« Delphine Minerbe » : différence entre les versions
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'''Delphine''' Françoise '''Minerbe''', | '''Delphine''' Françoise '''Minerbe''', {{date naissance-f|26|1|1886|Airel}} <ref name=EC>[http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085766psgPEX/e66fc2a3e4 - Acte de naissance n° 7 - Page 224/278].</ref> et morte à Paris {{année de décès|en|1954}}, est une personnalité artistique de la [[Manche]], comédienne de son état. | ||
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Dernière version du 22 juillet 2023 à 19:23
Delphine Françoise Minerbe, née à Airel le 26 janvier 1886 [1] et morte à Paris en 1954, est une personnalité artistique de la Manche, comédienne de son état.
La « Sarah Bernhardt du Cotentin »
Delphine Minerbe est, dans la première moitié du XXe siècle, une des belles figures de la culture normande. La revue Le Viquet lui a consacré un article il y a quelques années [2].
Née à Airel, où son père est bourrelier, elle consacre sa vie professionnelle à l’enseignement au sortir de l’École normale de Coutances [3]. Elle est institutrice à Avranches, puis à Coutances à partir de 1911 [3].
C’est dans la cité épiscopale qu’elle entre en relation avec l’équipe du Pou qui grimpe et qu’elle se lie d’amitié avec Joseph Quesnel, Jean Thézeloup, René Jouenne, etc... [3]. Pour eux, elle joue dans L’Ensorcelée de Jules Barbey d’Aurevilly, qu’ils ont mis en scène [3]. Elle interprète ensuite des monologues de Jean-Baptiste Pasturel, une pièce de François Énault et ses propres compositions [3]. Elle devient une « diseuse » fort réputée qui fait l’admiration de Louis Beuve [3]. Le « trouvère normand » n’hésite pas à la surnommer la « Sarah Bernhardt du Cotentin » ! [3].
Delphine Minerbe meurt à Paris, où elle s’était installée avec son mari durant la guerre [3].