Louis Lamapet
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Jean Louis Lamapet, né à Urzy (Nièvre) le 10 juillet 1866 et mort à Moulins (Allier) le 2 août 1933, est une personnalité journalistique liée à la Manche.
Il débute dans le journalisme à Moulins en 1885, puis effectue son service militaire à Bourges (Cher) de 1887 à 1890. Cette année-là, il devient rédacteur en chef du Nouvelliste de Cherbourg. En 1893, il se fixe à Moulins, prend la direction du Messager Mémorial de l'Allier et se fait imprimeur [1].
Pendant la guerre, il collabore au Rappel et à L'Information sociale, « où il essaie de dégager la philosophie des événements terribles en cours » [1]. Il publie également des contes dans Le Petit Parisien, Le Petit Journal, Le Quotidien ou dans L'Humanité [2].
Son séjour à Cherbourg l'a marqué puisqu'une partie de l'action de son roman L'Enfant qui passe - qui « dénonce et stigmatise le crime des parents tarés psychologiquement qui engendrent de tristes et innocentes créatures vouées à toutes les souffrances et à la mort prématurée » [1] - s'y déroule. Ce roman est publié sous forme de feuilleton dans Cherbourg-Éclair à partir du 11 août 1918 [3].
Louis Lamapet meurt d'une hémorragie cérébrale [4].
Ouvrages
- Bourbon-l'Archambault depuis ses origines jusqu'à nos jours, 1912.
- L'Enfant qui passe, Albin Michel, 1912.
- Les Foudroyés, 1913.
- Le Chiffre ou L'honneur de Madame Féraudon, 1927.
Distinctions
- Officier de l'instruction publique
- Prix Balzac de la Société des gens de lettres de France
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 « Louis Lamapet », Revue littéraire artistique, théâtrale et sportive, 1er juin 1925.
- ↑ Le Rappel, 7 mars 1927.
- ↑ Il peut être lu dans le même format dans La Dépêche du Berry (consultable sur Retronews) à partir du numéro du 20 juillet 1919.
- ↑ Le Courrier de Saône-et-Loire, 3 août 1933.