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==La « Sarah Bernhardt du Cotentin »==
==La « Sarah Bernhardt du Cotentin »==
Delphine Minerbe est, dans la première moitié du XX{{e}} siècle, une des belles figures de la culture normande. Son souvenir est rappelé voilà plusieurs années par la revue ''[[Le Viquet]]'' <ref>''Le Viquet'', n° 85. </ref>.
Delphine Minerbe est, dans la première moitié du XX{{e}} siècle, une des belles figures de la culture normande. La revue ''[[Le Viquet]]'' lui a consacré un article il y a quelques années <ref> ''Le Viquet'', n° 85. </ref>.


Née à Airel, où son père est bourrelier, elle consacre sa vie professionnelle à l’enseignement au sortir de l’[[École normale d'institutrices de la Manche|École normale]] de [[Coutances]] <ref name=dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome  3, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier. </ref>. Elle est institutrice à [[Avranches]], puis à Coutances à partir de [[1911]] <ref name=dico/>.
Née à Airel, où son père est bourrelier, elle consacre sa vie professionnelle à l’enseignement au sortir de l’[[École normale d'institutrices de la Manche|École normale]] de [[Coutances]] <ref name=dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome  3. </ref>. Elle est institutrice à [[Avranches]], puis à Coutances à partir de [[1911]] <ref name=dico/>.


C’est dans la cité épiscopale qu’elle entre en relation avec l’équipe du ''[[Le Pou qui grimpe|Pou qui grimpe]]'' et qu’elle se lie d’amitié avec [[Joseph Quesnel]], [[Jean Thézeloup]], [[René Jouenne]] etc... <ref name=dico/>. Pour eux, elle joue dans ''L’Ensorcelée'' de [[Jules Barbey d’Aurevilly]], qu’ils ont mis en scène <ref name=dico/>. Elle interprète ensuite des monologues de [[Jean-Baptiste Pasturel]], une pièce de [[François Énault]] et ses propres compositions <ref name=dico/>. Elle devient une « diseuse » fort réputée qui fait l’admiration de [[Louis Beuve]] <ref name=dico/>. Le  « trouvère normand » n’hésite pas à la surnommer la « Sarah Bernhardt du Cotentin » ! <ref name=dico/>.
C’est dans la cité épiscopale qu’elle entre en relation avec l’équipe du ''[[Le Pou qui grimpe|Pou qui grimpe]]'' et qu’elle se lie d’amitié avec [[Joseph Quesnel]], [[Jean Thézeloup]], [[René Jouenne]], etc... <ref name=dico/>. Pour eux, elle joue dans ''L’Ensorcelée'' de [[Jules Barbey d’Aurevilly]], qu’ils ont mis en scène <ref name=dico/>. Elle interprète ensuite des monologues de [[Jean-Baptiste Pasturel]], une pièce de [[François Énault]] et ses propres compositions <ref name=dico/>. Elle devient une « diseuse » fort réputée qui fait l’admiration de [[Louis Beuve]] <ref name=dico/>. Le  « trouvère normand » n’hésite pas à la surnommer la « Sarah Bernhardt du Cotentin » ! <ref name=dico/>.


Delphine Minerbe meurt à Paris où elle s’est installée avec son mari durant la [[Seconde Guerre mondiale|guerre]] <ref name=dico/>.
Delphine Minerbe meurt à Paris, où elle s’était installée avec son mari durant la [[Seconde Guerre mondiale|guerre]] <ref name=dico/>.


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Dernière version du 22 juillet 2023 à 19:23

Delphine Françoise Minerbe, née à Airel le 26 janvier 1886 [1] et morte à Paris en 1954, est une personnalité artistique de la Manche, comédienne de son état.

La « Sarah Bernhardt du Cotentin »

Delphine Minerbe est, dans la première moitié du XXe siècle, une des belles figures de la culture normande. La revue Le Viquet lui a consacré un article il y a quelques années [2].

Née à Airel, où son père est bourrelier, elle consacre sa vie professionnelle à l’enseignement au sortir de l’École normale de Coutances [3]. Elle est institutrice à Avranches, puis à Coutances à partir de 1911 [3].

C’est dans la cité épiscopale qu’elle entre en relation avec l’équipe du Pou qui grimpe et qu’elle se lie d’amitié avec Joseph Quesnel, Jean Thézeloup, René Jouenne, etc... [3]. Pour eux, elle joue dans L’Ensorcelée de Jules Barbey d’Aurevilly, qu’ils ont mis en scène [3]. Elle interprète ensuite des monologues de Jean-Baptiste Pasturel, une pièce de François Énault et ses propres compositions [3]. Elle devient une « diseuse » fort réputée qui fait l’admiration de Louis Beuve [3]. Le « trouvère normand » n’hésite pas à la surnommer la « Sarah Bernhardt du Cotentin » ! [3].

Delphine Minerbe meurt à Paris, où elle s’était installée avec son mari durant la guerre [3].

Notes et références

  1. - Acte de naissance n° 7 - Page 224/278.
  2. Le Viquet, n° 85.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 et 3,7 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3.