Actions

« Camille Théodore Quoniam » : différence entre les versions

De Wikimanche

(lieu de décès)
Ligne 7 : Ligne 7 :
Il fait ses études secondaires au [[lycée de Cherbourg]], puis rejoint l'École navale, avant de s'embarquer à 16 ans comme pilotin pour finir sa carrière de marin comme capitaine au long cours <ref name=Snac>''Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg'', tome XXVII, 1969. </ref>.
Il fait ses études secondaires au [[lycée de Cherbourg]], puis rejoint l'École navale, avant de s'embarquer à 16 ans comme pilotin pour finir sa carrière de marin comme capitaine au long cours <ref name=Snac>''Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg'', tome XXVII, 1969. </ref>.


Par l'entremise de son beau-frère [[Joseph Lotte]], professeur au [[Lycée de Coutances]], il rencontre Charles Péguy dont il devient le disciple et l'ami et qu'il soutient dans l'entreprise des "Cahiers de la Quinzaine". Il évoque plus tard en deux ouvrages la figure et la pensée du grand écrivain chrétien et se fait comme il le dit lui-même « l'archiviste du péguysme ». Il crée ainsi en 1942, avec Auguste Martin et Jean-Pierre Dubois-Dumée, l’association ''L’amitié Charles Péguy'', cherchant à éviter une récupération partisane de l’œuvre de l’écrivain. L’association est reconnue officiellement en 1946 (association régie par la loi de 1901).  
Par l'entremise de son beau-frère [[Joseph Lotte]], professeur au [[Lycée de Coutances]], il rencontre Charles Péguy dont il devient le disciple et l'ami et qu'il soutient dans l'entreprise des "Cahiers de la Quinzaine". Il évoque plus tard en deux ouvrages la figure et la pensée du grand écrivain chrétien et se fait comme il le dit lui-même « l'archiviste du péguysme ». Il crée ainsi en [[1942]], avec Auguste Martin et Jean-Pierre Dubois-Dumée, l’association ''L’amitié Charles Péguy'', cherchant à éviter une récupération partisane de l’œuvre de l’écrivain. L’association est reconnue officiellement en [[1946]] (association régie par la loi de [[1901]]).  


Quand il pose sac à terre dans sa ville natale, il devient armateur. Il préside l'[[Union commerciale cherbourgeoise|Union commerciale de Cherbourg]], puis la [[Chambre de commerce et d'industrie Cherbourg-Cotentin|Chambre de commerce de Cherbourg]] ([[1925]]-[[1944]]) et le [[Tribunal de commerce de Cherbourg|tribunal de commerce]] <ref name=Snac/>. Il se montre très actif pour promouvoir et moderniser le [[Port transatlantique de Cherbourg|port transatlantique]]. Auteur d'une étude sur les possibilités d'extension du port de Cherbourg, il engage les travaux de creusement de la darse confiés à [[Paul Minard]], d'édification de la [[Gare maritime de Cherbourg|gare maritime]] par [[René Levavasseur]], et d'aménagement de la zone des Mielles <ref name=Snac/>.
Quand il pose sac à terre dans sa ville natale, il devient armateur. Il préside l'[[Union commerciale cherbourgeoise|Union commerciale de Cherbourg]], puis la [[Chambre de commerce et d'industrie Cherbourg-Cotentin|Chambre de commerce de Cherbourg]] ([[1925]]-[[1944]]) et le [[Tribunal de commerce de Cherbourg|tribunal de commerce]] <ref name=Snac/>. Il se montre très actif pour promouvoir et moderniser le [[Port transatlantique de Cherbourg|port transatlantique]]. Auteur d'une étude sur les possibilités d'extension du port de Cherbourg, il engage les travaux de creusement de la darse confiés à [[Paul Minard]], d'édification de la [[Gare maritime de Cherbourg|gare maritime]] par [[René Levavasseur]], et d'aménagement de la zone des Mielles <ref name=Snac/>.

Version du 23 février 2021 à 09:43

Camille Th. Quoniam vers 1926.

Camille Théodore Quoniam, né à Cherbourg le 11 avril 1875 et mort dans la même commune le 6 décembre 1962 [1],[2], est une personnalité économique et intellectuelle de la Manche.

Biographie

C. Th. Quoniam.

Il fait ses études secondaires au lycée de Cherbourg, puis rejoint l'École navale, avant de s'embarquer à 16 ans comme pilotin pour finir sa carrière de marin comme capitaine au long cours [3].

Par l'entremise de son beau-frère Joseph Lotte, professeur au Lycée de Coutances, il rencontre Charles Péguy dont il devient le disciple et l'ami et qu'il soutient dans l'entreprise des "Cahiers de la Quinzaine". Il évoque plus tard en deux ouvrages la figure et la pensée du grand écrivain chrétien et se fait comme il le dit lui-même « l'archiviste du péguysme ». Il crée ainsi en 1942, avec Auguste Martin et Jean-Pierre Dubois-Dumée, l’association L’amitié Charles Péguy, cherchant à éviter une récupération partisane de l’œuvre de l’écrivain. L’association est reconnue officiellement en 1946 (association régie par la loi de 1901).

Quand il pose sac à terre dans sa ville natale, il devient armateur. Il préside l'Union commerciale de Cherbourg, puis la Chambre de commerce de Cherbourg (1925-1944) et le tribunal de commerce [3]. Il se montre très actif pour promouvoir et moderniser le port transatlantique. Auteur d'une étude sur les possibilités d'extension du port de Cherbourg, il engage les travaux de creusement de la darse confiés à Paul Minard, d'édification de la gare maritime par René Levavasseur, et d'aménagement de la zone des Mielles [3].

Il est élu membre titulaire de la Société nationale académique de Cherbourg le 1er juin 1904 [3]. Il reste fidèle à cette société jusqu'à sa mort.

Le 9 février 1905, il est élu président de la Société des amis de la bibliothèque municipale de Cherbourg, qui vient de se créer.

Il fonde en 1906 avec François Emanuelli, la Revue de Cherbourg et de Basse-Normandie, rebaptisée Revue d'études normandes et publiée pendant trois années.

Publications

  • « La Chambre de commerce de Cherbourg », Revue d'études normandes, n° 7, mai 1907.
  • Étude sur l'organisation des ports transatlantiques, Société d'impression de Basse-Normandie, Caen, 1924.
  • « Dites, qu'avez-vous vu ? », avec une introduction de Jérôme et Jean Tharaud, Cahiers de la Quinzaine, Premier cahier de la dix-neuvième série, octobre 1928 (une évocation de sa jeunesse voyageuse).
  • La Pensée de Péguy, 1 volume in-8, broché, 192 pages, collection « Pour connaître ».
  • De la Sainteté de Péguy, Lib. Félix Alcan, 1929.

Hommage

Une rue de Cherbourg honore sa mémoire.

Notes et références

  1. AD50, NMD Cherbourg, 1875 (5 Mi 672) page 55/200 Acte de naissance n° 197 (lire en ligne).
  2. « Nécrologie », La Presse de la Manche, 7 décembre 1962.
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, tome XXVII, 1969.

Lien interne