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Maurice Levavasseur

De Wikimanche

Maurice Levavasseur, né à Cherbourg le 12 septembre 1888 et mort dans la même commune le 1er mars 1953, est une personnalité économique de la Manche, commerçant de profession [1].

Agenda des Ets Levavasseur (1940).

Biographie

Maurice Levavasseur est licencié en droit.

Il tient une épicerie fine 31, rue Albert-Mahieu à Cherbourg dans un immeuble édifié en 1911 par l'architecte René Levavasseur [2].

Il est élu une première fois à la Chambre de commerce de Cherbourg en 1933 et en devient le secrétaire en 1935.

En mars 1941, le gouvernement de Pétain le nomme conseiller municipal à Cherbourg, ainsi que René Levavasseur [3].

En 1946, il succède à Léon Menut comme président de la Chambre de commerce de Cherbourg. Il reste en poste jusqu'en 1953, où Émile Postel lui succède. Il s'attache à reconstruire le port de Cherbourg et à le faire prospérer. Ainsi, le quai de France et la gare maritime sont reconstruits.

Il meurt à son domicile, 34 rue Thiers. Il était président du syndicat départemental de l'épicerie en détail, président du syndicat des vins et spiritueux des arrondissements de Cherbourg et de Valognes, vice-président de la société des grandes épiceries de France, vice-président de la 4e région économique et membre du bureau de l'Assemblée des présidents de Chambres de commerce de l'Union française.

Ses obsèques sont célébrées le 4 mars 1953.

Distinctions

  • Il est fait chevalier du Mérite commercial.
  • Le 27 février 1950, il est décoré de la croix de chevalier de la Légion d'honneur par Henri Cornat [4]. À cette occasion, le sous-préfet René Dijoud le salue comme « l'âme de la reconstruction du port de Cherbourg » [4].

Notes et références

  1. Acte de naissance, numéro 582, 1888, Cherbourg.
  2. L'inventaire du patrimoine normand (lire en ligne).
  3. « Le nouveau conseil municipal de Cherbourg est désigné », Cherbourg-Éclair, 19 mars 1941, page 3.
  4. 4,0 et 4,1 « Hier matin, M. Levavasseur a reçu des mains de M. Cornat la croix de chevalier de la Légion d'honneur », Ouest-France, 28 février 1950.

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