« Auguste Poutas-Larue » : différence entre les versions
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Version du 16 avril 2020 à 16:04
Auguste Joseph Poutas-Larue né à Valognes le 30 janvier 1873 et mort dans la même commune le 1er août 1942 [1], est une personnalité politique de la Manche, avocat de profession.
Biographie
Fils de Pierre Poutas, négociant place Vicq-d'Azir à Valognes et de Marie-Louise Beaumier son épouse, sans profession.
Fin 1897, il revient à Valognes comme avocat au barreau de la ville. Il habite au n° 24 rue Alexis-de-Tocqueville [2]
Il épouse à Paris, mairie du 7e arrondissement le 21 juin 1913, Marie Portères.
Il se présente aux élections municipales de 1919 à Valognes, ÉIu maire radical-socialiste de Valognes, il est réélu jusqu'à 1940, destitué pour être remplacé par Henri Cornat.
Il est candidat malchanceux aux élections législatives de 1924 sur la liste des Républicains de la Manche [3].
Il est président de la Société de secours mutuels[4].
Président d'honneur de l'association sportive valognaise, il est à l'origine du projet du stade de Valognes[5].
Il démissionne de ses fonctions de maire le 19 septembre 1940, en restant membre du conseil municipal[6]. Le conseil élit Raymond Le Révérend, directeur du journal L'Union, ce dernier n'accepte que comme « intéri-maire » ; le conseiller Louis Delarue prend la place, mais démissionne, avec tout le conseil en février 1941[6], date à laquelle le préfet Gaston Mumber nomme Henri Cornat.
C'est un anticlérical notoire dont l'enterrement civil a suscité une forte polémique dans le milieu des « bienpensants » valognais[6].
Aucune place ou rue n'honore sa mémoire à Valognes.
Notes et références
- ↑ « Acte de naissance n° 11 », Archives de la Manche, archives communales de Valognes, registre de l'état-civil des NMD (1873-1874), 3E 615/75, page 4 et 5/325.
- ↑ « Le Journal de l'arrondissement de Valognes », Normannia, numéro du 17 décembre 1897, page 2.
- ↑ « Élections législatives », L'Ouest-Éclair, 14 mai 1924 (lire en ligne)
- ↑ L'Ouest-Éclair, 28 février 1925.
- ↑ « Assemblée générale de l'association sportive valognaise », L'Ouest-Éclair, 22 mai 1931
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 Pierre Mouchel, C'est le pays qui m'a donné le jour, éd. du Panthéon 2016 (lire en ligne)