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Port de pêche de Granville

De Wikimanche

Le port de pêche de Granville est le deuxième port de pêche de la Manche.

Flottille

En 1900, on comptait encore 37 navires qui partaient pêcher la morue sur les bancs de Saint-Pierre-et-Miquelon. On n'en comptait plus que 14 en 1914 [1].

Après la Première Guerre mondiale, la flottille granvillaise compte 10 trois-mâts ayant une jauge de 3 260 tonneaux, qui travaillent pour la Société des pêcheries de France et un armateur local [1].

Production

Pêche à la morue

Dans les années 1750-1780, Granville est le seul port hauturier de la Manche : il arme une centaine de bâtiments pour la grande pêche [2].

La grande pêche à la morue sur les bancs de Terre-Neuve (connus localement comme « le banc ») a été très active, à partir de Granville, tout au long du 19e siècle. La flottille rassemblait sous la Restauration (1814-1830) une cinquantaine de navires et 3 000 marins, issus non seulement de Granville même mais aussi des villages avoisinants (voir à ce sujet la Route des matelots). Elle a pratiquement complètement disparu à la veille de la Première Guerre mondiale [3]. Le dernier terre-neuvas, un survivant nommé la Thérésa, fut détruit accidentellement le 11 avril 1933 dans l'écluse du port de Granville après être entré en collision avec un vapeur des Ponts-et-Chaussées nommé l'Augustin Fresnel.

Notes

  1. 1,0 et 1,1 L'Illustration économique et financière, numéro spécial « La Manche », 28 août 1926
  2. Edmond Thin, « Granville et son littoral », La Manche au passé et au présent, Manche-Tourisme, 1984
  3. Armand Frémont, Atlas et géographie de la Normandie, éd. Flammarion, 1977

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