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La municipalité de Cherbourg en conçoit le projet en [[1931]]. Elle achète en mars [[1932]] le terrain du jardin colonial, qui borde l'[[Hôpital des armées René-Le Bas|hôpital maritime]], [[Rue de l'Abbaye (Cherbourg-Octeville)|rue de l'Abbaye]] <ref>« 120 ans en Cotentin 1889-2009 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2009, p. 96. </ref>.
La municipalité de Cherbourg en conçoit le projet en [[1931]]. Elle achète en mars [[1932]] le terrain du jardin colonial, qui borde l'[[Hôpital des armées René-Le Bas|hôpital maritime]], [[Rue de l'Abbaye (Cherbourg-Octeville)|rue de l'Abbaye]] <ref>« 120 ans en Cotentin 1889-2009 », ''La Presse de la Manche'', hors-série, novembre 2009, p. 96. </ref>.


L'architecte local [[René Drancey]] ([[1876]]-[[1958]]) dessine les plans <ref>''Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg'', vol. XXVI, 1961, p. 9. </ref>. Les travaux démarrent en février [[1933]]. Ils sont confiés à l'entreprise Mercier, de Caen, pour 13,5 millions de francs. Le sous-secrétariat à l'Éducation physique a octroyé à la municipalité une subvention de 80 000 F. Les travaux sont menés à bien en sept mois et le premier match s'y joue le [[26 août]] [[1934]]. Il oppose l'[[Association sportive cherbourgeoise Stella|ASC Stella]] à une sélection maritime locale.
L'architecte local [[René Drancey]] ([[1876]]-[[1958]]) dessine les plans <ref>''Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg'', vol. XXVI, 1961, p. 9. </ref>. Les travaux démarrent en février [[1933]]. Ils sont confiés à l'entreprise Mercier, de Caen, pour 13,5 millions de francs. Sa tribune et sa buvette sont construites par les [[Établissements Sottile (Cherbourg)|Établissements R. Sottile]] <ref>Cité de l'architecture et du patrimoine (ArchiWebture), ''Fonds Bétons armés Hennebique (BAH)'', [consulté le 6 janvier 2018] ([https://archiwebture.citedelarchitecture.fr/fonds/FRAPN02_BAH07/inventaire/objet-8590 ''lire en ligne''])</ref>. Le sous-secrétariat à l'Éducation physique a octroyé à la municipalité une subvention de 80 000 F. Les travaux sont menés à bien en sept mois et le premier match s'y joue le [[26 août]] [[1934]]. Il oppose l'[[Association sportive cherbourgeoise Stella|ASC Stella]] à une sélection maritime locale.


Il s'est d'abord appelé ''stade des Sports'', puis ''stade municipal'', avant de célébrer la mémoire de [[Maurice Postaire]] ([[1924]]-[[1981]]), adjoint au maire de Cherbourg (PCF), chargé des Sports, mort en mission dans un accident de la circulation.
Il s'est d'abord appelé ''stade des Sports'', puis ''stade municipal'', avant de célébrer la mémoire de [[Maurice Postaire]] ([[1924]]-[[1981]]), adjoint au maire de Cherbourg (PCF), chargé des Sports, mort en mission dans un accident de la circulation.

Version du 7 janvier 2018 à 00:04

La tribune d'honneur.

Le stade Maurice-Postaire est un équipement sportif de la Manche, situé à Cherbourg-en-Cotentin.

Histoire

La municipalité de Cherbourg en conçoit le projet en 1931. Elle achète en mars 1932 le terrain du jardin colonial, qui borde l'hôpital maritime, rue de l'Abbaye [1].

L'architecte local René Drancey (1876-1958) dessine les plans [2]. Les travaux démarrent en février 1933. Ils sont confiés à l'entreprise Mercier, de Caen, pour 13,5 millions de francs. Sa tribune et sa buvette sont construites par les Établissements R. Sottile [3]. Le sous-secrétariat à l'Éducation physique a octroyé à la municipalité une subvention de 80 000 F. Les travaux sont menés à bien en sept mois et le premier match s'y joue le 26 août 1934. Il oppose l'ASC Stella à une sélection maritime locale.

Il s'est d'abord appelé stade des Sports, puis stade municipal, avant de célébrer la mémoire de Maurice Postaire (1924-1981), adjoint au maire de Cherbourg (PCF), chargé des Sports, mort en mission dans un accident de la circulation.

En 1934, la municipalité de Cherbourg, dirigée par Jules Lebrettevillois, décide que le stade ne pourra être utilisé gratuitement que par les enfants des écoles publiques et des patronages laïques [4]. Les enseignants et les parents d'élèves des écoles catholiques protestent.

En 1944, il est réquisionné par les Américains [5]. Il n'est rendu aux sportifs locaux qu'au tout début de 1945, et seulement deux dimanches par mois [5].

En 1964, à la mi-juillet, il accueille le chanteur Claude François, alors très en vogue, qui y donne un concert.

En 1988, sa tribune d'honneur est équipée de loges louées à des entreprises [6].

En juin 2010, il accueille le championnat du monde militaire de football féminin.

Il a aujourd'hui une capacité de 7 000 places. Son record d'affluence est établi en 1965 avec 8 822 spectateurs payants. En mai 1966, la venue du Stade de Reims attire 6 956 passionnés de football.

En 2017, un crédit de 936 000 € est voté pour la rénovation du stade [7].

C'est le stade d'évolution principal de l'AS Cherbourg Football.

Description

Stade de football ceinturé d'une piste d'athlétisme.

Il se compose principalement d'un stade de football de 105 mètres sur 60 m, ceinturé d'une piste d'athlétisme en tartan (1984), dominés par une tribune principale. Un gradin couvert a été construit en face.

L'éclairage est de 400 LUX.

Il comprend également trois courts de tennis en terre battue et deux gymnases omnisports, notamment utilisés par l'AS Cherbourg Basket.

Administration

Adresse : rue Félix-Mesnil
50100 Cherbourg-en-Cotentin
Tél. 02 33 93 10 52
Fax 02 33 53 09 37

Notes et références

  1. « 120 ans en Cotentin 1889-2009 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2009, p. 96.
  2. Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XXVI, 1961, p. 9.
  3. Cité de l'architecture et du patrimoine (ArchiWebture), Fonds Bétons armés Hennebique (BAH), [consulté le 6 janvier 2018] (lire en ligne)
  4. « 120 ans en Cotentin 1889-2009 », La Presse de la Manche, hors-série, novembre 2009, p. 101.
  5. 5,0 et 5,1 « 60 ans de sport dans la Manche » (1945-1974), vol. 1, La Presse de la Manche, hors-série, décembre 2005, p. 6.
  6. J. H., « AS Cherbourg : redémarrage sur des bases plus ambitieuses », Ouest-France, 10 août 1988.
  7. « Le stade Postaire en travaux à partir de septembre », Ouest-France, 24 février 2017.

Lien interne