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'''Alfred Perrin''', né à Caen le 25 mai [[1867]], est une personnalité journalistique de la [[Manche]].
Joseph Ferdinand '''Alfred Perrin''', né à Caen (Calvados) {{date naissance|25|5|1867}}, est une personnalité journalistique de la [[Manche]].


Fils du premier chef de gare d'[[Avranches]], il suit sa scolarité au collège de Villedieu-les-Poêles et entame une carrière de journaliste à 17 ans.
Fils du premier chef de [[gare d'Avranches]], il suit sa scolarité au [[Institution Saint-Joseph (Villedieu-les-Poêles)|collège]] de [[Villedieu-les-Poêles]] et entame une carrière de journaliste à dix-sept ans. Il dira plus tard :
: « C'est l'âme de Villedieu et de son collège qui a inspiré toute ma vie; quand j'ai besoin de refaire mes forces spirituelles, c'est à cette âme que je songe; elle est l'armature de ma vie. C'est presque le ciel que je touche quand je reviens ici. » <ref> « La fête des anciens à l'institution Saint-Joseph », ''L'Ouest-Éclair'', 30 juillet 1938. </ref>


Installé à Paris en [[1888]], il étudie l'édition jusqu'à devenir admistrateur-gérant du journal orléaniste ''La Petite presse'', le 1{{er}} juillet [[1889]]. Mais, le titre est racheté le 1{{er}} mars [[1890]], et les nouveaux propriétaires nomment Gustave Rive, député de l'Isère, directeur politique.  
Installé à Paris en [[1888]], il étudie l'édition jusqu'à devenir administrateur-gérant du journal orléaniste ''La Petite presse'', le [[1er juillet|1{{er}} juillet]] [[1889]]. Mais, le titre est racheté le [[1er mars|1{{er}} mars]] [[1890]], et les nouveaux propriétaires nomment Gustave Rive, député de l'Isère, directeur politique.  


Perrin quitte alors le journal et revient à [[Avranches]], où il travaille 11 mois à ''[[L'Avranchin]]'' avant d'acquérir de titre qu'il positionne sur la ligne catholique préconisée par le pape Léon XIII.  
Perrin quitte alors le journal et revient à [[Avranches]], où il travaille onze mois à ''[[L'Avranchin]]'' avant d'acquérir (1891) le titre, qu'il positionne sur la ligne catholique préconisée par le pape Léon XIII. Il épouse Augustine Germaine Brivezac le [[20 juillet]] [[1891]] à Louviers (Eure). La bénédiction apostolique du pape lui est alors transmise par le cardinal Rampolla <ref> ''L'Univers'', 25 juillet 1891. </ref>. Perrin est également directeur de ''La Croix du Mortainais'' <ref> ''La Croix'', 14 octobre 1896. </ref> et imprimeur, [[Rue de la Constitution (Avranches)|rue de la Constitution]] à Avranches.


Il est également imprimeur, rue de la Constitution à Avranches.
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Il est membre de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches, Mortain, Granville.
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* ''La vérité sur la laïcisation de l'enseignement primaire'', 1891, 20 p.


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Joseph Ferdinand Alfred Perrin, né à Caen (Calvados) le 25 mai 1867, est une personnalité journalistique de la Manche.

Fils du premier chef de gare d'Avranches, il suit sa scolarité au collège de Villedieu-les-Poêles et entame une carrière de journaliste à dix-sept ans. Il dira plus tard :

« C'est l'âme de Villedieu et de son collège qui a inspiré toute ma vie; quand j'ai besoin de refaire mes forces spirituelles, c'est à cette âme que je songe; elle est l'armature de ma vie. C'est presque le ciel que je touche quand je reviens ici. » [1]

Installé à Paris en 1888, il étudie l'édition jusqu'à devenir administrateur-gérant du journal orléaniste La Petite presse, le 1er juillet 1889. Mais, le titre est racheté le 1er mars 1890, et les nouveaux propriétaires nomment Gustave Rive, député de l'Isère, directeur politique.

Perrin quitte alors le journal et revient à Avranches, où il travaille onze mois à L'Avranchin avant d'acquérir (1891) le titre, qu'il positionne sur la ligne catholique préconisée par le pape Léon XIII. Il épouse Augustine Germaine Brivezac le 20 juillet 1891 à Louviers (Eure). La bénédiction apostolique du pape lui est alors transmise par le cardinal Rampolla [2]. Perrin est également directeur de La Croix du Mortainais [3] et imprimeur, rue de la Constitution à Avranches.

Il travaille ensuite à L'Ouest-Éclair en 1899 [4], collabore ponctuellement à L'Univers en 1900 [5] et quitte la direction de L'Avranchin en décembre 1904 pour devenir secrétaire général des Unions fédérales.

Il est membre de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches, Mortain, Granville.

Publications

  • La vérité sur la laïcisation de l'enseignement primaire, 1891, 20 p.

Notes et références

  1. « La fête des anciens à l'institution Saint-Joseph », L'Ouest-Éclair, 30 juillet 1938.
  2. L'Univers, 25 juillet 1891.
  3. La Croix, 14 octobre 1896.
  4. L'Ouest-Éclair, 13 novembre 1899.
  5. L'Univers, 8 décembre 1900.