« Auguste Poutas-Larue » : différence entre les versions
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Tombe d'Auguste Poutas-Larue à Valognes.jpg|Au cimetière de Valognes. | |||
Epitaphe sur la tombe d'Auguste Poutas-Larue à Valognes.jpg|Épitaphe sur la tombe d'Auguste Poutas-Larue. | |||
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* Officier de l'Instruction publique | |||
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Auguste Joseph Poutas-Larue né à Valognes le 30 janvier 1873 et mort dans la même commune le 1er août 1942 [1], [2], est une personnalité politique de la Manche, avocat de profession.
Biographie
Fils de Pierre Poutas, négociant place Vicq-d'Azir à Valognes et de Marie-Louise Beaumier son épouse, sans profession.
Fin 1897, il revient à Valognes comme avocat au barreau de la ville. Il habite au n° 24 rue Alexis-de-Tocqueville [3].
Il épouse à Paris, mairie du 7e arrondissement le 21 juin 1913, Marie Portères [4].
La Première Guerre mondiale le mobilise 4 décembre 1914. Il n'est libéré que le 10 janvier 1919.
Il se présente sans succès aux élections sénatoriales de 1924.
Il se présente aux élections municipales de 1919 à Valognes. ÉIu maire radical-socialiste de Valognes, à la suite de Paul Émile Mariette-Boisville, il est réélu en 1925, 1929 et 1935 jusqu'à sa démission en 1940.
Il est candidat malchanceux aux élections législatives de 1924 sur la liste des Républicains de la Manche [5].
Il est président de la Société de secours mutuels [6].
L'édification du Monument aux morts de Valognes (14-18) a lieu pendant son mandat.
Président d'honneur de l'association sportive valognaise, il est à l'origine du projet du stade de Valognes [7].
Il démissionne de ses fonctions de maire le 19 septembre 1940, en restant membre du conseil municipal [8]. Le conseil élit Raymond Le Révérend, directeur du journal L'Union de Valognes, ce dernier n'accepte que comme « intéri-maire » ; le conseiller Louis Delarue prend la place, mais démissionne, avec tout le conseil en février 1941 [8], date à laquelle le préfet Gaston Mumber nomme Henri Cornat comme maire.
C'est un anticlérical notoire dont l'enterrement civil suscite une forte polémique dans le milieu des « bienpensants » valognais [8].
Il meurt le 1er août 1942 au domicile de ses enfants, 115, rue des Religieuses, dans sa 70e année. L'Inhumation a lieu au cimetière Saint-Malo de Valognes, le 6 août suivant [2].
Aucune place ou rue n'honore sa mémoire à Valognes.
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Au cimetière de Valognes.
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Épitaphe sur la tombe d'Auguste Poutas-Larue.
Distinctions
- Officier de l'Instruction publique
Notes et références
- ↑ « Acte de naissance n° 11 »], Archives de la Manche, archives communales de Valognes, registre de l'état-civil des NMD (1873-1874), 3E 615/75, page 4 et 5/325 (lire en ligne).
- ↑ 2,0 et 2,1 « Nécrologie », Cherbourg-Éclair, 4 août 1942 (lire en ligne).
- ↑ Le Journal de l'arrondissement de Valognes, 17 décembre 1897, page 2 (lire en ligne).
- ↑ « Acte de naissance n° 544 », Archives de Paris, archives communales du 7e arrondissement, registre de l'état-civil des mariages (1913), 07 7M 191, page 2/21 (lire en ligne).
- ↑ « Élections législatives », L'Ouest-Éclair, 14 mai 1924 (lire en ligne)/
- ↑ L'Ouest-Éclair, 28 février 1925.
- ↑ « Assemblée générale de l'association sportive valognaise », L'Ouest-Éclair, 22 mai 1931.
- ↑ 8,0 8,1 et 8,2 Pierre Mouchel, C'est le pays qui m'a donné le jour, éd. du Panthéon 2016 (lire en ligne).