« Louis Renault » : différence entre les versions
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À l'été [[1920]], Louis Renault découvre [[Chausey]] à l'occasion d'une promenade en mer au départ de [[Granville]] <ref name=OF1>« Chausey, passion de l'industriel Louis Renault », ''Ouest-France.fr'', 29 octobre 2013 [http://www.ouest-france.fr/normandie/granville-50400/chausey-passion-de-lindustriel-louis-renault-1681899 ''(lire en ligne)''].</ref>, à bord de son yacht, le ''Chryseis''. C'est sa femme qui a l'idée de cette excursion : elle passe ses vacances d'enfance à Dinard (Ille-et-Vilaine) et connaît Chausey depuis lors <ref name=OF1/>. L'industriel tombe sous le charme de l'archipel, et achète le « [[Château Renault|château]] » , un ancien fort du XVI{{e}} siècle, laissé à l'abandon <ref name=OF1/>, qu'il restaure à grand frais <ref name=OF1/>. Il l'équipe d'une piscine, fait construire, en contrebas du sémaphore, un hangar à bateaux, ainsi que les granges de la ferme et les petites maisons des Blainvillais <ref name=LML1>« Louis Renault, bienfaiteur de Chausey », ''La Manche Libre'', site internet, 16 avril 2011 [http://www.lamanchelibre.fr/actualite-24870-louis-renault-bienfaiteur-de-chausey ''(lire en ligne)''].</ref>. | |||
Louis Renault aime sa nouvelle « villa ». Il s'y retire chaque été, jusqu'en [[1939]]. Il apprécie particulièrement les relations simples qu'il noue avec les habitués de l'île, et notamment les pêcheurs. | Louis Renault aime sa nouvelle « villa ». Il s'y retire chaque été, jusqu'en [[1939]] <ref name=OF1/>. Il y revient deux fois pendant la [[Occupation allemande de la Manche (1940-1944)|Seconde Guerre mondiale]], en [[1942]] et [[1943]] <ref name=OF1/>. Il apprécie particulièrement les relations simples qu'il noue avec les habitués de l'île, et notamment les pêcheurs, qu'il aide à l'occasion. Il installe ainsi un moteur sur ''Le Gagne-Petit'', qui sera le premier bateau de pêche à voiles motorisé de l'île <ref name=LML1/>. | ||
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== Bibliographie == | == Bibliographie == | ||
* Jean-Michel Thévenin, ''Louis Renault et Chausey'', éd. Orep, 2013 | * Jean-Michel Thévenin, ''Louis Renault et Chausey'', éd. Orep, 2013 | ||
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Louis Renault, né à Paris le 12 février 1877 et mort dans la même commune le 24 octobre 1944, est une personnalité économique de la Manche.
Il est le fondateur de l'empire automobile Renault.
Il est arrêté en septembre 1944, accusé de collaboration économique avec l'Allemagne. Il meurt en détention à 67 ans après avoir subi des sévices.
À Chausey
À l'été 1920, Louis Renault découvre Chausey à l'occasion d'une promenade en mer au départ de Granville [1], à bord de son yacht, le Chryseis. C'est sa femme qui a l'idée de cette excursion : elle passe ses vacances d'enfance à Dinard (Ille-et-Vilaine) et connaît Chausey depuis lors [1]. L'industriel tombe sous le charme de l'archipel, et achète le « château » , un ancien fort du XVIe siècle, laissé à l'abandon [1], qu'il restaure à grand frais [1]. Il l'équipe d'une piscine, fait construire, en contrebas du sémaphore, un hangar à bateaux, ainsi que les granges de la ferme et les petites maisons des Blainvillais [2].
Louis Renault aime sa nouvelle « villa ». Il s'y retire chaque été, jusqu'en 1939 [1]. Il y revient deux fois pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1942 et 1943 [1]. Il apprécie particulièrement les relations simples qu'il noue avec les habitués de l'île, et notamment les pêcheurs, qu'il aide à l'occasion. Il installe ainsi un moteur sur Le Gagne-Petit, qui sera le premier bateau de pêche à voiles motorisé de l'île [2].
Pour sécuriser son voyage de Paris à Granville, il fait construire une série de garages le long du trajet, c'est ainsi que le garage Renault de Villedieu-les-Poêles, conçu en 1927 à Billancourt, voit le jour l'année suivante [3].
Bibliographie
- Jean-Michel Thévenin, Louis Renault et Chausey, éd. Orep, 2013
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 « Chausey, passion de l'industriel Louis Renault », Ouest-France.fr, 29 octobre 2013 (lire en ligne).
- ↑ 2,0 et 2,1 « Louis Renault, bienfaiteur de Chausey », La Manche Libre, site internet, 16 avril 2011 (lire en ligne).
- ↑ « Le garage Renault souffle ses 90 bougies », Ouest-France, 16 mai 2018.