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René Levavasseur

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René Levavasseur.

René Levavasseur, né à Vire (Calvados) le 24 octobre 1881 et mort à Cherbourg le 10 novembre 1962, est un architecte lié au département de la Manche.

Biographie

Il est le fils de Pierre Paul Levavasseur et de son épouse Armandine Emilié Meslier[1].

Il se marie le 30 juillet 1904 avec Marguerite Lavieille, née le 20 octobre 1881 à Cherbourg, fille de Georges François Gustave Lavieille et de son épouse Aline Nelly Dubois.[2][3].

Carrière

Grands magasins Ratti à Cherbourg (1929).

Diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris, premier du concours d'architecture, René Levavasseur installe son cabinet à Cherbourg [4].

Il est nommé architecte départemental des monuments historiques au titre desquels il est chargé des restaurations de Lessay, Périers et Pont-l'Abbé-Picauville[4] avec la chapelle du Bon-Sauveur.

Mobilisé entre 1914 et 1918 comme officier d'infanterie, il est grièvement blessé [4]. Il obtient la croix de chevalier de la Légion d'honneur [4].

Ses plus belles réalisations sont situées à Cherbourg. On lui doit notamment la nouvelle gare maritime de Cherbourg (1933), l'hôtel Atlantique (1922), les immeubles des Grands magasins Ratti (1929), rue Gambetta, et de la Société générale (1911), place de Gaulle (?), l'ancien siège du quotidien La Presse de la Manche, rue Gambetta. On lui doit également le piédestal du monument aux morts de Tourlaville.

Il est également l'auteur de plusieurs hôtels particuliers et villas dans le Cotentin, dont la villa de la Roche d'Airel sur les hauteurs de Landemer (1908), l'Hôtel Dubois, 53 rue Montebello à Cherbourg (1909), le pittoresque village normand de Nacqueville (1911), détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Hôtel Sottile, rue Asselin à Cherbourg, siège du consulat d'Italie (1932), plusieurs immeubles Rue Albert Mahieu et la villa Fresquet [5][6][7] (1933) à Tourlaville. Il réalise également la mairie de Vire (Calvados), sa ville natale.

Élu membre de la Société nationale académique de Cherbourg le 3 mars 1924, il était également membre du conseil municipal de Cherbourg, et président de l'Ordre des architectes de Basse-Normandie [4]. En mars 1941, sous le gouvernement de Pétain, il est nommé conseiller municipal de Cherbourg par le préfet de la Manche Gaston Mumber [8]. Il siège avec Maurice Levavasseur [9].

Il est agréé MRU (Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme)[10].

Sous la direction d'Olivier Lahalle, il participe à la conception de la cité technique du Maupas dans les années 1950.

Il est inhumé au cimetière de Cherbourg.

Hommage

Une rue de Cherbourg perpétue sa mémoire.

Notes et références

  1. Acte de naissance, numéro 107, 1881, Vire.
  2. Acte de naissance numéro 635, Cherbourg, 1881.
  3. Acte de mariage numéro 710, Paris V, 1904.
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 et 4,4 Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, tome XXVII, 1969.
  5. Du nom du Docteur Fresquet à Tourlaville, Reflets de Tourlaville, n°57, page 17.
  6. « Le nouveau conseil municipal », Fresquet Léon, Docteur en médecine, 2ème adjoint, Cherbourg-Éclair, 21 mars 1941, page 3.
  7. Villa située 171 rue Gambetta à Tourlaville.
  8. « Le nouveau Conseil Municipal de Cherbourg est désigné», Cherbourg-Éclair, 19 mars 1941, page 3.
  9. Les deux hommes sont présents lors du vote du conseil municipal qui renomme la place du Château en Place Maréchal-Pétain le 12 mars 1942
  10. Agrément des architectes de la Reconstruction (lire en ligne)

Articles connexes

Lien externe