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Il est à l'origine du [[musée Thomas-Henry]] de [[Cherbourg-Octeville]].
Il est à l'origine du [[musée Thomas-Henry]] de [[Cherbourg-Octeville]].


==Biographie==
== Biographie ==
Thomas Henry quitte Cherbourg, travaille à Bordeaux puis à Saint-Domingue, revient à Bordeaux et, en [[1793]], monte à Paris, où il apprend la peinture et devient marchand de tableaux. En [[1816]], il est remarqué par le directeur général des musées royaux, qui le nomme commissaire expert du Musée royal. <ref name = Guéroult>Françoise Guéroult, « Propos sur quelques tableaux de la collection Thomas Henry », ''Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg'', vol. 28, 1975. </ref>. Il garde cette charge jusqu'en [[1832]]. Il a eu le temps de procéder à une estimation générale des tableaux appartenant à la Couronne.
Thomas Henry, fils de Bon, tanneur, et de Marie Vitrel, naît [[Rue du Faubourg (Cherbourg-Octeville)|rue du Faubourg]]. Il quitte Cherbourg après ses études, travaille à Bordeaux puis à Saint-Domingue, revient à Bordeaux et, en [[1793]], monte à Paris, où il apprend la peinture et devient marchand de tableaux.  
 
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Version du 20 novembre 2021 à 19:55

Buste de Jean-Pierre Dantan, 1845.

Bon Thomas Henry, né à Cherbourg le 2 mars 1766 [1] et mort à Paris le 7 janvier 1836 [2], est un restaurateur, peintre, marchand de tableaux et mécène de la Manche.

Il est à l'origine du musée Thomas-Henry de Cherbourg-Octeville.

Biographie

Thomas Henry, fils de Bon, tanneur, et de Marie Vitrel, naît rue du Faubourg. Il quitte Cherbourg après ses études, travaille à Bordeaux puis à Saint-Domingue, revient à Bordeaux et, en 1793, monte à Paris, où il apprend la peinture et devient marchand de tableaux.

En 1816, il est remarqué par le directeur général des musées royaux, qui le nomme commissaire expert du Musée royal. [3]. Il garde cette charge jusqu'en 1832. Il a eu le temps de procéder à une estimation générale des tableaux appartenant à la Couronne.

Parallèlement à son activité, Thomas Henry constitue une collection personnelle remarquable. « Un discernement et un flair remarquables plutôt que d'importants moyens financiers lui permirent les achats de qualité qui font la gloire de sa collection.» [3].

N'ayant plus de descendants, de 1831 à 1835, il fait don à la ville de Cherbourg, de façon anonyme au début, d'un ensemble de peintures réuni pour créer un musée en y présentant toutes les écoles, constitué de 163 tableaux estimés alors à 120 000 F. La municipalité, qui a identifié entre temps le généreux mécène, accepte sa donation en 1834. Elle sert à constituer le musée municipal, qui est inauguré le 29 juillet 1835. En 1836, après son décès, deux ventes aux enchères dispersèrent encore plus de 210 tableaux, dont beaucoup d'œuvres majeures « ont largement dépassé les prix payés pour les tableaux offerts à Cherbourg. »[4]

En 1973, les tableaux donnés par Thomas Henry permettent au musée municipal d'organiser une exposition consacrée aux Écoles du Nord.

Notes et références

  1. Baptême : Archives de la Manche ­— (BMS) Cherbourg 1766-1770 (E27) — Vue : 13/343
  2. Décès : Archives de Paris, archives communales du 3e arrondissement ancien, registre de l'état-civil reconstitué des décès (1866), V3E/D 732, page 36/51.
  3. 3,0 et 3,1 Françoise Guéroult, « Propos sur quelques tableaux de la collection Thomas Henry », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. 28, 1975.
  4. Burton Fredericksen. La collection d'un marchand se transforme en musée. La donation de Thomas Henry à la ville de Cherbourg. La revue des musées de France. Revue du Louvre. 1-2011.