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Élève à Avranches puis à Flers (Orne), il effectue son service militaire de deux années et est mobilisé en juin 1940. Blessé, il est prisonnier jusqu'en mai [[1945]], et reçoit la Croix de Guerre à son retour<ref name=manchelibre/>.
Élève à Avranches puis à Flers (Orne), il effectue son service militaire de deux années et est mobilisé en juin 1940. Blessé, il est prisonnier jusqu'en mai [[1945]], et reçoit la Croix de Guerre à son retour<ref name=manchelibre/>.


Le journal de son père étant interdit de parution depuis la Libération pour être demeuré actif sous l'Occupation, Michel Cochois fonde l’hebdomadaire ''[[La Gazette de la Manche]]''. Confronté au manque de papier et aux problèmes administratif, le premier numéro ne paraît que le 1{{er}} novembre [[1947]]<ref name=manchelibre/>. Il tire lui-même le premier numéro, une feuille recto-verso, à 2 000 exemplaires <ref name=Ouest>« Décès du fondateur de "La Gazette de la Manche" », ''Ouest-France'', 26 mars 2010 </ref>. Passé à quatre pages, il est imprimé à Rennes et paraît le jeudi soir. Passé à 8 pages et 10 000 exemplaires en [[1954]], l'hebdomadaire est tiré à partir de [[1977]] dans l'imprimerie de la zone du Cerisier à [[Saint-Brice-de-Landelles]]<ref name=manchelibre/>. Porté par l'apparition du offset, il développe le journal pour porter son tirage jusqu'à 25 000 exemplaires dans les années 1980 <ref name=Ouest/>
Le journal de son père étant interdit de parution depuis la Libération pour être demeuré actif sous l'Occupation, Michel Cochois fonde l’hebdomadaire ''[[La Gazette de la Manche]]''. Confronté au manque de papier et aux problèmes administratif, le premier numéro ne paraît que le 1{{er}} novembre [[1947]]<ref name=manchelibre/>. Il tire lui-même le premier numéro, une feuille recto-verso, à 2 000 exemplaires <ref name=Ouest>« Décès du fondateur de "La Gazette de la Manche" », ''Ouest-France'', 26 mars 2010 </ref>. Passé à quatre pages, il est imprimé à Rennes et paraît le jeudi soir. Passé à 8 pages et 10 000 exemplaires en [[1954]], l'hebdomadaire est tiré à partir de [[1977]] dans l'imprimerie de la zone du Cerisier à [[Saint-Brice-de-Landelles]]<ref name=manchelibre/>. Porté par l'apparition de l'offset, il développe le journal pour porter son tirage jusqu'à 25 000 exemplaires dans les années 1980 <ref name=Ouest/>


Il prend sa retraite en [[1982]]. Son fils Jean-Luc lui succède. En [[1992]], ''[[Ouest-France]]'' entre dans le capital de l'hebdomadaire.
Il prend sa retraite en [[1982]]. Son fils Jean-Luc lui succède. En [[1992]], ''[[Ouest-France]]'' entre dans le capital de l'hebdomadaire.

Version du 12 juillet 2010 à 11:33

Michel Cochois, né le 1er mai 1919 à Saint-Hilaire-du-Harcouët, mort le 24 mars 2010, est une personnalité de la Manche.

Son père Gustave Cochois se voit confier la direction du Glaneur de la Manche par son propriétaire et 1912, et en acquiert la propriété peu de temps après. Sa mère décède quand il a 6 ans[1].

Élève à Avranches puis à Flers (Orne), il effectue son service militaire de deux années et est mobilisé en juin 1940. Blessé, il est prisonnier jusqu'en mai 1945, et reçoit la Croix de Guerre à son retour[1].

Le journal de son père étant interdit de parution depuis la Libération pour être demeuré actif sous l'Occupation, Michel Cochois fonde l’hebdomadaire La Gazette de la Manche. Confronté au manque de papier et aux problèmes administratif, le premier numéro ne paraît que le 1er novembre 1947[1]. Il tire lui-même le premier numéro, une feuille recto-verso, à 2 000 exemplaires [2]. Passé à quatre pages, il est imprimé à Rennes et paraît le jeudi soir. Passé à 8 pages et 10 000 exemplaires en 1954, l'hebdomadaire est tiré à partir de 1977 dans l'imprimerie de la zone du Cerisier à Saint-Brice-de-Landelles[1]. Porté par l'apparition de l'offset, il développe le journal pour porter son tirage jusqu'à 25 000 exemplaires dans les années 1980 [2]

Il prend sa retraite en 1982. Son fils Jean-Luc lui succède. En 1992, Ouest-France entre dans le capital de l'hebdomadaire.

Notes

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 « Le fondateur de la Gazette n'est plus », La Manche libre
  2. 2,0 et 2,1 « Décès du fondateur de "La Gazette de la Manche" », Ouest-France, 26 mars 2010