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'''André Osmond''', né à [[Saint-Ébremond-de-Bonfossé]] en septembre [[1766]], mort en [[1837]], est une personnalité intellectuelle de la [[Manche]], bibliothécaire de profession.
'''André Osmond''', né à [[Saint-Ébremond-de-Bonfossé]] {{année de naissance|en|1766}} (septembre), mort {{année de décès|en|1837}}, est une personnalité intellectuelle de la [[Manche]], bibliothécaire de profession.


==Biographie==
==Biographie==
À 7 ans, il est confié à l'abbé Jéhan à [[Saint-Thomas-de-Saint-Lô]] <ref name=Annuaire>''[[Annuaire du département de la Manche]]'', 1838, pp. 222-224.</ref>. Il rejoint le [[collège d'Harcourt]] à Paris, où il suit les cours de Pierre Dupont-Poursat, futur évêque de Coutances de [[1808]] à [[1835]], qui devient son ami <ref name=Annuaire/>. M. de Boson de Périgord lui confie l'éducation de sa fille, plus tard Mme de Noailles <ref name=Annuaire/>. Il est nommé conservateur de la bibliothèque Mazarine à Paris. Quelques années plus tard, il cumule cette fonction avec celle de bibliothécaire de la duchesse de Berry <ref name=Annuaire/>.
À 7 ans, il est confié à l'abbé Jéhan à [[Saint-Thomas-de-Saint-Lô]] <ref name=Annuaire>''[[Annuaire du département de la Manche]]'', 1838, pp. 222-224.</ref>. Il rejoint le [[collège d'Harcourt]] à Paris, où il suit les cours de Pierre Dupont-Poursat, futur évêque de Coutances de [[1808]] à [[1835]], qui devient son ami <ref name=Annuaire/>. M. de Boson de Périgord lui confie l'éducation de sa fille, plus tard Mme de Noailles <ref name=Annuaire/>. Il est nommé conservateur de la bibliothèque Mazarine à Paris. Quelques années plus tard, il cumule cette fonction avec celle de bibliothécaire de la duchesse de Berry <ref name=Annuaire/>.


Son neveu Abel Osmond ([[1794]]-[[1840]]) lui fait connaître le peintre [[Camille Corot]]<ref>Catalogue de la vente chez Sostheby's du 21 juin 2018</ref>.  
Son neveu Abel Osmond ([[1794]]-[[1840]]) lui fait connaître le peintre [[Camille Corot]] <ref>Catalogue de la vente chez Sostheby's du 21 juin 2018.</ref>.  


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En [[1822]], il épouse Parfaite-Anastasie Tollay, fille du maire de Rosny-sur-Seine (aujourd'hui Yvelines), de trente ans plus jeune <ref name=CdA1>Maurice Martin, « Qui est “Mon Agar“ : enquête sur un portrait dessiné par Corot », ''Connaissance des Arts'', site internet, 6 mars 2018. </ref>. Selon certains, Mme Osmond, veuve en 1837, aurait été la maîtresse de Corot pendant cinquante ans <ref name=CdA1/>.


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Une courte et brutale maladie le terrasse au début de 1837.
Une courte et brutale maladie le terrasse au début de 1837.
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[[Catégorie:Biographie]]
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[[Catégorie:Personnalité intellectuelle de la Manche]]
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[[Catégorie:Naissance à Saint-Ébremond-de-Bonfossé]]

Version du 26 janvier 2019 à 07:54

Portrait d'André Osmont par Camille Corot

André Osmond, né à Saint-Ébremond-de-Bonfossé en 1766 (septembre), mort en 1837, est une personnalité intellectuelle de la Manche, bibliothécaire de profession.

Biographie

À 7 ans, il est confié à l'abbé Jéhan à Saint-Thomas-de-Saint-Lô [1]. Il rejoint le collège d'Harcourt à Paris, où il suit les cours de Pierre Dupont-Poursat, futur évêque de Coutances de 1808 à 1835, qui devient son ami [1]. M. de Boson de Périgord lui confie l'éducation de sa fille, plus tard Mme de Noailles [1]. Il est nommé conservateur de la bibliothèque Mazarine à Paris. Quelques années plus tard, il cumule cette fonction avec celle de bibliothécaire de la duchesse de Berry [1].

Son neveu Abel Osmond (1794-1840) lui fait connaître le peintre Camille Corot [2].

En 1822, il épouse Parfaite-Anastasie Tollay, fille du maire de Rosny-sur-Seine (aujourd'hui Yvelines), de trente ans plus jeune [3]. Selon certains, Mme Osmond, veuve en 1837, aurait été la maîtresse de Corot pendant cinquante ans [3].

Lors de ses séjours à Saint-Lô, Corot réalise le portrait d'André Osmond. Retrouvé dans un grenier en 1961, non signé, le tableau est authentifié en 2011 comme un Corot et mis aux enchères chez Sostheby's à Paris en 2018 [4].

Une courte et brutale maladie le terrasse au début de 1837.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Annuaire du département de la Manche, 1838, pp. 222-224.
  2. Catalogue de la vente chez Sostheby's du 21 juin 2018.
  3. 3,0 et 3,1 Maurice Martin, « Qui est “Mon Agar“ : enquête sur un portrait dessiné par Corot », Connaissance des Arts, site internet, 6 mars 2018.
  4. Yann Halopeau, « Sorti du grenier, un tableau de Corot mis aux enchères », L'Édition du soir, 5 juin 2018 (lire en ligne).