« René Laurens » : différence entre les versions
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'''René Laurens''', né à [[ | '''René Laurens''', né à [[Mortain]] à la fin du XVI{{e}} siècle <ref name=AdlM1>V. E. Pillet, « Le président La Barre », ''Annuaire de la Manche'', vol. 20, 1848. </ref> et mort {{année de décès|en|1624}}, est une personnalité de la Manche. | ||
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René Laurens, | René Laurens fait ses premières études à [[Sourdeval]], puis les poursuit à Paris ref name=AdlM1/>. Il voyage en Italie, en Allemagne et en Suisse <ref name=AdlM1/>. En [[1590]], il traduit l’''Apologétique'', de Tertullien <ref name=AdlM1/>. En [[1595]], il est nommé officier (président) de l'élection de Mortain <ref name=AdlM1/>. C'est à ce moment qu'il prend son surnom de « président de la Barre » <ref name=Dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier. </ref>. On dit de ce magistrat qu’il est « rempli de zèle pour la gloire de son pays » <ref name=Dico/>. En [[1612]], il publie une traduction de la ''Vie de [[Guillaume Firmat]]'', dans laquelle il cite son ''Traité sur l’utilité des pèlerinages'' <ref name=AdlM1/>. | ||
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Version du 8 janvier 2021 à 12:49
René Laurens, né à Mortain à la fin du XVIe siècle [1] et mort en 1624, est une personnalité de la Manche.
Vive le cidre de Normandie !
René Laurens fait ses premières études à Sourdeval, puis les poursuit à Paris ref name=AdlM1/>. Il voyage en Italie, en Allemagne et en Suisse [1]. En 1590, il traduit l’Apologétique, de Tertullien [1]. En 1595, il est nommé officier (président) de l'élection de Mortain [1]. C'est à ce moment qu'il prend son surnom de « président de la Barre » [2]. On dit de ce magistrat qu’il est « rempli de zèle pour la gloire de son pays » [2]. En 1612, il publie une traduction de la Vie de Guillaume Firmat, dans laquelle il cite son Traité sur l’utilité des pèlerinages [1].
Il est en 1616, l’auteur d’un Formulaire des Eslus de Normandie qui est une mine de renseignements sur la vie, les mœurs et les événements de notre province de l’époque [2]. Cet ouvrage aussi précieux que volumineux renferme, entre autres, tout un chapitre sur le « lait clair », boisson courante d’alors, et un autre sur les pommes et le pommé dans lequel le sieur de la Barre fait l’éloge du cidre de Normandie, « le plus délicieux breuvage après le vin » [2] et y affirme que le premier à avoir fait du cidre est bien un Normand [1].