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Église Notre-Dame (Villedieu-les-Poêles)

De Wikimanche

Église Notre-Dame, façade ouest.
Vue de la Place de la République.
Le clocher.
Nef et chœur de l'église

L’église Notre-Dame de Villedieu-les-Poêles est un édifice catholique de la Manche.

« La spiritualité la plus grande émane de cette douce vallée » [1] selon Fernand Lechanteur. Fondée par l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem (chevaliers de Malte) qui y organise toujours tous les quatre ans le Grand sacre lors de la Fête-Dieu, l'église est reconstruite après la guerre de Cent Ans et à la suite d'un incendie en 1632. Les parties les plus anciennes (nef et beffroi) sont de style gothique flamboyant

Histoire

L’arrivée, en 1194, des religieux de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, entraîna la fondation de la villa-Dei, sur les terres données par Henri Ier Beauclerc.

D’abord appelée Villedieu-les-Saultchevreuil puis ensuite Villedieu-les-Poêles, pour la distinguer des autres fondations des religieux.

Le commandeur de l’ordre hospitalier devint ainsi seigneur et patron de cette église placée sous la protection de Notre-Dame. L’essentiel de son entretien fut assuré par les revenus apportés sur les droits de la foire saint-Clément et les diverses perceptions. Son état de conservation matérielle était régulièrement suivi par les visites des religieux de l’ordre des hospitaliers. Mgr Eudes Rigaud, franciscain de formation, archevêque de Rouen se reposa à Villedieu en 1256.

Quel fut le rôle de l’évêque de Coutances pour le contrôle des paroisses ?

La visite de Mgr Jean d’Essey en 1270 révèle que l’église de Villedieu, de notre diocèse, doyenné de Percy, desservie par les frères hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, est visitée par l’évêque de Coutances qui reçoit procuration [2] Il est précisé en 1456 [3] que

« l’Hospital n’est tenu à aucune charge pour l’église paroissiale, sinon à une redevance à payer par le commandeur à l’évêque de Coutances pour la visitation de la cure ».

Le terrier précise en 1587 « que Villedieu est exempte de toute visite épiscopale ». Cet édifice échappait ainsi au contrôle de l’archidiacre.

Nous connaissons peu de choses de l’édifice ancien, d’origine romane à l’exception des quelques vestiges qui pourraient subsister depuis cette époque dans le déambulatoire nord du transept ainsi qu’en façade où l’un des contreforts présente cette caractéristique des vaisseaux de cette période.

Le 1er juillet 1495 constitue une date clef pour la compréhension de cette église « alors que l’église avait été mise par terre le temps des guerres[4], à présent elle se refait de neuf, tant par le commandeur, le frère Jean Routier, que par les paroissiens ».

L’architecture dominante est le style gothique flamboyant. L’église souffrit un peu plus tard des guerres de religion, notamment le 17 août 1562 où elle fut pillée[5] par plusieurs gentilshommes de la région appartenant à la religion réformée. Cette période de notre histoire particulièrement difficile mit de nouveau l’église à l’épreuve en 1590 « où les Calvinistes s’emparèrent de la ville et, l’effet de surprise dépassé, les catholiques de la paroisse poussèrent les réformés à s’enfermer dans l’église, qui fut aussitôt barricadée. Tous les protestants qui s’y étaient réfugiés y furent massacrés ».

Un terrible incendie en date du 27 mai 1632 réduisit en cendres le quartier de l’église dont la nef, le beffroi, les cloches brûlèrent. Seul le chœur fut épargné. La reconstruction de la nef [6] recommença à partir de 1636 [7] en en 1650, [8] grâce à la diligence du commandeur François-Alexandre d’Elbène, elle fut rebâtie et la nef augmentée de deux bas-côtés.

C’est le vaisseau que nous connaissons actuellement, malgré les travaux du XIXe sur les collatéraux [9] et à l’exception de la partie centrale de la façade occidentale édifiée au XVIIIe. Les projets d’Eugène Emmanuel Lebourgeois, curé du lieu à la fin du XIXe siècle, qui prévoyaient une transformation très importante de l’église, ne virent pas le jour.

Saint Jean Eudes et saint Louis-Marie Grignion-de-Montfort[10], missionnaires, marqueront les esprits lors de leur passage. Le premier y organisa une grande mission à l’automne 1659 et le second s’y arrêta le jour de l’Assomption 1714 pour y célébrer la messe [11].

Le cimetière autour de Notre-Dame est abandonné en 1763 pour être transféré au lieu-dit « les Croix ».

Le maître verrier Charles Lorin, de Chartres, est choisi pour réaliser un grand ensemble de verrières dans la période 1870-1879. Lors des bombardements de l’opération Cobra, en juillet 1944, un obus éclate dans le chœur et souffle les vitraux[12] qui seront remplacés par ceux du maître verrier Gabriel Loire, en 1947.

L’église fut au XIXe siècle l’objet de travaux importants qui en altérèrent le caractère architectural. Son intérêt architectural majeur, risquant définitivement d’être dénaturé [13], fut reconnu par le ministère de la culture qui décida de son classement au titre des monuments historiques[14][15] le 27 décembre 1979 [16].

Les statues sont nombreuses : plusieurs d’entre elles proviennent des églises des anciennes paroisses de Saint-Pierre-du-Tronchet et de Sainte-Trinité de Saultchevreuil-du-Tronchet. D’autres ne survécurent pas aux choix esthétiques du moment.

Le mobilier fit l’objet de classement au titre des monuments historiques : l’éducation de Marie en 1944, sainte Venice [17] en 1954, Vierge à l’enfant de Saint-Pierre-du-Tronchet en 1956, chaire et tabernacle en 1958, Céneric de Saultchevreuil en 1959, stalles du chœur et nombreuse autres statues en 1966.

Une nouvelle paroisse regroupant l’ensemble des communes du canton « Sainte Bernadette » fut érigée le 25 avril 1999. Elle est aussi l’église chef-lieu du doyenné du Val-de-Sienne regroupant les paroisses de Hambye, Gavray, Percy et Villedieu avant la réforme de 2009.

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Description de l'extérieur

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Façade ouest

La façade ouest présente une division tripartite comprenant le vaisseau central (la nef) et deux collatéraux au nord et au sud. Chaque division dispose d’une entrée adaptée : un portail monumental au centre et deux portes latérales en plein cintre classique.

La porte sud-ouest présente une archivolte à deux gorges convexes séparées par un petit stylet, et une troisième archivolte servant de larmier. La porte nord-ouest se compose de claveaux taillés à angles vifs. Elle est surmontée d’un fronton triangulaire. Deux contreforts à trois ressauts épaulent la façade ouest.

Le monumental portail se présente en avant corps. Deux pilastres rythment cette construction. L’entablement, la corniche saillante et les chapiteaux de l’ordre dorique avec besants et gouttes sont caractéristiques de cette architecture classique néo-antique.

Collatéral nord de la nef

Quatre contreforts en granit gris plus récent rythment cette partie de l’édifice. Les travées sont percées de larges fenêtres en arc brisé à angles vifs.

Une plaque commémorative fut dévoilée au matin du grand sacre en 2000, devise « sacer custos pacis ». La porte latérale est pourvue d’un simple linteau horizontal.

Les toits extérieurs de la nef et du collatéral aveuglent la clairevoie indirectement illuminée par les combles.

Transept nord

Il appartient, pour l’extérieur, à la période flamboyante. Une grande baie nord, en triplet de fenêtres en arc brisé et à multiples voussures avec remplage au réseau de flammes et de cœurs enflammés, a été créée sur ce transept. La base du rampant du fronton du transept est ornée d’un monstre moitié dragon et serpent prêt à dévorer qui s’approcherait.

La tourelle polygonale, à deux étages en retrait, dans l’angle nord-est du transept est couverte d’un toit à pans polygonaux de pierre.

Tour-clocher

Une belle tour traditionnelle s’élève à la croisée du transept. Elle s’élève sur quatre étages. Les rampants des larmiers sont ornés de flammes et d’un fleuron sommital fleurdelisé. De petits oculi quadrilobés ornent les parois au dessous du 1er bandeau. Le troisième étage est percé de trois fenêtres trilobées flamboyantes, à meneaux. Seule la fenêtre centrale est en partie ouverte avec ses abats son. Les archivoltes saillantes sont ornées de végétaux et de fleurons. Deux écus blasonnés illustrent chacune des parois dont celui chargé de la croix allésée de l’ordre de saint Jean de Jérusalem, l’écu de France et celui de la Normandie.

Une balustrade rythmée d’encorbellements en forme de tours rondes ornées de collerettes évasées. De grandes gargouilles sont issues du bestiaire fantastique. L’étage supérieur de la tour est en retrait. Son appareil de granit est différent. Il est couvert d’un dôme surmonté d’un double lanternon. La croix et le coq surmontent l’ensemble.

Alors que les différents niveaux de la tour se présentent en angles vifs, l’étage en retrait du beffroi dispose d’angles ornés de quatre colonnettes avec bases et chapiteaux.

Une délibération des marguilliers du 6 août 1752, signée entre eux-mêmes et Jacques Pinel, sieur du Taillis, architecte de la paroisse du Chefresne d’autre part ; lequel s’oblige de construire de nouveau la tour ou clocher de l’église de Villedieu de bon bois et autres ustensiles nécessaires pour faire la dite tour ou clocher dans la perfection et conformité au plan qui a été contresigné. Coût : deux mille sept cent cinquante livres.

Collatéral nord du chœur

Long de quatre travées rythmées de quatre contreforts simples et de quatre fenêtres géminées et trilobées, à réseaux, inégales.

Une corniche de pierre soutenue par des modillons souligne la base de la toiture du chœur. La disposition révèle une importante modification lorsque l’on a créé le réseau de fenêtres supérieures au XVIIe siècle, lesquelles sont depuis lors sous la charpente et transmettent la lumière prise dans les combles. Une petite fenêtre est percée à l’est du collatéral.

L’abside du chœur

Elle présente cinq pans dont les deux premiers, au nord et au sud, sont plus étroits. Les fenêtres sont adaptées aux surfaces ; petite fenêtre trilobée, longue et étroite, à multiples cavets pour la 1ère travée ; fenêtres à réseau pour les autres travées. Les contreforts à ressaut sont surmontés de pinacles. Les gargouilles sont représentatives de cet art flamboyant :

  • tête de chien et aile de chauve souris pour la première. Un animal et un humain sont entravés comme des siamois ;
  • hippopotame et son appareil génital. Un oiseau becquette à l’arrière. Une fleur de lys figure sous le ventre ;
  • deux personnages portent un écu sous le ventre de la gargouille ;
  • la quatrième est illustrée d’une tête de cochon et d’une carapace ;
  • deux personnages tirent à la corde.

Collatéral sud du chœur

Quatre grandes fenêtres, deux en arcs brisés et deux autres plus maladroitement exécutées, font entrer la lumière. L’une d’elles possède un appui à ressauts concaves et convexes tandis que les autres ont des appuis lissés. Deux des quatre contreforts sont anciens, les deux autres ont été restaurés.

Transept saillant sud

Une grande fenêtre, en triplet et à remplage, est surmontée d’un arc à accolade à courbe et contre courbe. L’ébrasure est à multiples voussures. Le fleuron fleurdelisé est endommagé. Un cadran solaire est disposé sur cette façade.

Les contreforts et pinacles sont très travaillés sur cette partie de l’église. Un dragon a la tête levée, il tient un serpent dans ses pattes. La corniche est segmentée de détails sculptés (végétaux noués).

Collatéral sud de la nef

Il fut reconstruit en 1842. Il est rythmé par quatre larges fenêtres à lancettes simples et arêtes vives. La porte latérale possède un linteau à accolade millésimé « 1638 ». Quatre contreforts simples épaulent ce mur.

Description de l'intérieur

Nef

Elle fut entièrement reconstruite entre 1636 et 1638 [18]. Des colonnes rondes, posées sur des bases octogonales rythment les travées. Les fûts des colonnes donnent naissance aux chapiteaux octogonaux, assez plats, au moyen d’une petite collerette. Les arcades, en arc brisé, sont formées d’un rouleau à l’intrados plat et largement chanfreiné. La seconde colonne au sud est illustrée de deux écus blasonnés : l’un portant trois molettes [19] qui pourraient être de la famille de Grimouville [20], l’autre au chevron et trois croissants de lune et une molette en meuble du commandeur Alexandre François d’Elbène.[21] Un cœur relie les deux écus ainsi que le millésime 1635.

La voûte actuelle sur croisées d’ogives, une ossature de pierre et de brique, remplaça la traditionnelle voûte en lambris de bois en 1899.

Mobilier de la nef

Les orgues ont été créés en 1831 [22] par le facteur Guérin [23] d’Avranches. Ils se composent d’un buffet classique à deux corps créé et « fait à Avranches par F. Le Héricé en 1830 » [24]22; il fut restauré par Yves Le Huen en 1987. Remarquer l’ange musicien au centre au positif ainsi que la signature à la tourelle.

Croisée du transept

Elle fait partie de la campagne de travaux comprise entre 1460 et 1495. Quatre massifs piliers fasciculés à base losangée et au faisceau de quatre massives colonnes rondes séparées de quatre colonnettes de même profil. Une voûte sur croisée d’ogives avec le trou de cloches couvre ce carré. La trappe est illustrée d’un décor peint représentant Dieu sous la forme du triangle divin, la nuée et les rayons solaires.

Mobilier de la croisée du transept
  • une croix privilégiée de la mission de MDCCCXVI [25] ;
  • une bannière de velours ras du saint sacrement ;
  • une magnifique chaire datée de 1683 dont le dosseret révèle l’Ascension de Jésus. Deux cariatides portent l’abat-voix surmonté de pots à feu. remarquez le fleuron en forme de bateau. Les six panneaux de la cuve sont illustrés de :
    • l’Assomption de Marie (extrémité gauche en partie dissimulée contre le mur),
    • saint Grégoire-le-Grand (pape),
    • saint Augustin et son cœur enflammé,
    • la Samaritaine et Jésus au puits,
    • saint Ambroise, évêque de Milan et saint Jérôme, traducteur de la Bible.
  • un Christ en croix, bois polychrome du XVIIIe provenant de l’ancienne perque [26]
  • une vierge à l’enfant, en bois polychrome, récemment exposée, aux pieds endommagés.
  • l’autel du plateau liturgique contemporain est illustré de l’Agneau de Dieu.

Chœur

Le chœur et la chaire.

Long de quatre travées latérales, dont trois s’ouvrent directement sur les collatéraux. La dernière travée et le rond-point forment l’extrémité orientale de l’édifice.

L’ensemble est voûté sur croisées d’ogives depuis le XVIIe siècle. Une magnifique charpente de bois, au décor peint, est conservée au dessus de cette voûte.

Les cinq clefs de voûte des quatre travées et du rond point représentent :

  • deux écus lissés pour les deux premières travées
  • la troisième représente un blason à une fasce, un quadrupède en chef et une rose en pointe
  • la quatrième : une croix de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem
  • la cinquième : les six branches d’ogives de la voûte du rond-point sont bloquées par une grande clef aux trois lys des armes de France [27] portée par deux anges.

Il n’y avait pas de fenêtres hautes en claire-voie, celles-ci furent créées en 1648, ce qui entraîna une modification importante des toitures des collatéraux. Elles sont toutes dissimulées sous les charpentes.

Les deux portes d’accès sur les côtés nord et sud, aux arcs à accolades, ont été créées en 1898 afin de permettre l’accès aux nouvelles sacristies. Il y a une piscine aux ablutions de forme trilobée.

Mobilier du chœur
  • Un ensemble de stalles créées en 1776 par l’ébéniste Bazin.
  • Le maître-autel, en forme de coffre, présente un devant d’autel [28] illustré de « l’adoration du très saint sacrement » [29] » sous la forme d’une toile peinte de la seconde moitié du XVIIe siècle.[30] Les deux anges des panneaux extrêmes portent des corbeilles de roses, les deux autres encensent et les deux du centre adorent le Saint-Sacrement exposé dans une montrance.
  • Le tabernacle, en bois doré à la feuille, confectionné par Jean Pasché, un sculpteur Suisse de passage, en 1729, dont la porte [31] est ornée d’un ostensoir, d’un encensoir, de la palme du martyr, feuillage et un missel [32] Il est décoré de nombreux végétaux brêlés par un ruban.
  • La lampe de sanctuaire. [33]
  • Le lutrin et son aigle doré.
  • Jean-Baptiste [34], plâtre, avec sa melotte. Elle remplace une statue de saint Jean-Baptiste qui devait être placée au haut de la contretable. [35]
  • Éloi [36], évêque, plâtre, avec son enclume et son marteau

Collatéral sud du chœur

Cette ancienne chapelle Saint-Jean-Baptiste a trois travées voûtées sur croisées d’ogives dont les nervures sont bloquées par deux clefs aux écus lissés et une troisième cylindrique. Le vieil autel contretable fut vendu le 11 octobre 1898 [37]

Mobilier
  • Un lutrin, provenant de Saultchevreuil, bois teinté et vernis, XVIIIe.
  • Un ancien tabernacle provenant de l’autel de la chapelle Saint-Étienne du cimetière [38] bois polychrome, guirlande de fleurs en chute, triangle divin et pélican s’ouvrant le poitrail.
  • Quatorze stations du chemin de croix en tôle de cuivre peint quadrilobées [39]
Statues
  • Émerentienne [40] statuette en bois polychrome de 1656.
  • Groupe sculpté de l’éducation de Marie [41] avec un commandement de Dieu « seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement », 1656.
  • Groupe sculpté de saint Nicolas [42], évêque de Myre, 1656
  • Image de la Sainte face, 1931
  • Clair [43], prêtre en bois polychrome du XVIIIe, provenant de l’église de Saultchevreuil

Transept sud

Il est voûté sur croisées d’ogives sexpartites avec une monumentale clef. Les vitraux du maître verrier Gabriel Loire, créés en 1949, évoquent le saint Rosaire : les mystères joyeux, douloureux et glorieux ainsi qu’une donation du Rosaire. Un lambris et un autel créés en 1889 y sont disposés ainsi que deux stalles néogothiques créées en 1899 [44]

Statues
  • François d’Assise, bois polychrome du XVIIIe
  • Élisabeth de Hongrie, bois polychrome, XVIIIe
  • Joachim coiffé d’un turban, bois polychrome, 1656, pierre polychrome.

Collatéral sud de la nef

Les quatre travées sont voûtées sur croisées d’ogives. Les courbes des nervures prismatiques convexes sont très aplaties. Les quatre clefs sur les arcs doubleaux représentent, un écu blasonné, et trois clefs végétales.

Statues
  • Une petite sainte Barbe, bois polychrome
  • Saint évêque qui pourrait être François de Sales, bois polychrome du XVIIe siècle [45]
  • Thibault, XVIe siècle, bois polychrome [46]
  • Saint évêque, XVIIe, bois polychrome

Collatéral nord de la nef

Les quatre travées du bas côté sont voûtées sur croisées d’ogives, arcs doubleaux et diagonaux, en pénétration. Les nervures prismatiques convexes avec listel dans l’intrados de la voûte pénètrent directement dans les murs. Les grandes clefs sont ornées de roues solaires. Une pierre tombale du XIVe ou du XVe, en calcaire de Caen, représente un prêtre dans une arcature trilobée avec son calice. Très érodée, on peut y lire « dame de Villian ». Une vasque en marbre noir est disposée face à la porte latérale nord. Il y a un confessionnal à trois compartiments.

Statues
  • Augustin, évêque, bois polychrome, XVIIe, [47]
  • Célerin ou Céneric, bois polychrome du XVe ou du XVIe siècle
  • Gaud, évêque d’Évreux, ermite à Saint-Pair-sur-Mer, bois polychrome du XVIIIe
  • Vénisse ou Véronique, pierre polychrome, XVIe siècle dans sa cuve de cuivre nervurée. Elle provient de l’église de Saint-Pierre-du-Tronchet
  • Étienne, statuette, XVIIIe ou début XIXe siècle
  • Paul, [48] créée par monsieur Des Abbayes en 1984
  • Thérèse de l’enfant Jésus et de la Sainte face, en porcelaine, signée Léone Hébert, Villedieu, 1930, Docteur de l’église.
  • Vierge de pitié, pierre polychrome, XVe ou XVIe, avec un crâne représenté sur le côté.
  • Antoine de Padoue, créée par monsieur Des Abbayes, 1979, bois teinté verni.

Transept nord

La chapelle Saint-Hubert est fondée dans le transept nord. C’est en ce lieu, dans l’allée déambulatoire, qu’on trouve des vestiges de l’antiquité de l’église paroissiale romane. Il est également voûté sur croisées d’ogives et dispose d’une importante clef de voûte illustrée de l’arbre de Jessé porté par deux angelots.

La grande verrière, créée par Gabriel Loire en 1947 est consacrée à Saint-Hubert en deux thèmes : l’évêque avec son carquois et ses flèches au centre ; l’évêque agenouillé devant un personnage en tablier qui pourrait bien être un chaudronnier dans l’exercice de son métier. Il s’y trouve une toile peinte de Saint-Hubert, évêque de Liège, crossé, ganté, mitré, en présence de deux soldats et du cerf portant la croix du Christ dans ses bois. L’œuvre est signée « M. Blanchet, 1807.

Cinq plaques de tôles peintes (fin XIXe) évoquent les gardes de Saint-Hubert, membres de la confrérie Saint-Hubert. Deux gardes y sont inscrits chaque année entre 1851 et 1962. On y découvre un écu blasonné de gueules à la croix rayonnante, au chef d’azur portant le cor d’or et l’étoile d’argent. Une toile peinte, fin XIXe, consacrée à la crucifixion pourrait être une copie de l’œuvre de Prud’hom. L’autel fut créé par le sculpteur rennais, Bellanger [49] en 1892.

Statues du transept nord
  • Michel archange [50], bois polychrome, XVIIIe
  • Hubert [51], évêque, bois polychrome, XVIIIe
  • Barbe [52], bois polychrome, 1656, palme du martyr
  • Christ en croix, XVIIe, il pourrait provenir de l’ancienne perque de l’église de Saint-Pierre-du-Tronchet
  • Groupe sculpté de l’ange gardien
  • Louis IX, roi de France, bois polychrome du XVIIIe
  • Rita, ex-voto de 1995

Collatéral nord du chœur

Les fonts baptismaux.

Il se compose de trois travées latérales voûtées sur croisées d’ogives. Les clefs sont formées d’écus lissés. Une plaque mémorial évoque l’existence de Pierre Paris, « Ici le 19 novembre 1884 au lendemain de sa naissance, Pierre Paris, prêtre de l’ordre de Saint Sulpice, premier aumônier des universités catholiques de France, reçut le sacrement du baptême ».

Une très belle double piscine aux ablutions aux arcs à accolades est enchâssée dans cette partie de l’église. Elle est illustrée de trois écus blasonnés des armes de France.

Les fonts baptismaux sont du XVIe. La cuve de granit repose sur une base carrée. Elle est sculptée d’un calice, une effigie, un lys et une seconde effigie. Quatre côtés de la cuve octogonale sont illustrés de lys tandis que trois autres ont été bûchés. La base en granit est ornée de lys, d’effigies.

Une broderie japonaise, toute en soie, est tendue dans le baptistère.

Statues
  • Pierre, apôtre, bois polychrome, XVIIe, portant une seule et grosse clef, provenant de Saint-Pierre-du-Tronchet ;
  • Notre-Dame, pierre blanche, fin du XVe siècle, provenant de Saint-Pierre-du-Tronchet ;

Cloches

Le beffroi porte trois cloches fondues en 1820 [53]. La grosse, d’un poids de 4 389 livres, faite par Béatrix frères et les fils de la veuve Guillaume Viel ; la moyenne, de 2 296 livres, et la petite, pesant 1 242 livres, faite par Béatrix frères, Viel frères et Marquet [54]. Toutes les trois donnent un « accord de quinte juste » [55].

Épigraphie campanaire

La grosse cloche

« À l’invitation de maître Denis Charles Claude Pellerin, curé de la ville et du canton de Villedieu j’ai été bénite par Nicolas René Lesplu-Dupré, curé d’Avranches, vicaire général de Mgr l’evesque de Coutances et nommée Marie, Rose, Césarine, par Mme Rose Aline Le Hardy épouse de maître Félix Christian Havard docteur, médecin, président de la fabrique et par maître César François Duparc docteur en chirurgie, maire de Villedieu / Étienne Béatrix et Gilles Vilain, marguilliers, faite par Béatrix et les fils de la veuve Guillaume Viel ».

La cloche moyenne

« À l’invitation de maître Denis Charles Claude Pellerin, curé de la ville de Villedieu, j’ai été bénite par Nicolas René Lesplu-Dupré, curé d’Avranches, vicaire général de Mgr levesque de Coutances, et nommée Adelaïde Françoise par Mme Adélaïde Autin épouse de François Toussaint Cadet médecin et par maître François Jacques Vimont notaire royal, suppléant du juge de paix et ordonnateur général de l’hospice en l’an 1820 ».

La petite cloche

« À l’invitation de maître Denis Charles Claude Pellerin, curé de la ville de Villedieu, j’ai été bénite par Nicolas René Lesplu-Dupré, curé d’Avranches, vicaire général de Mgr l’evesque de Coutances et nommée Marguerite Augustine par Marguerite Havard épouse de M François Raymond Gautier et par M. Jacques Augustin Loyer membre du conseil municipal et de la fabrique en l’an 1820 » [56]

Vitraux

Les anciennes verrières du maître verrier Charles Lorin en 1879 au chevet ne résistèrent pas aux combats de 1944. [57] Ils ont été remplacés par une production de Gabriel Loire en 1947.

Ils sont consacrés, dans le rond-point aux huit béatitudes :[58]

  • L’esprit de pauvreté / le royaume des cieux est à eux [59], nord
  • Doux, ils possèdent la terre [60] / Ceux qui pleurent seront consolés [61] nord-est
  • Faim et soif de justice, ils seront rassasiés [62] / disciples d’Emmaüs / les miséricordieux, [63] est
  • Ceux qui ont le cœur pur [64] / pacifiques, ils seront enfants de Dieu [65], sud-est
  • Qui souffrent de la persécution et pour la justice, le royaume leur appartient, [66] sud.

Autres éléments de patrimoine religieux

  • Ancienne commanderie de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem qui se mua en Ordre-de-Malte après la perte de Chypre.
  • Ancienne chapelle Saint-Blaise de la Commanderie, avec logement pour le chapelain à l’étage.
  • Ancienne chapelle Saint-Thibault à Saultchevreuil-du-Tronchet.
  • Fontaine Saint Clair [67] à Saultchevreuil, à quelques pas de l’église, en contrebas ;
  • Ancienne chapelle Saint Etienne [68] dans le cimetière situé dans l’ancien lieu-dit « les croix » détruite dont quelques vestiges sont présentés au mur.
  • Ancienne chapelle de l’hospice de Villedieu dont les vitraux ont été replacés au chœur de l’église sainte-Trinité de Saultchevreuil.
  • Ancienne chapelle de l’institution Saint-Joseph, crée par l’architecte Louis Cornille en 1934, transformée en gymnase.
  • Église Sainte-Trinité de Saultchevreuil, d’origine romane, dans un beau cadre de verdure.
  • Église de Saint-Pierre-du-Tronchet, avec un très joli retable aux apôtres en bois polychrome.
  • Calvaire de mission 1816, érigé route de Pont-Farcy.
  • Ancienne croix de chemin du début XVIIe sur la route d’Avranches, près de la gare SNCF.
  • Très intéressants monuments funéraires et croix de fonte dans les trois cimetières de Villedieu.

Bibliographie

  • Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, tome XVII, 1847.
  • Bernard Morant, Monographie Notre-Dame de Villedieu.
  • Bernard Morant, Visite guidée de Notre-Dame, deuxième édition.
  • Trésor d’art religieux de l’Avranchin, Art de Basse-Normandie, Villedieu.
  • René Toustain de Billy, Histoire du diocèse de Coutances, tomes I, II et III.
  • « Villedieu », Art de Basse Normandie, n° 121, 2000.
  • Joseph Grente et Oscar Havard, Villedieu-les-Poêles, sa commanderie, sa bourgeoisie, ses métiers, 2 tomes.
  • Édouard Le Héricher, Avranchin monumental et historique, vol.2, imprim. Tostain, 1867, p.711.
  • Revue de l'Avranchin, tome XXXVII, 1955.
  • Congrès archéologique du Cotentin et de l’Avranchin, 1966, Gabrielle Thibout.
  • Jean Matillon, Promenades dans Villedieu-les-Poêles, éditions Corlet.
  • Jean Matillon, Le musée du cuivre, éditions Corlet.
  • Bulletin cantonal de Villedieu.
  • Abbé Auguste François Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, impr. de Salettes, Coutances, tome II, 1878.
  • Pierre Béhier, Bréhal-Chanteloup.
  • Michel Miguet, Les Établissements de l’hôpital de Saint-Jean-de-Jérusalem, La Normandie au XVe siècle art et histoire.
  • Jean Barbaroux, Églises de la Manche, page 30.
  • « Notes inédites sur les communes du canton de Villedieu », Revue de l’Avranchin.
  • Dictionnaire des églises de France, Normandie.
  • Le Pays d’Argentan, mars 1969, sur la commanderie de Villedieu-les-Saultchevreuil.
  • Charles Duhérissier de Gerville, Voyage archéologique, 1818-1820.
  • Élie Guéné, Pierre Leberruyer, Marcel Lelégard, « Villedieu-les-Poêles », éd. Manche Tourisme.
  • Revue Patrimoine Normand.
  • « Naissance de la nouvelle paroisse », Ouest-France, 26 mars 1999.
  • Monographie sur l’église Saint-Clair-de-Saultchevreuil-du-Tronchet, Association de sauvegarde et de valorisation du patrimoine en val de Sienne.
  • Jacky Brionne, Monographie sur l’église de Saint-Pierre-du-Tronchet, Association de sauvegarde et de valorisation du patrimoine en val de Sienne.
  • Jacky Brionne, Monographie sur l’église Notre-Dame, Association de sauvegarde et de valorisation du patrimoine en val de Sienne, juillet 2005.

Notes et références

  1. Fernand Lechanteur, « Sites et gens remarquables de la vallée de la Sienne », Le Mois à Caen et en Basse-Normandie.
  2. Livre noir du diocèse de Coutances.
  3. Visitation des commanderies et des prieurés de France en 1456.
  4. Conséquence de la Guerre de Cent ans. Le bourg était quant à lui en plein relèvement constaté le 11 mai 1456 lors de la visite de la commanderie.
  5. On dit aussi que les croix de l’ancien cimetière des lépreux furent abattues.
  6. Jean Lair et Jacques Heudet, maçons de la paroisse du Gast, entreprirent la reconstruction des piliers de la nef.
  7. Elle fut pour l’essentiel réédifiée en 1637 et 1638.
  8. C’est à partir de cette période que Villedieu-les-Saultchevreuil deviendra Villedieu-les-Poêles.
  9. 1842 pour le bas côté sud et 1890 pour le nord.
  10. Un vitrail commémorait son passage mais il ne survécut pas à la bataille de 1944.
  11. L’évêque d’Avranches, Mgr de Coëntanfao, lui avait interdit de s’arrêter dans son diocèse d’Avranches. Villedieu-les-Poêles était la première cité d’importance sur sa route à l’entrée du diocèse de Coutances.
  12. « Villedieu-les-Poêles-Rouffigny. Le 75e anniversaire de la Libération commémoré », Ouest-France, site internet, 5 août 2019.
  13. La vente d’une partie du mobilier ancien en 190?, la pose des vitraux en 1948, accéléra le processus de mise en protection du monument menacé.
  14. « Notice n°PA00110642 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
  15. Voir les travaux d’Yves-Marie Froidevaux, architecte en chef des monuments historiques.
  16. Le dossier avait fait l’objet d’une instance le 17 septembre 1947.
  17. Région très sensible à sainte Vénisse puisqu’on la trouve aussi à La Bloutière et Morigny.
  18. Un compte de 1638 fait état de l’édification des piliers neufs de la nef et des quatre fenêtres au dessus.
  19. Une plate tombe illustrée de cet écu est datée du 03 avril 1653.
  20. Antoine de Grimouville, écuyer, sieur de Villiers, au bourg de Villedieu de la RPR (Chamillard). Une platetombe illisible est conservée avec le même écu aux trois molettes. La mort du personnage est datée du 3 avril 1653.
  21. Il fut commandeur entre 1631 et 1655.
  22. Le facteur Ménard le modifia en 1885, puis Merklin en 1890. Un relevage fut réalisé par Cavaillé Coll Mutin en 1921. L’instrument fut reconstruit par Jean-Lou Boisseau et Bernard Cattiaux en 1987.
  23. Signature sur les tuyaux.
  24. L’inscription extraite sur la boiserie « Fait à Avranches l’an 1830 par J.-F. Lehéricé ; tuyauterie « Fait par Guérin facteur d’orgues 1831, Fait faire par MM Delaporte curé, Havard directeur, président Vimont, maire Haupais, trésorier J Huard, Besnous, ouvriers : Léon et Martinel ».
  25. 1816.
  26. Elle fut supprimée avec les grilles du chœur et la cloison qui servait de jubé, en 1899.
  27. Trois lys.
  28. Antependium
  29. Deux anges chargés de corbeilles de fleurs, deux anges céroféraires avec des encensoirs, deux anges adorateurs (un en orant, l’autre aux mains jointes).
  30. Elle se trouvait dans la chapelle du Saint-Rosaire.
  31. Il fut redoré par J. J. Badault, doreur à Sées (Orne) en 1983.
  32. Il a été fabriqué par Jean Pasché, sculpteur sur bois Suisse, comme l’atteste cette délibération datée du 7 août 1729 « au sujet du tabernacle pour apposer sur le grand autel de l’église vu que celui qui y est actuellement est réduit en pourriture. Lesquels sieurs délibérants ont trouvé à propos qu’il en est absolument nécessaire et d’en faire faire un par un nommé Jean Pasché, sculpteur Suice de nation, ainsi qu’il nous a déclaré, lequel a présenté deux dessins ou modèles aux dits sieurs délibérants pour mieux en choisir un. Coût : 450 Livres (300 J 488 / 1 / 3 et 4).
  33. Œuvre de Le Vasnier, bossetier à Villedieu en 1758.
  34. Patron des tanneurs, parcheminiers.
  35. La délibération du 1er octobre 1730 précise « pour faire et placer une statue de St Jean Baptiste au haut de la contretable de la chapelle Saint-Jean, aussi pour faire une croix d’argent au lieu et place de l’ancienne qui a besoin d’être refaite à neuf. 70 Livres au sieur Lepage, sculpteur, pour faire, fournir et placer la statue de St Jean-Baptiste.
  36. Patron des orfèvres, forgerons, monnayeurs, charrons, horlogers.
  37. À l’église de Saint-Pierre-d’Entremont (Orne).
  38. Chapelle partiellement démolie en 1953, 1955.
  39. Érigé le 14 février 1861 par Mgr Daniel.
  40. Elle fut, selon la tradition, la mère de sainte Anne. Patronne des fileuses et des dentellières.
  41. Sainte Anne fut l’ancienne patronne des poêliers avant l’arrivée des dinandiers placés sous la protection de saint Hubert.
  42. Il y avait une ancienne confrérie Saint-Nicolas au XIVe.
  43. Protecteur des brodeurs et des doreurs. Fontaine Saint-Clair à Saultchevreuil.
  44. Les miséricordes y sont à feuille de chêne.
  45. Saint François de Sales était le protecteur secondaire de Saultchevreuil, patron de la presse catholique et des écrivains.
  46. Il y avait une chapelle Saint Thibault à Saulchevreuil.
  47. Il provient de la chapelle Saint Étienne.
  48. Il porte les vêtements d’Etienne sur le bras.
  49. On lui doit aussi la chaire et les bancs de l’église Sainte-Trinité de Gavray.
  50. Qui est comme Dieu.
  51. Protecteur des dinandiers et chaudronniers.
  52. Protectrice des fondeurs de cloches, artilleurs, sapeurs pompiers.
  53. Réunion du conseil de fabrique du 20 juillet 1820 « la grosse cloche sera refondue et remplacée par une de même pesanteur ; les deux autres cloches seront fabriquées en même temps ». Elles seront payées le 22 9bre 1820 (dépôt des archives diocésaines en 300 J 488, pièce n° 62 aux archives départementales de la Manche).
  54. Jean Matillon, Promenades dans Villedieu, éditions Charles Corlet, 1982.
  55. On peut dire également : « accord parfait majeur », car c'est un accord de trois sons : la fondamentale, la tierce majeure et la quinte juste ; accord de La majeur joué avec les notes A2 (grosse cloche) - C#3 (moyenne cloche) - E3 (petite cloche). Correction apportée par Marc Minier, compositeur et producteur de musique, ancien élève du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, courriel du 17 novembre 2022
  56. Voir aussi Joseph Grente et Oscar Havard Villedieu-les-Poêles, sa commanderie, sa bourgeoisie, ses métiers, tome 2.
  57. Dossier 300 J 488 / 8 / 38 (chevet) ; 300 J 488 / 8 / 39 (rosaire) Il subsiste un panneau de verrière dans la tour.
  58. Bulletin cantonal de Villedieu du 3ème trimestre 1947.
  59. Parabole des talents.
  60. L’enfant prodigue.
  61. Marie-Madeleine et ses longs cheveux lavant les pieds du Christ.
  62. Main de justice.
  63. Le bon samaritain.
  64. Jésus et les petits enfants.
  65. Accolade de deux personnages.
  66. Personnage enchaîné.
  67. Fait encore l’objet d’un culte thaumaturge.
  68. Dossier en 300 J 488/7/31 et 300 J 488/21/103.

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