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À la découverte de Villedieu-les-Poêles

De Wikimanche

Itinéraire de découverte de la cité de Villedieu-les-Poêles

La cité s’organise autour de son église dont le puissant clocher centralise le regard. Elle est blottie entre la Sienne et les collines.

Itinéraire

Départ de l’Office de tourisme, place des Costils.

Place des Halles

La place des Halles est bordée de hauts arbres du côté de la Sienne.

Les anciennes halles à blé, désormais transformées en médiathèque municipale forment une longère avec un pavillon central et deux galeries de sept arcades en plein cintre. Le pavillon central est surmonté d’un fronton triangulaire porté par deux pilastres. L’entablement en est écourté. Une inscription au centre du fronton rappelle l’inauguration du bâtiment « 1846 / halle à blé / MM Bonnet, préfet / Gaudin de St Brice, s. préfet / Cadet, maire ». L’arcade en plein cintre du pavillon central est bloquée par une clé à volute. L’ensemble est appareillé de granit de taille.

Rue Gambetta

Le pont de pierre était à l’origine l’une des trois entrées de la ville. Il enjambe la Sienne, retenue en aval par un barrage hydraulique. Le pont est en béton et n’a plus aucun point commun avec son passé. L’environnement a été complètement transformé.

Une pierre sculptée et armoriée bloquait autrefois l’arcade de cette porte. Elle fut transportée à l’hôtel de ville après avoir été fort malheureusement retaillée. Les armoiries qui ont été interprétées n’ont aucun lien avec la cité.

On peut remarquer la résidence de la Sienne avec son appareil de granit et de brique. Un fronton avec entablement, pilastres, clefs, donnent du caractère à cette construction.

Une très importante maison, en granit de taille, s’élève sur trois étages au 44 de la rue Gambetta. Elle donne une idée de la prospérité de la bourgeoisie locale.

On découvre au 38 de la même rue une belle devanture traditionnelle en bois sculpté avec un appui en granit.

Un décor de mosaïques en terre cuite polychrome est monté au n° 12 (entrée cour Heuzet).

La demeure au n° 7 une ossature de granit de taille en bossage. Très importante lucarne en granit à enroulement et modillons de granit portant la sablière.

Rue du Pavé

Une très belle demeure s’élève sur deux étages au n° 27 de la rue du pavé (ancienne route d’Avranches). L’année 1763 est gravée sur le linteau de sa porte principale. Une niche de dévotion est enchâssée. Des arcs de décharge soulagent les ouvertures et des lucarnes à fronton triangulaire rythment la toiture.

L’immeuble au n° 21 et 23 présente dans sa partie surélevée un décor de briques en terre cuite polychrome (pointes de diamant et roues dentées). Une trace de l’ancien marquage (n° 147) en peinture noire subsiste.

Rue Taillemache

Un lavoir à charpente de bois (chêne et sapin) à quatre arcades cintrées, marque l’extrémité de la rue Taillemache, proche du barrage hydraulique. Un séchoir de parcheminier, de brique et d’ossature bois, a été bâti, en face, sur la rive opposée de la Sienne.

Joli point de vue sur le clocher de l’église au n° 20 de la rue Taillemache.

Les immeubles des numéros 10 (ancien marquage de rue n° 132) et 4 révèlent à nouveau cette prospérité.

Parc de la Commanderie

Très joli linteau de cheminée armorié de la croix de saint Jean de Jérusalem. Un intéressant bâtiment de briques s’élève en appui contre ce mur. On longe le canal d’amenée formant l’île de Billeheust. On aperçoit dans son prolongement l’immeuble de la « minoterie Lechevallier ».

Le bâtiment communal contenant les toilettes publiques de la commanderie est surmonté d’un séchoir qui mériterait qu’un accès y soit pratiqué et qu’on y présente des images du travail des peaux.

Rue du Pont-Chignon

  • N° 2 : minoterie Lechevallier installée dans un immeuble moderne, en béton. Les machines de marque Schneider sont de 1932.
  • N° 3 : entrée principale de la commanderie. Il ne subsiste plus qu’un immeuble XVIIIe et la chapelle Saint-Blaise.
  • Pont-Chignon : encorbellements monolithiques importants sur le lit de la rivière. Lavoir restauré (monsieur Guillou).
  • N° 31 : pochoir « écurie » au dessus d’une large porte.
  • N° 34 : plaque portant l'inscription « en cette demeure / madame Jules Tétrel / épouse d’un ancien maire / de Villedieu composa les armes / de la ville en s’inspirant de la / clef de voûte de l’ancienne / porte du pont de pierre ».[1]
  • N° 38 : très belle porte à accolade (XVIe s.).

Rue de la Planche-Blondel

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Rue du Docteur-Havard

  • Maison très ancienne, ayant servi de mairie, aujourd’hui totalement dissimulée, avec fenêtres du XVIe, porte cintrée à deux rangées de claveaux.
  • Au n° 19 : ancienne cour avec habitations XVIe.
  • Au n° 10 : plaque signée « Cornille-Havard, fondeur de Villedieu » : « ici a vécu / monsieur Pierre Paris / prêtre de st Sulpice / premier aumônier / des universitaires catholiques de France / né le 18 novembre 1884 / il y est mort le 31 mai 1939».
  • Place du Pussoir-Fidèle
    • Au n° 1 : bel escalier.
    • Au fond de la place, sur l’autre rive de la Sienne : le musée du meuble normand.
  • Au n° 41 de la rue du Docteur-Havard : cour de la Luzerne : accès à la Sienne sous les arcades, juxtaposition de maisons anciennes, escaliers.
  • Accès à la Sienne par le passage piéton au n° 61.
  • Demeure tout en granit de taille avec fenêtres à meneaux et porte cintrée au n° 42.
  • Atelier de la restauratrice de tableaux : Agnès Archimbaud, au n° 65.
  • Cour du Paradis : n° 42-48
  • Cour des Hauts-Bois : n° 81
  • Très belle demeure au n° 83 : le premier étage est typé XVe-XVIe siècle, l’étage supérieur est un pastiche avec lucarne centrale de pierre de taille à fleuron sommital et lucarnes latérales de zinc.

Rue des Mouliniers

Rue des Quais

  • Quais de granit de taille, anciens lavoirs, zone de pêche au filet épervier, barrage hydraulique pour le moulin du bourg l’abbesse.
  • Franchissement de la passerelle métallique pour accéder à l’autre rive : très beau point de vue sur la juxtaposition du bâti dense et des lavoirs (projet de restauration).
  • Plaque « l’atelier / Jean Matillon / 1969 ».

Rue du Général-Huard

  • Ancienne porte d’entrée de la cité (route royale de Caen)

Pas très éloigné de la place des Croix-Brisées.

Vestige sous le passage couvert d’une porte à archivolte.

Rue aux Mezeaux

  • Deux ifs (Taxus baccata)
  • Point de vue sur le clocher au n° 10
  • En contrebas : vestiges d’une tour ancienne (escalier)

Rue des Écoles

Place du Champ-de-Mars

  • Fronton de l’école primaire publique : «École / primaire / supérieure / 1883 »
  • Peinture murale représentant Jacques Prévert au groupe scolaire du même nom.
  • Monument aux morts (depuis 2013)

Place de la République

  • Colonne de granit renflée sur base et tablette portant la statue de Marianne. Première plaque (signée Gérard) « 14 juillet 1789 / 14 juillet 1889 », deuxième plaque (signée : Cornille-Havard fondeur de Villedieu) « commémoration / du / bicentenaire / de la / révolution / 1789-1989 »
  • Cour du dauphin au n° 25.
  • Maison à fenêtres à meneaux. Celles de second étage sont authentiques, les autres ont été modifiées. Archivolte centrale avec représentation d’un ange tenant un écu portant en meuble une aiguière. Inscription sur la tranche de l’archivolte. Autre écu sur fenêtre. Appuis sculptés.
  • Monument aux morts, déplacé en 2013
  • Hôtel de ville : salle des mariages : peintures et vitrail.
  • Église Notre-Dame

Notes et références

  1. On ne peut que regretter que cette analyse n’ait pas été confirmée par des spécialistes en héraldique. Cela aurait empêché que la ville porte des armoiries n’ayant pas de sens.