe siècles, pour laquelle elle obtient la mention « Très honorable » [3].
Elle est l’auteur de nombreuses études publiées dans la Revue de la Manche. On citera notamment celles relatives au personnel médical de la Manche à la fin de l’Ancien Régime, aux sages-femmes de la Manche à la fin du XVIIIe siècle, au milieu intellectuel de Valognes au XVIIe siècle, aux affaires de sorcellerie en Cotentin, à Gilles de Gouberville, à Le Verrier, à l’installation des Mauristes au Mont-Saint-Michel, etc.
En février 1999, elle se blesse grièvement dans un accident de la route à proximité de Redon (Ille-et-Vilaine), en voulant éviter un chien [3]. Elle meurt quelques jours plus tard à l'hôpital de Redon, âgée de 56 ans [3]. Ses obsèques ont lieu le 26 février suivant en l'église Sainte-Croix à Saint-Lô [3].