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'''Louis-Joseph Paul Chauveau''', né à [[Cretteville]] le 20 décembre [[1778]] et décédé à Leipzig (Allemagne) en [[1813]], est une personnalité militaire de la Manche
'''Louis-Joseph Paul Chauveau''', {{date naissance|20|12|1778|Cretteville}} et mort à Leipzig (Allemagne) {{date décès|18|10|1813}}, est une personnalité militaire de la Manche
 
 
==De toutes les campagnes napoléoniennes jusqu’à Leipzig !==
==De toutes les campagnes napoléoniennes jusqu’à Leipzig !==
À dix huit ans, il échoua à l’entrée de Polytechnique mais fut plus heureux, le 2 mai [[1797]], au concours extraordinaire ordonné par le Directoire.
À dix huit ans, il échoue à l’entrée de Polytechnique mais est plus heureux, le [[2 mai]] [[1797]], au concours extraordinaire ordonné par le Directoire.


Nommé lieutenant, il rejoignit le 8ème d’artillerie à Milan et, l’année suivante, entrait à l’artillerie des guides nouvellement créée. Affecté à l’armée d’Helvétie, il se distingua dans les batailles de Zurich, revint en Italie et se signala à Marengo. Passé dans la garde consulaire, il fut pendant la durée du camp de Boulogne, embarqué sur la flotille qui protégeait la côte et fut décoré de la main de Napoléon lors de la première distribution des croix.  
Nommé lieutenant, il rejoint le 8{{e}} d’artillerie à Milan et, l’année suivante, entre à l’artillerie des guides nouvellement créée. Affecté à l’armée d’Helvétie, il se distingue dans les batailles de Zurich, revient en Italie et se signale à Marengo. Passé dans la garde consulaire, il est pendant la durée du camp de Boulogne, embarqué sur la flottille qui protège la côte et est décoré de la main de Napoléon lors de la première distribution des croix.  


Entré dans la garde impériale, il fit la campagne de la Grande Armée en [[1805]] (Ulm et Austerlitz). Chef d’escadron le 1er mai [[1806]], on le trouve ensuite en Prusse et en Pologne, à Eylau, à Heilsberg et à Friedland. En [[1808]], il est en Espagne et prend part à la répression de la révolte de Madrid, revient en Autriche et combat à Wagram. Il fit partie, en [[1812]], de l’expédition de Russie, se signala à la Moskowa et fut nommé, le 1er octobre, Colonel du 5ème d’Artillerie, chef d’état-major et de l’artillerie de réserve du 3ème corps de cavalerie légère en formation à Metz. Il en remplissait les fonctions à Leipzig en [[1813]] et se trouvait à côté du duc de Padoue lorsqu’un boulet tua son cheval et lui emporta les deux mains. Un coup de lance vint, peu après, le frapper mortellement.  
Entré dans la garde impériale, il fait la campagne de la Grande Armée en [[1805]] (Ulm et Austerlitz). Chef d’escadron le [[1er mai|1{{er}} mai]] [[1806]], on le trouve ensuite en Prusse et en Pologne, à Eylau, à Heilsberg et à Friedland. En [[1808]], il est en Espagne et prend part à la répression de la révolte de Madrid, revient en Autriche et combat à Wagram. Il fait partie, en [[1812]], de l’expédition de Russie, se signale à la Moskowa et est nommé, le [[1er octobre|1{{er}} octobre]], Colonel du 5{{e}} d’Artillerie, chef d’état-major et de l’artillerie de réserve du {{3e}} corps de cavalerie légère en formation à Metz. Il en remplit les fonctions à Leipzig en [[1813]] et lors de la deuxième journée de la bataille de Leipzig, il se trouve aux côtés du général Arrighi, duc de Padoue, après la défection des Saxons, lorsqu’un boulet tue son cheval et lui emporte les deux mains. Un coup de lance vient, peu après, le frapper. Il meurt au moment où on vient de le transporter à l'hôpital de campagne des officiers. Ses dernières paroles furent à l'adresse de sa mère <ref> Armée et marine : revue hebdomadaire illustrée des armées de terre et de mer, édition du 17 juillet 1911.</ref>


Ses lettres ont été publiées en [[1913]] avec son portrait dans le Carnet de la Sabretache de M. Desfontaines.
Ses lettres ont été publiées en [[1913]] avec son portrait dans le Carnet de la Sabretache de M. Desfontaines.
 
 
==Hommage==
Une place de Cretteville porte son nom.
 
{{Notes et références}}
 
==Source==
==Source==
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 56 2
René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, ISBN 2914541562.


==Plus d’infos ==
{{CLEDETRI:Chauveau, Louis-Joseph Paul}}
[http://www.normandiffusion.com/ Éditions Eurocibles, Marigny]


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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
[[Catégorie:Décès à 34 ans]]

Dernière version du 14 janvier 2024 à 17:40

Louis-Joseph Paul Chauveau, né à Cretteville le 20 décembre 1778 et mort à Leipzig (Allemagne) le 18 octobre 1813, est une personnalité militaire de la Manche  

De toutes les campagnes napoléoniennes jusqu’à Leipzig !

À dix huit ans, il échoue à l’entrée de Polytechnique mais est plus heureux, le 2 mai 1797, au concours extraordinaire ordonné par le Directoire.

Nommé lieutenant, il rejoint le 8e d’artillerie à Milan et, l’année suivante, entre à l’artillerie des guides nouvellement créée. Affecté à l’armée d’Helvétie, il se distingue dans les batailles de Zurich, revient en Italie et se signale à Marengo. Passé dans la garde consulaire, il est pendant la durée du camp de Boulogne, embarqué sur la flottille qui protège la côte et est décoré de la main de Napoléon lors de la première distribution des croix.

Entré dans la garde impériale, il fait la campagne de la Grande Armée en 1805 (Ulm et Austerlitz). Chef d’escadron le 1er mai 1806, on le trouve ensuite en Prusse et en Pologne, à Eylau, à Heilsberg et à Friedland. En 1808, il est en Espagne et prend part à la répression de la révolte de Madrid, revient en Autriche et combat à Wagram. Il fait partie, en 1812, de l’expédition de Russie, se signale à la Moskowa et est nommé, le 1er octobre, Colonel du 5e d’Artillerie, chef d’état-major et de l’artillerie de réserve du 3e corps de cavalerie légère en formation à Metz. Il en remplit les fonctions à Leipzig en 1813 et lors de la deuxième journée de la bataille de Leipzig, il se trouve aux côtés du général Arrighi, duc de Padoue, après la défection des Saxons, lorsqu’un boulet tue son cheval et lui emporte les deux mains. Un coup de lance vient, peu après, le frapper. Il meurt au moment où on vient de le transporter à l'hôpital de campagne des officiers. Ses dernières paroles furent à l'adresse de sa mère [1]

Ses lettres ont été publiées en 1913 avec son portrait dans le Carnet de la Sabretache de M. Desfontaines.

Hommage

Une place de Cretteville porte son nom.

Notes et références

  1. Armée et marine : revue hebdomadaire illustrée des armées de terre et de mer, édition du 17 juillet 1911.

Source

René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, ISBN 2914541562.