« Ange François de Talaru de Chalmazel » : différence entre les versions
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'''Ange François de Talaru de Chalmazel''', né à | [[Fichier:Talaru-mandement-.PNG | vignette | droite | 210px | ''Mandement de Mgr l'évêque de Coutances'' (1789).]] | ||
'''Ange François de Talaru de Chalmazel''', né à Abrest (Allier) {{date naissance|14|5|1725}} et mort à Londres (Angleterre) {{date décès-R|20|3|1798}}, est un homme politique de la [[Manche]], ecclésiastique de son état. | |||
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Ange-François de Talaru naît au château de Chaussins dans le Bourbonnais. Il est le {{3e}} fils de Louis marquis de Chalmazel en Forez, comte de Chamarande en Hurepoix, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, et de Marie de Bonneval, son épouse. | |||
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Ange-François de Talaru meurt à Londres en [[1798]] sans avoir démissionné de son évêché <ref>Armand Jean, ''Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801'', Paris et Mamers, 1891, p.351.</ref>. | |||
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Ange François de Talaru de Chalmazel, né à Abrest (Allier) le 14 mai 1725 et mort à Londres (Angleterre) le 20 mars 1798 (30 ventôse an VI), est un homme politique de la Manche, ecclésiastique de son état.
Il est évêque de Coutances de 1764 à 1791 et député du clergé aux États généraux de 1789.
Biographie
Ange-François de Talaru naît au château de Chaussins dans le Bourbonnais. Il est le 3e fils de Louis marquis de Chalmazel en Forez, comte de Chamarande en Hurepoix, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, et de Marie de Bonneval, son épouse.
Destiné à l'Église, il est d'abord chanoine puis grand vicaire de l'archidiocèse de Sens en 1753. Désigné pour le siège de Coutances, il est confirmé le 4 février 1765 et consacré par le cardinal Paul d’Albert de Luynes, archevêque de Sens (Yonne) [1].
En 1767, il est pourvu en commende de l'abbaye de Blanchelande et, en 1771, de celle de Montebourg.
Il est élu député du Grand bailliage de Coutances aux États généraux en mars 1789, dans l'Ordre du clergé. Il est l'un des premiers membres du clergé à accepter la vérification des pouvoirs demandée par le tiers état. Il s'oppose ensuite à la Constitution civile du clergé en refusant le serment constitutionnel et est remplacé par François Bécherel « Évêque de la Manche ». Il doit alors en 1792 s'exiler en Angleterre et non pas à Jersey qui relevait territorialement de son diocèse.
Ange-François de Talaru meurt à Londres en 1798 sans avoir démissionné de son évêché [2].